Dans un article paru le 4 septembre 2018 dans Le Journal de Montréal, Les craintes d’une islamisation du Québec sont-elles fondées ?, Guillaume Marois réfute par des statistiques la possibilité que le Québec devienne une société à majorité musulmane dans un avenir plus ou moins rapproché. Cependant, l’essentiel se trouve dans cet aveu du dernier paragraphe : le Québec « n’est pas à l’abri de la croissance de l’influence d’un islam politique pouvant ébranler la cohésion sociale ». Or, l’islam est une idéologie à la fois religieuse et politique, sans séparation nette entre les deux aspects.
La perspective abstraite : les chiffres
Comparons les chiffres de quelques pays pour y voir plus clair.
Le pourcentage de musulmans au sein de la population du Québec en 2016 est de 3 % (précisément 3,1 %). En Finlande, le pays d’Europe le plus comparable, il est près de 3 % (2,7 %) la même année, chiffre établi par le centre de recherche Pew sur les religions. Selon son étude récente (version complète en anglais seulement), la proportion musulmane en Finlande en 2050 sera de 11,4 % selon le scénario d’immigration régulière, mais de 15,0 % selon un scénario d’immigration élevée comprenant la poursuite de l’afflux des faux réfugiés.
Selon M. Marois, la proportion musulmane au Québec en 2061 sera de 14 % selon les tendances actuelles, mais de 19 % si l’immigration en provenance du Maghreb et du Moyen-Orient doublait, un scénario qu’il juge invraisemblable ; néanmoins, on ne peut écarter ce dernier dans le Canada postnational de l’immigrationniste tous azimuts Justin Trudeau, qui a donné un coup d’accélérateur à l’héritage multiculturaliste de son père.
Retenons le pourcentage conservateur de 14 % pour le comparer avec les chiffres suivants de 2016 du centre de recherche Pew, puisque le graphique de M. Marois indique que leur pourcentage sera franchi par le Québec dès les prochaines années :
- Allemagne : 6,1 %
- Grande-Bretagne : 6,3 %
- Suède : 8,1 %
- France : 8,8 %
La perspective concrète : le vécu
À l’heure actuelle, ces quatre derniers pays subissent quotidiennement des violences islamistes graves. Ils ont éprouvé plusieurs dizaines d’attentats meurtriers djihadistes au cours des années récentes. Sur leur territoire pullulent des centaines de zones de non-droit dirigées par les extrémistes mahométans et les trafiquants de drogue, où n’osent plus s’aventurer les services publics. Selon l’Institut Montaigne, la moitié des jeunes Français musulmans estiment que la charia doit prévaloir sur les lois de la république. La Suède se targuait naguère d’être le premier pays féministe au monde ; Stockholm a maintenant la triste réputation d’être la capitale mondiale du viol. Dois-je continuer ? (On peut suivre cette actualité sordide sur, entre autres, le site Fdesouche.)
Est-ce l’avenir que nous souhaitons ?
Et notre chère mère patrie en 2050 ? Le centre de recherche Pew prévoit que la France sera islamisée à 17 ou 18 %. Mais dans l’abîme, elle sait se réveiller.
Où se situe le bord du gouffre ? Rappelons que Mao Zedong, chef militaire et fondateur de la Chine communiste, cette autre manifestation du totalitarisme, prétendait qu’il suffit de s’appuyer sur 10 % de la population pour prendre le pouvoir, qui se trouve « au bout du fusil »…
Si la communauté musulmane affiche un comportement pacifique, c’est sa frange extrémiste qui la mène par son discours belliciste inspiré par le Coran. L’islamisme est un virus mortifère qu’il faut éradiquer sans ménagement. Dès maintenant.
L’espoir
Certes, tout n’est pas mauvais dans les religions qui, à titre de phénomène humain, représentent un besoin de sens. Néanmoins, les idéologies religieuses, qui sont particulièrement fermées, ainsi que les idéologies séculières qui leur ressemblent comme le communisme, doivent faire l’objet d’une critique serrée, décapante, iconoclaste. Parmi les idéologies, dont la durée historique varie considérablement, les religions établies sont les plus durables et les plus oppressives.
Toutes les idéologies ont cependant un point commun unique : elles sont professées par les êtres humains, qui les précèdent et les suivent. Que périssent les idéologies qui ne savent s’adapter au mouvement de l’Histoire ! L’être humain est heureusement un projet perpétuel, qui ne se résignera jamais à abdiquer sa liberté de penser, même lorsqu’elle sommeille. Malgré les temps difficiles qui s’annoncent, mais se dissiperont. Parce que l’incandescence de la pensée libre est inextinguible.
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1 commentaire
Me Christian Néron Répondre
10 septembre 2018L'Islam est aujoud'hui l'idéologie totalitaire la plus puissante du monde.
Rien ne permet de croire qu'elle cessera de l'être un jour.