Les libéraux au pouvoir

Le retour de la soue à cochons à l’avant-scène

Tribune libre

Le combat politique que nous poursuivons, tous et chacun, pour se doter d’un pays qui nous ressemble et qui nous assemble, prend, à partir d’aujourd’hui, une nouvelle tournure. Jusqu’à maintenant, nous en étions à souligner les failles de nos adversaires, croyant, en cela, pouvoir faire des gains pour faire avancer notre projet.
Le calvaire des libéraux ne fait que commencer. Nous avons toujours en tête que ce parti a une feuille de route des plus détestables concernant l’éthique et la moralité publique. Et nous n’en sommes qu’au début de la découverte de leurs exactions et de leurs malversations. À cet effet, la population québécoise se rendra bien compte qu’elle a encore été trompée par les belles paroles d’un menteur pathologique.
Qui plus est, le bon docteur Couillard s’est permis de transgresser son code de déontologie en essaimant la peur parmi la population, cédant à sa paranoïa personnelle, en intimidant ses opposants comme il l’a si bien appris dans ses fonctions de chef de département de médecine et en propageant sa haine envers une partie significative de l’électorat, qui ne partage pas sa vision politique. Cela se rajoute à sa feuille de route, qui est déjà assez chargée, merci!
Il est bon de rappeler à ce triste sire que des viscères, des tripes, chacun en possède et qu’elles parlent autant sinon plus que les siennes lorsque placé devant un démagogue de la pire espèce et qui se croit intelligent. Comme cet apprenti-sorcier en politique aime bien lire des ouvrages sur Napoléon, nous allons désormais nous employer à lui faire faire connaissance avec la bataille de Waterloo. Pour l’heur, il est inutile de lui rappeler qu’il n’obtiendra aucune collaboration de notre part et que nous n’aurons de cesse que lorsqu’il aura été dûment défait.
Il a voulu se présenter comme le défenseur des minorités, anglophones et allophones, démontrant toute la rouerie, la lâcheté et la traîtrise dont il pouvait être capable, pensant ainsi donner des gages de sa veulerie à sa clientèle captive et apeurée par son ton alarmiste et complètement déconnecté de la réalité. En fait, par ses agissements, il nous a démontré son réel manque de finesse, de tact et de diplomatie à l’égard de la majorité d’expression française, qui demande et exige que l’on respecte sa langue, sa culture, ses us et coutumes.
Nous n’avons aucune confiance dans ses dires puisqu’il nous a prouvé à profusion son hypocrisie. Nous allons maintenant nous employer à déconstruire systématiquement le personnage qu’il essaie de nous imposer, lui qui se présente comme le sauveur de la nation assiégée par des malappris, sans foi ni loi. Déjà, en attendant son discours sur sa victoire, ce 7 avril, nous savions qu’il ne ferait pas mentir Térence, le poète comique, lorsque celui-ci s’exclamait « Assurément, cet homme va se donner une grande peine pour dire de grandes sottises » dans son Héautontimorouménos. Et nous n’avons pas été déçu!
Or donc, les hostilités sont engagées, et nous savons que nous ne sommes pas seul à exécrer viscéralement le Parti libéral et son chef, devenu premier ministre. Et, entendons-nous bien : exécrer dans le sens plein et entier d’avoir en horreur, en aversion, de détester au plus haut point ce qui fait injure à l’intelligence de nos concitoyens et concitoyennes. À bon entendeur, salut!


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3 commentaires

  • Serge Jean Répondre

    8 avril 2014

    « Les gens en bonne santé n'ont pas besoin d'un docteur, mais seulement ceux qui sont malades.
    Mimajuinu'g ta'n tajigo'ltijig mo menuege'tigul mal'pale'wilitl, gatu pas'g wegla ta'n gesnugu'tijig. »
    Source: (dicton Mi'kmaq) par : Sa'n
    http://www.astrosante.com/mikmaq.html
    Serje Jean

  • Serge Jean Répondre

    8 avril 2014

    Napoléon???? Mésemblait itou!
    Serge Jean

  • Marcel Bernier Répondre

    8 avril 2014

    De ce double discours couillardiste – il fait valoir sa qualité de médecin neurochirurgien et tient des propos démagogiques –, nous saurons retenir qu’il ne s’est pas astreint au serment professionnel des médecins, en usage au Québec depuis le 15 décembre 1999, et qui stipule que celui-ci affirme solennellement qu’en tant que médecin [qu’il est toujours, soit dit en passant], il se comportera toujours selon l’honneur et la dignité de la profession1.
    Si j’étais médecin, je serais outré de la façon dont et le Dr Couillard et le Dr Barrette (ce dernier étant d’une vénalité incommensurable) ont affaibli le lien de confiance qui existe normalement entre ces spécialistes de la santé et la population en général.
    1 Voir à ce sujet le site suivant : http://fr.wikipedia.org/wiki/Serment_d'Hippocrate