Il est regrettable pour le mouvement souverainiste de voir autant de déchirement au sein du Parti Québécois. Je ne crois pas que le départ de Pauline Marois aidera à court terme le marasme dans lequel le PQ se trouve actuellement.
Ceci dit, j’ai la conviction que les électeurs québécois, malgré que le leadership de Mme Marois soit sérieusement mis en doute, ont tout de même une sympathie envers la politicienne et il n’est pas certain, qu’ils n’en garderont pas une amertume de la voir ainsi sacrifiée pour faire entrer Gilles Duceppe.
Le fait qu’elle se soit accrochée éperdument à son poste, à mon avis pour ses propres ambitions politiques, a contribué au déchirement interne du parti. Maintenant, si elle décide finalement de partir, comment le prochain leader de ce parti pourra faire afin de ne pas être perçu comme un opportuniste auprès de la population? On dira; voilà, ceux qui voulaient la tête de la chef du PQ, l’auront enfin eue.
J’ai l’impression que toutes ces histoires n’auront eu que des effets néfastes sur le Parti Québécois. Ne serait-il pas temps de parler enfin de souveraineté du Québec, de rallier la population derrière de grands projets nationaux, de rallumer la flamme populaire et briser le cynisme qui ronge actuellement la classe politique?
Le PQ doit faire les manchettes pour les bonnes raisons et l’ambition politique ne devrait jamais primer sur les idéaux pour lesquels a priori on décide de faire de la politique.