Voici quelques interrogations personnelles qui n'engagent que moi, et que j'exprime en toute liberté de pensée.
Examinons ensemble quelques aspects de l'attitude fort discutable observée dans la communauté musulmane face à la problématique provoquée par le radicalisme islamiste dont nous voyons les méfaits dans l'actualité.
Interrogation 1
- Pendant longtemps les médias se sont plaints que les musulmans et leurs représentants ne condamnaient jamais ouvertement les actes terroristes et ne s'en dissociaient jamais.
C'est maintenant devenu la mode d'en montrer certains qui voudraient tellement qu'on les croit. Mais le discours médiatique de certains contredit-il celui qui continue à être entendu dans les mosquées et les conversations privées? Il y a fort à parier que si et qu'il n'est guère représentatif de la majorité. Cela revient simplement à une tentative de se soustraire à toute forme de reproches, de se disculper collectivement. "Ce n'est pas nous, c'est juste celui-ci ou ces trois-là".
Interrogation 2
- Un autre point épineux: si d'une part les imams et autres représentants de groupes islamistes se tordent le bras pour condamner publiquement mais du bout des lèvres un acte terroriste, c'est uniquement pour sauver les apparences devant l'opprobre que leur refus de le faire engendrerait. Mais en revanche, jamais au grand jamais on ne les verra condamner la motivation idéologique derrière le geste, c'est-à-dire les croyances qui ont poussé le terroriste à passer à l'acte.
Le terroriste fanatique cherche simplement à accélérer le processus d'implantation de l'islam en occident, un objectif que partage également toute la communauté musulmane, ainsi que les imams, leurs représentants officiels et les dirigeants intégristes de pays arabes.
Où sont ceux des leurs qui oseront s'opposer aux idées régressives véhiculées, imposées par leur système de croyances? Demandez à bien des musulmans et ils vous répondront qu'ils voient d'un bon œil que l'islam se répande en conquérant à travers l'occident, que le tribunal de la Charia soit instauré et ait force de loi, que les avancées des sociétés occidentales soient renversées (égalité homme-femme, laïcité, démocratie, liberté d'opinion, liberté de parole, droits individuels, etc.).
On n'observe aucune tendance lourde ou notable dans le monde musulman vers une profonde remise en question, une libération de leur système de croyance. Bien au contraire. Comment peut-on ne pas le voir? Quelques-uns élèvent la voix, mais rien ne changera en 100 ans, la chose est absolument certaine. Un milliard et demi de personnes lourdement ancrées dans leurs croyances ne se changent pas comme on veut.
Et que cela nous plaise ou non, tous ces objectifs de répandre leur religion sont partagés autant par de simples musulmans anonymes que par les intégristes et les terroristes, ces derniers se montrant tout simplement plus expéditifs. L'approbation des buts visés est tacite.
Que faut-il en déduire? eh bien, que ce ne sont pas que les seuls radicaux qui mettent en péril la société évoluée et moderne qui est la nôtre, mais tous ceux qui pensent comme eux à des degrés variables et qui vont tenter d'implanter ici leur vision néfaste du fonctionnement de la société en grossissant leur nombre et en agrandissant conséquemment leur force de pression.
Interrogation 3
- Une autre question pertinente maintenant. Pourquoi est-ce que les musulmans ordinaires ne dénoncent-ils pas eux-mêmes les radicaux dangereux à la police avant qu'il ne soit trop tard?
Quand a-t-on vu des membres de cette communauté alerter les autorités à temps pour dénoncer l'un des leurs afin de prévenir un acte terroriste? Mais c'est pourtant un fait bien établi que les extrémistes sont connus et facilement identifiables dans leur milieu, par leurs parents, leurs amis, les gens du quartier, dans les mosquées, les messages internet, plusieurs d'entre eux ayant même eu souvent des antécédents judiciaires ou étant allés se former à l'étranger. Ils sont les mieux placés pour détecter les "dérapeurs" prêts à passer à l'acte.
Aucun acte regrettable n'a pu être évité en 20 ans dans nos pays par l'intervention rapide et directe de la communauté musulmane, voilà qui en dit long. La plupart sinon tous ces malheureux événements auraient pu l'être si la communauté musulmane avait eu le courage de briser le pacte du silence qui la bâillonne pour dénoncer à temps les criminels à la police.
On n'a pas besoin d'être ouvertement terroriste pour laisser passivement avancer une cause condamnable en soi dans une société moderne qui n'en veut pas.
Ceux qui refusaient par pusillanimité de croire à la menace de l'islamisation de l'occident sont maintenant confondus.
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
2 février 2015Je pense que plusieurs politiciens ont comme ordre idéologigue
néolibéral de vouloir islamiser tout l'Occident. Des populations
soumises et contraintes par la peur par des religieux néolibéraux (islam) sont plus commodes pour ce
groupe obscur néolibéral qui veut se permettre de tout faire.
La liberté totale pour eux et l'asservissement pour le reste des
populations.
Lise Pelletier Répondre
1 février 2015Après avoir réfléchi pendant 2 jours et même un peu plus depuis la sortie de Chaoui où toutes sortes d'idées me sont venues...j'ai abouti à ceci, ça vaut ce que ça vaut..
1) Le témoignage de D'Arcy Archambault, je peux le confirmer, étant dans le milieu hospitalier également, j'ai vécu le même genre d'événement de façon fortuite en allant à ma pause, j'ai entendu lors de mon passage dans l'entrée principale par l'un des agents de sécurité :
"C'est une femme libre, elle se promène seule sans homme pour aller dehors.."
il croyait en disant cela que je n'entendais pas car j'avais un capuchon, j'ai fait semblant de ne rien entendre mais le mépris m'a surprise dans ce dialogue entre ces 2 agents. En passant, la plupart de ces agents sont tous des immigrants qui discutent entre eux le plus souvent en anglais, si ce n'est en arabe. Ah ça pour être polis, ils le sont, mais ce n'est qu'une façade.
Aussi j'ai discuté assez souvent avec un préposé musulman très affable à la cafétéria qui m'a dit être au Québec depuis 2 ans et, alors qu'en Algérie il ne pratiquait pas sa religion, maintenant, il fréquentait avec son épouse les mosquées.
Il disait aussi que nous les canadiens-français, nous étions comme eux des immigrants (ce qui n'est pas tout à fait faux) il semblait très au courant de notre histoire, je lui ai signifié que nos ancêtres ont développé le territoire.
2) Concernant l'Imam Chaoui, je trouve que cette controverse arrive bien à point pour Harper, tout comme les 2 attentats à St-Jean et Ottawa, pour nous électeurs québécois de plus en plus divisés en vue de l'élection fédérale d'octobre 2015.
Coderre qui en profite politiquement sur une controverse de règlements municipaux qui on le sait bien n'avait pas besoin de cette médiatisation et qui en profite pour nous dire que le PCC avec sa nouvelle loi pour limiter les droits fondamentaux va nous régler ça.
Le PCC, le PLQ, le PLC, tous des fomenteurs de troubles pour écraser les Québécois.
C'est ici au Québec que le plus grand pourcentage de musulmans viennent s'établir plutôt que dans le ROC. Substitution de population francophone pas une immigration massive qui ne s'intègre pas depuis 10 ans et qui se multiplie par une forte natalité.
Bof en bref, je pourrais en discuter pendant des heures mais pour résumer, toutes les politiques que le PLQ a mises en place depuis le 7 avril que ce soit au niveau des garderies, des coupures en éducation et en assistance sociale, les pertes d'emplois depuis le début de l'année, tout cela est fait pour favoriser les immigrants au détriment des québécois francophones.
Sinon, comment expliquer que sur mon quart de travail, je sois souvent la seule à être une "de souche".
François A. Lachapelle Répondre
31 janvier 2015Les données démographiques au début de votre texte parlent beaucoup. À Montréal, la concentration de musulmans en majorité nés hors Québec représentent presque 10% de la population de Montréal. C'est trop et c'est dangereux.
Pourquoi cela est dangereux que les Québécois de souche et de tradition et de culture chrétienne soient tous roulés dans la farine ?
J'ai expérimenté l'échange courtois rapporté par D'Arcy Archambault. D'autre part, D. Lalande parle de la peur, je cite: « Est-ce la peur des représailles de ces-derniers qui les rend muets de la sorte ? C’est bien possible.»
C'est certainement la peur des représailles venant de l'intérieur de leur communauté. Nous aussi Québécois de souche sommes sensibles à la peur de représailles. Cela se vit dans les unités syndicales de la construction (listes noires), dans toutes les micro-sociétés comme dans un immeuble à condo. Personne n'aime être banni, mis au banc de la société, regardé de travers.
Concernant les musulmans, les non-musulmans que nous sommes, nous devons faire nos classes pour mieux comprendre le Coran pour ne pas se faire rouler dans la farine.
Une de ces connaissances s'appelle le "principe d'abrogation" qui se définit comme suit: « Anne-Marie Delcambre consacre un bref chapitre de son dernier livre [1] à ce thème. Elle rappelle que « dans le cas de deux versets qui se contredisent …le verset révélé en dernier abroge le verset révélé en premier ».
Pour comprendre la culture sous-jacente au musulman qui nous parle du Coran, il faut connaître le principe d'abrogation. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter la source suivante sur internet: http://www.dreuz.info/2013/01/la-regle-de-labrogation-essentielle-pour-comprendre-le-coran-et-ne-pas-se-faire-enfumer/
C'est un article sur le site www.dreux.info, l'article intitulé: « La règle de l’abrogation, essentielle pour comprendre le coran et ne pas se faire enfumer.» Anne-Marie Delcambre est un nom à découvrir. Taper son nom sur youtube vous permettra d'écouter quelques-unes de ses conférences très instructives sur l'islam.
Avant de mourir, je ne pensais pas devoir me familiariser à ce point avec l'islam.
Archives de Vigile Répondre
31 janvier 2015Bonjour M.Labrie,
J'ai eu l'occasion de constater ce dont vous parlez dans votre texte.
A mon travail en milieu hôspitalier il y a peut-être deux ans de cela,j'ai eu l'occasion d'échanger en toute courtoisie avec un camarade de travail de confession musulmane.
Un jour je lui ai demandé ce qu'il pensait des islamistes terroristes,il m'a répondu:"eux c'est qu'ils sont trop pressés mais vous savez il y a actuellement beaucoup de reconversions au Québec et que d'une manière ou d'une autre nous y arriverons à répandre l'islam au Québec.
D'une facon des plus anodines on venait de me mettre au courant du "travail de sape" qui se fait ici contre la société Québécoise.Quand je pense à nos imbéciles d'inclusifs.
D'Arcy Archambault
Denis Lalande Répondre
30 janvier 2015C'est exactement ça. La communauté musulmane n'ose pas informer les autorités judiciaires de ce qui se prépare dans les rangs radicaux de leur communauté. Pourtant ils ne peuvent pas ne pas voir les noirs desseins nourris par certains radicaux dans leur propre communauté. Est-ce la peur des représailles de ces-derniers qui les rend muets de la sorte? C'est bien possible. Dans une grande famille comme la leur, tous ne sont pas prêts à dénoncer leurs pairs. Ils préfèrent plutôt dire que ce n'est pas ça la religion musulmane, que c'est une religion de paix, d'amour. Ils ne cautionnent pas ces actes terrorismes qu'échafaudent certains violents de leur famille musulmane. Ils aiment leur religion qu'ils voient comme une belle et grande religion qui prend de l'expansion, mais ils tremblent à l'idée d'essayer de faire entendre raison avant le passage à l'acte à ces fous d'Allah.
Quoi faire alors? À mon avis, c'est maintenant du ressort du gouvernement d'intervenir et de rétablir la paix. Le gouvernement Couillard doit trouver des moyens d'entrer en communication avec ces bons musulmants et d'enquêter pour prévenir d'autres massacres. Mais il faudrait que ce gouvernement soit courageux et sans peur. C'est pas sûr qu'on ait élu le bon gouvernement pour faire cela.