Un an d'aide sociale avant le retour au pays d'origine

Le statut d'immigrant doit être révocable

Si vous n'arrivez pas à travailler ici, vous ne pouvez rester ici

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Tribune libre

À l'heure actuelle, bien des choses ne tournent pas rond dans le système d'immigration québécoise, c'est le moins qu'on puisse dire. Heureusement, la population commence à s'en rendre compte et à exprimer son dissentiment.

Des changements à la loi désuète de l'immigration ont été annoncés. C'est le temps d'apporter des correctifs aux critères actuels qui nuisent à la bonne évolution de notre société.

Le vœu pieux du gouvernement est cette supposition sans fondement qu'une fois arrivé ici, tout immigrant finira par se trouver du travail, paiera beaucoup d'impôts et ne sera jamais un fardeau à la société québécoise.

Il faut pourtant déchanter et se résoudre à l'évidence: le taux de chômage des immigrants est le double du nôtre, et le triple et le quadruple dans le cas de certaines minorités visibles et de ceux qui ont des exigences religieuses outrancières (accommodements).

La résultante est qu'un nombre considérables d'immigrants inintégrables et inemployables se retrouvent à dépendre à vie des largesses d'un système conçu d'abord pour nos démunis mais dévié de son usage premier pour bénéficier à leur nombre grandissant.

Et vous remarquerez qu'aucun d'entre eux ne se plaint de percevoir tout cet argent reçu gratis qui est cent fois plus qu'il n'en aurait gagné dans son pays durant toute une vie. Laisser se perpétuer une telle situation serait sanctionner les profiteurs du système.

Ce serait de l'angélisme de croire qu'aucun d'entre eux ne savait ce qui les attendait ici, c'est-à-dire la possibilité de prise en charge par l'état de tous leurs besoins.

Et c'est le scénario suivant de l'immigrant incompatible qui se répète ad infinitum: arrivée ici soi-disant pour travailler, incapacité rapide et définitive à se trouver du travail,
recours subséquent à l'aide sociale sans limite de temps et à tous les soins de santé et programmes sociaux avantageux comme les logements sociaux et l'éducation gratuite.

Et finalement stagnation perpétuelle dans cet état (avec une famille qui s'accroît sans cesse bien entendu, ce qui leur permet d'en recevoir encore plus).

Faut-il rappeler que nous n'avons aucune obligation envers ces gens; ce sont des étrangers qui s'engageaient à travailler, payer des impôts et de ne pas dépendre de notre société mais qui n'ont pas su respecter leur engagement. Peut importe que soit dû à l'incompétence, la malchance, des exigences irrecevables de leur part, ou quelqu'autre raison que ce soit qui les rendent inemployables, le résultat reste le même.

Le message ne doit surtout pas être: "maintenant que vous avez mis les pieds au Canada, c'est pour toujours, et nous allons subvenir à tous vos besoins jusqu'à la fin de vos jours parce que nous sommes un pays riche et généreux". Car c'est malheureusement ce à quoi s'attendent bon nombre d'entre eux...

Il faut mettre des balises claires pour contrer ces abus croissants qui nous ruinent au lieu de servir aux nôtres.

Une mesure corrective appropriée à mettre sur pied serait la suivante: le retour au pays d'origine se fera automatiquement après 1 an de prestations d'aide sociale.

Et si jamais l'immigrant se trouve un emploi in extremis, ce qui semble toujours louche, il devra rembourser toute l'aide sociale reçue. Des mesures fermes s'avèrent nécessaires pour contrer tous les profiteurs potentiels du système.

L'échec à se trouver un emploi est le signe patent que l'immigrant est incapable de démontrer concrètement qu'il est un atout pour notre société. Et c'est déjà lui accorder une grosse chance que de lui accorder une année entière.

Tout immigrant doit comprendre cette notion élémentaire: si vous êtes incapable de travailler ici, vous ne pouvez rester ici. Qu'il retourne gagner sa vie dans son pays, au lieu de se faire prendre en charge à ne rien faire par le nôtre.

Nous n'avons aucun intérêt à faire augmenter le nombre de gens vivant aux crochets de la société, encore moins s'ils ne viennent pas d'ici.

Références: Pour vous en convaincre encore plus, relisez l'ouvrage magistral et plébiscité de Marois et Dubreuil: L'immigration: le remède imaginaire (2011), qui démontre, statistiques à l'appui, l'erreur de l'immigration mal ciblée.

Taux de chômage élevé des immigrants: en 2013, au Québec, le taux de chômage chez les nouveaux arrivants était de 11,6 %, soit quatre points plus élevé que dans la population en général. http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201501/25/01-4838252-immigration-au-quebec-reforme-majeure-a-venir.php
et http://www.lapresse.ca/actualites/national/201211/27/01-4598152-taux-de-chomage-criant-chez-les-immigrants-particulierement-au-quebec.php

En complément de lecture: sur le coût de l'immigration désordonnée: http://www.vigile.net/Le-cout-de-l-immigration

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Réjean Labrie889 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2016

    Bonjour, Au dela de l'image laissé au Monde entier que le Canada est une terre d'accueil, le laissé passé de masse des immigrants au Canada est à mon avis un puissant Capital Politique pour les Libéraux, Lobby's, banques privées, multinationales, se qui assure la pérennité de leur pouvoir de domination sur la population Canadienne, Québécoise. Nous avons tendance à oublier et pourtant nous y sommes continuellement confronté… nous vivons à 75% pratiquement pour servir le système Capitaliste, tout le reste n'est que pure fumisterie, diversions, pour nous soulager de se fardeau de moins en moins inconscient avec le net … Money Talk… Si ils doivent créer des générations de travailleurs d'industries, de la main-d'oeuvre bon marché, ils vont tout mettre en oeuvre pour y arriver, c'est ce que l'ont voient avec les coupures partout. Nous sommes un peuples pacifique et non armé, ils ne craignant pas de guerre civile donc ils agissent différemment pour maintenir l'ordre et arriver à leurs fins, j'avoue qu'ils sont de plus en plus arrogants. Un travaille de longue allène serait de reconstruire nos noyaux familiale, du bébé au grand Parent, de prendre conscience qu'il en est de la survie de l'humanité, avec des valeurs , des traditions qui s'imposent, pierre angulaire d'un équilibre au niveau humain et ensuite nous pourrions parler de peuple, d'une population unis, d'une certaine prise pouvoir. Perpétuer que les Québécois sont né pour un petit pain, c'est comme dire à nos enfants qu'ils ne feront rien de bon de leurs vies. Sa n'avance à rien. Pour finir… Coluche disait; "Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit"

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2016

    L'Immigrant en grande majorité,veut s'intégrer et réussir son parcourt professionnel et s'épanouir dans notre société égalitaire ,paisible et respectueux, par contre il faut parfois les supporter et les aider a atteindre leurs objectifs,en tant que peuple.
    Donnons leurs des outils concret pour atteindre une intégration dans l'honneur et l'enthousiasme et surtout, ne pas les rejeter suite a des difficultés, dues parfois a notre incapacité de les intégrer comme il se doit.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2015

    M. Labrie,
    Certains diront que vous ne mâchez pas vos mots, mais dans le fond, je crois que vous avez pas mal raison.
    Je retiens de votre article l'idée qu'immigrer, c'est un engagement. Si on ne l'honore pas, ce n'est pas à nous d'en faire les frais. Le Québec n'est pas un hospice de dernier recours pour tous les miséreux de la terre.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 février 2015

    Ce texte me lève le coeur. Quelle honte.

  • Réjean Labrie Répondre

    8 février 2015

    À M. Fortin,
    reformulons alors le titre de l'article:
    Pour un statut d’immigrant conditionnel et révocable en cas de fardeau à la société.
    Le statut d'immigrant devient alors conditionnel à devoir travailler et payer des impôts et est révocable en cas d'échec prolongé (un an d'aide sociale maximum tel que préconisé, suivi du retour au pays).
    Il faut se débarrasser de cette attitude fataliste et impuissante qui consiste à dire: on ne peut rien faire, on ne peut rien changer, il faut se soumettre, plier et s'agenouiller.
    Les lois sont faites pour nous protéger en tant que nation et peuvent être modifiées au besoin lorsque des abus se produisent, comme c'est le cas actuellement.
    Même le gouvernement actuel le reconnaît et travaille à refondre la loi.
    Réjean Labrie

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2015

    quand il sont acceptés , ces gens deviennent des Québécois et doivent être traité comme tel . Tout autre traitement est condamnable et discriminatoire .