Première partie
Du 19 au 22 Octobre 2010, Charles Rivkin, Ambassadeur Américain en France, invita une délégation de 29 membres du Pacific Council on International Policy (PCIP) à une conférence en France, dont le but principal était de discuter des relations arabes et islamiques avec le pays. [1] La rencontre était un élément d’un programme de déstabilisation plus large pour transformer l’identité entière de la France et en particulier la conscience de la jeunesse française, avec notamment l’utilisation de la jeunesse musulmane dans une stratégie de manipulation typiquement mondialiste, derrière la façade des « droits de l’homme » et « de l’égalité. »
La délégation mondialiste à l’Ambassade américaine
Le rapport du CPPI déclare de la conférence :
… La délégation s’est davantage concentrée sur trois thèmes clé. Un, le groupe a examiné les problèmes Franco – Musulmans en France à travers des échanges avec le Dr. Bassma Kodmani, Directeur de l’Institut de la Réforme Arabe, et Mme Rachida Dati, la première membre d’un conseil des ministres d’origine Nord-Africaine et actuelle Maire du 7ème Arrondissement de Paris. Une visite à la Grande Mosquée de Paris et une rencontre avec le Directeur de la Théologie et le Recteur ont fourni une perspective supplémentaire. Deux, des rencontres avec Mr. Jean-Noël Poirier, Vice Président des Affaires Extérieures d’AREVA (une compagnie d’énergie très innovante), et avec Brice Lalonde, négociateur du climat et ancien Ministre de l’Environnement, ont mis sur la table les questions de la politique de l’énergie et de la politique nucléaire et les différences entre les approches américaines et françaises dans ces secteurs. Et pour finir, la délégation a exploré les liens entre les médias et la culture en Californie (Hollywood) et la France dans des rencontres au Louvre, au Musée d’Orsay, et à France 24 – la chaîne d’information et actuellement d’informations économiques basée à Paris.[2]
La préoccupation essentielle semble avoir été les questions de dimensions multiculturelles, comprenant non seulement les relations arabes et islamiques avec la France, mais peut être le plus important sur le long terme, une discussion sur l’impact de la « culture » hollywoodienne sur la France.
Les USA ont aussi joué un jeux de duplicité dans « la Guerre contre le Terrorisme » de nature « Islamique » comme l’un des éléments essentiels de sa stratégie d’après Guerre Froide de crises permanentes crées de toute pièce, tout en utilisant « l’Islam radical » pour ses propres buts, les exemples biens connus étant : (1) Le soutien de Ben Laden à la guerre contre la Russie en Afghanistan, (2) le soutien apporté à Saddam Hussein dans la guerre contre l’Iran, (3) le soutien apporté à l’Armée de Libération du Kosovo (l’UCK) pour supprimer la souveraineté sur un Kosovo riche en matières première, l’UCK ayant été miraculeusement métamorphosée de la liste des « organisations terroristes » tenues par le Département d’État en des « des combattants de la liberté. »
Quand les mondialistes américains se posent comme ennemis des Musulmans, ces derniers devraient dîner avec le Grand Satan avec une cuillère extrêêêmement longue.
Qu’est ce que le Pacific Council on International Policy ?
Le PCIP dont Rivkin est membre a été fondé en 1995, comme une branche régionale du think tank mondialiste omniprésent, le Council on Foreign Relations (CFR), [3] dont le quartier général est situé à Los Angeles, mais « avec des membres et des activités à travers la Côte Ouest des États Unis et internationalement. » Le financement d’entreprise provient, parmi d’autres de :
La Carnegie Corporation de New York
Le Chicago Council on Foreign Relations
La City National Bank aujourd’hui Citigroup, après une fusion en 1999 avec la Citicorp
La Fondation Ford
La Fondation Bill et Melinda Gates
la Fondation William & Flora Hewlett
Le Fond Rockefeller Brothers
La Fondation Rockefeller
L’United States Institute of Peace[4]
Le PCIP est donc un autre grand acteur du réseau mondialiste comprenant des centaines d’organisations, de lobbies, de groupes de « la société civile, » d’Organisations non Gouvernementales liés les uns aux autres, et de think tanks, associés avec les banques et les autres entreprises. Comme d’habitude, il y a une présence bien visible des intérêts de Rockefeller.
Pourquoi la France ?
La France a longtemps été une épine dans le flanc du mondialisme américain à cause de son adhésion obstinée aux intérêts français à travers le monde, plutôt qu’à ceux de la « communauté internationale » artificielle, bien que le régime de Sarkozy soit une exception. Cependant, la France est l’un des seuls États d’Europe Occidentale avec une forte conscience nationale encore présente. La meilleure méthode pour détruire de tels sentiments – qui se traduisent trop souvent en politiques – est d’affaiblir les concepts de nation et de nationalité par le biais de la promotion du « multiculturalisme. »
Était-ce seulement une coïncidence que la révolte étudiante de 1968, causée pour les plus puériles des raisons, eut lieu à une époque où à la fois la CIA était très active dans le financement des groupes étudiants à travers le monde, et à une époque où le Président de Gaulle portait aux USA de sérieux coups en matière de politique étrangère ? De Gaulle s’est très peu compromis dans les plans post-guerre. Il a retiré la France du commandement militaire intégré de l’OTAN, pendant la Seconde Guerre Mondiale les USA ne lui faisaient pas confiance. [5]
Une grande inquiétude, aurait été le programme de De Gaulle d’une Europe unie pour s’opposer à l’hégémonie américaine. [6] En 1959, il déclarait à Strasbourg : « Oui, c’est l’Europe, de l’Atlantique à l’Oural, voilà toute l’Europe, qui décidera de la destinée du monde. » L’expression impliquait une coopération entre une Europe future et l’URSS. En 1967, il déclara un embargo sur les armes sur Israël et lança une politique amicale envers le monde arabe. Voila le type d’héritage que les mondialistes craignent.
Avec les bouffonneries de Sarkozy, et la tension croissante avec la jeunesse musulmane désenchantée, une secousse pourrait voir un régime « xénophobe, » intégralement antimondialiste venir au pouvoir. Dans le contexte actuel, quelle meilleure méthode pour déstabiliser le nationalisme français et pour déstabiliser toute possibilité de le faire revivre comme force d’antimondialisation, que d’utiliser son importante composante islamique non assimilée, juste comme la Révolution Bolchevique fut entreprise à une échelle significative par les minorités désenchantées de l’Empire Russe ?
La préoccupation de cette délégation sur l’influence d’Hollywood sur la culture française est aussi très intéressante. Cela pourrait sembler à première vue une préoccupation étrange. Cependant, Hollywood comme symbole économique de l’excroissance culturelle, est un acteur majeur de la mondialisation, dans ce qui équivaut à une guerre contre la culture mondiale. Au final, le but du mondialisme n’est pas de promouvoir la survie des cultures et des identités ethniques, mais plutôt de les submerger dans un gigantesque melting-pot de consumérisme mondial, pour déraciner tous les individus d’une identité et d’un héritage et de le remplacer par les gigantesques supermarchés Wall Mart, et « par le village global. » Donc le multiculturalisme devrait être considéré comme le contraire absolu de ce que l’on en comprend habituellement.
Les multinationales ne veulent absolument pas et de loin, promouvoir le soi-disant multiculturalisme sous les termes d’assurer l’existence de cultures multiples, comme l’implique le terme ; il est au contraire un élément d’un processus par lequel sous la façade des idéaux, des peuples d’héritage énormément différent sont déplacés dans le monde entier comme des pions sur un jeu d’échec, le but étant de détruire les nations culturellement spécifiques. C’est un exemple de la « double pensée » Orwellienne. [7]
Il est notable que les instigateurs des « Révolutions de Velours » atteignant maintenant l’Afrique du Nord et l’Iran sont largement des jeunes « laïcs » sans fortes racines traditionalistes. De la même façon, la meilleure manière de résoudre les problèmes ethniques et de s’assurer que la France ne ré-émerge plus pour se confronter aux intérêts Américains/ mondialistes, est de créer dialectiquement une synthèse culturelle où, il n’y a ni culture Française ni culture Islamique, mais sous la bannière des « droits de l’homme » et de « l’égalité, » une culture mondialiste basée sur la jeunesse nourrie par Hollywood, MTV, le cyberespace, Mac Donald et Pepsi.
Que ce soit plus qu’une hypothèse est indiqué par la manière dont les révoltes de la jeunesse laïcisée prennent place en Afrique du Nord ont été manipulées par une alliance des intérêts d’entreprise, sponsorisée par le Département d’État Américain et les différentes ONG tels que Freedom House. [8] Les « révolutionnaires » Nord-Africains renversant les régimes sont juste le type de « Musulmans » que les mondialistes préfèrent rempli de la mentalité du cyber-consommateur.
Donc à quoi se préparent Rivkin et le Département d’État en France, pour qu’ils soient si intéressés par la place d’Hollywood et des Musulmans dans ce pays ?
Notes
1. “2010 France Country Dialogue,” PCIP, http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=583
2. “2010 France Country Dialogue,” ibid.
3. “Founded in 1995 in partnership with the Council on Foreign Relations,” PCIP, Governance, http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=373
4. Corporate and Foundation funding: http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=513
5. S. Berthon, Allies At War (London: Collins, 2001), p. 21.
6. A. Crawley, De Gaulle (London: The Literary Guild, 1969), p. 439.
7. « Le pouvoir de tenir deux croyances contradictoires dans un esprit simultanément, et de les accepter toutes les deux… » ” George Orwell, Nineteen Eighty-Four (London: Martin Secker and Warburg, 1949), Part 1, Ch. 3, p. 32.
8. K. R. Bolton, “Twitters of the World Unite! The Digital New-New Left as Controlled Opposition,” Part 1, Part 2, Part 3, and Part 4. Tony Cartalucci, “Google’s Revolution Factory – Alliance of Youth Movements: Color Revolution 2.0,” Global Research, February 23, 2011, http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=23283
Deuxième partie
Le projet Rivkin pour la déstabilisation de la jeunesse française
En 2010, quand l’ambassadeur Charles Rivkin invita une délégation de ces collègues membres du Pacific Council on International Policy (Conseil du Pacifique sur la Politique Internationale) en France, il avait délimité un programme pour l’Américanisation de la France qui impliquait essentiellement l’utilisation des minorités musulmanes et l’endoctrinement de la jeunesse française par les idéaux mondialiste des entreprises. Le slogan invoqué était l’engagement historiquement commun de la France et des États Unis envers « l’égalité. »
Wikileaks a mis en ligne le programme « confidentiel ». Il est intitulé «La stratégie d’engagement des minorités. » [1] Ici, Rivkin souligne un programme qui une ingérence flagrante dans dans les affaires intérieure d’une Nation souveraine et, plus profondément, cherche à changer les attitudes des générations de la jeunesse musulmane et française afin qu’elles fusionnent dans une nouvelle synthèse mondialiste ; ou ce qui pourrait être appelé une nouvelle humanité : l’Homo Economicus, ou ce que l’analyste financier G. Pascal Zachary appelle « le Moi Mondial, » [2] pour réaliser ce que Rivkin décrit comme étant « l’intérêt national » des États Unis.
Rivkin commence en déclarant que son ambassade a crée une « Stratégie de séduction de la minorité » qui est d’abord dirigé vers les Musulmans en France. Rivkin souligne comme une partie du programme : « Nous intégrerons aussi les efforts des différentes sections de l’Ambassade, nous ciblerons les élites influentes parmi nos audiences les plus importantes, et évaluerons les indicateurs à la fois tangibles et intangibles de notre stratégie. » [3]
Rivkin est confiant dans le fait que le libéralisme idéologique historique de la France « nous servira bien quand nous implanterons la stratégie soulignée ici… dans laquelle nous ferons pression sur la France… » Notez bien la phrase : « ferons pression sur la France. » Le programme mondial américain est lié par Rivkin à son plan pour la transformation de la France en « un système politique prospère et intégrateur [qui] servira nos intérêts en répandant la démocratie et en augmentant la stabilité dans le monde entier. » Le programme se focalisera sur les « élites » françaises et les élites de la communauté musulmane, mais impliquera aussi une campagne de propagande massive dirigée vers la « population générale », avec une focalisation sur la jeunesse.
À hauts niveaux, les officiels américains placeront les officiels français sur la défensive. Le programme comprendra aussi la redéfinition de l’histoire Française dans les programmes scolaires pour montrer le rôle des minorités non françaises. Cela signifie que l’on donnera à la génération Pepsi/MTV des Américains de nouvelles définitions de la culture française et l’écriture de nouvelles pages de l’histoire française pour aller dans le sens des priorités mondialistes. À cette fin : « … nous continuerons et intensifierons notre travail avec les musées et les éducateurs français pour réformer les programmes d’histoire enseignés dans les écoles françaises. »
« La Tactique numéro trois » est intitulée : « Lancement d’une opération séduction massive de la jeunesse. » Comme dans d’autres États ciblés par le Département d’État et leurs alliés du réseau Soros, le Freedom House, le Movement.org, la National Endowment for Democracy, le Solidarity Center, [4] et d’autres encore ; les jeunes désenchantés sont la cible du changement. L’agence motrice, l’inter-agence Youth Outreach Initiative (l’Initiative pour la Séduction de la Jeunesse) a pour but « d’engendrer une dynamique positive parmi la jeunesse française qui mènera à un plus grand soutien aux objectifs et aux valeurs américaines. » Est-ce que les intentions peuvent être déclarées de façon plus franches ? Est-ce de l’Américanisation culturellement et politiquement ?
C’est là que nous pouvons plus facilement voir l’arrière plan et voir clairement ce qui est derrière la stratégie : former une génération « qui sera motrice d’un soutien plus grand des objectifs et des valeurs américaines. » Ces « objectifs et valeurs américaines » seront vendus aux Français comme des valeurs françaises sur la base des idéaux bourgeois de 1789 qui continuent à encombrer l’idéologie française à la fois à Gauche et à Droite. On les poussera à penser qu’ils soutiennent les traditions françaises, plutôt que d’agir comme les agents du changement selon les « valeurs américaines » : les valeurs d’un village global et du supermarché géant Wall Mart. On souligne un programme de plus large portée comprenant une grande variété de méthodes d’endoctrinement :
Pour réaliser ces buts, nous nous appuierons sur les programmes élargis de diplomatie publique déjà en place à l’ambassade, et développeront des moyens créatifs, supplémentaires pour influencer la jeunesse française, en employant les nouveaux médias, les partenariats d’entreprise, les compétitions nationales, les événements de sensibilisation ciblés, surtout des invités triés sur le volet en Amérique. [5]
Le programme dirigé vers la jeunesse de France est similaire à celui dirigé vers la jeunesse qui a formé l’avant-garde des « Révolutions de Velours » de l’Est de l’Europe à l’Afrique du Nord. Les élites potentielles sont sur le point d’être récupérées par le Département d’État en France et couvées pour jouer un rôle dans la France future conçue par les Américains : « Nous développerons aussi de nouveaux outils pour identifier, apprendre de, et influencer les futures élites françaises. »
Comme nous étendons les opportunités d’échange et de formation pour la jeunesse de France, nous continuerons à nous assurer absolument que les échanges que nous soutenons soient tournés vers l’intégration. Nous construirons sur les réseaux de jeunesse existant en France, et en créeront de nouveaux dans le cyberespace, connectant les futurs dirigeants de la France les uns aux autres dans un forum dont les valeurs aideront à façonner – les valeurs de groupe, de respect mutuel, et de dialogue ouvert. [6]
Ici, Rivkin souligne quelque chose au delà d’influencer les Musulmans de France. Il déclare qu’une partie significative du programme sera dirigée vers l’éducation de la jeunesse française, des élites potentielles, par les idéaux américains sous la façade des idéaux français. Le Département d’État Américain et leurs entreprises alliées et les ONG alliées ont l’intention de « façonner leurs valeurs. » Le programme mondialiste pour la France est clairement énoncé comme étant la ré-éducation de la jeunesse française. L’on penserait que c’est le rôle d’abord du gouvernement français, de l’Église Catholique et de la Famille ; ces deux dernières institutions en particulier. Les bureaucrates américains et leurs acolytes stupides recrutés parmi les professions libérales vont reformuler les nouvelles « valeurs françaises. »
Comme dans les États qui ont été choisis pour « les Révolutions de Velours » comme élément de la stratégie qui comprend la fixation des limites politiques. Comme Hillary Clinton l’a récemment déclaré à propos du type d’État que l’Establishment Américains souhaite voir émerger après Kadhafi, la nouvelle Libye devrait être une démocratie intégrante, ouverte à toutes les opinions, aussi longtemps que ces opinions signifient un engagement envers « l’égalité » et « la démocratie » ; en d’autres mots, la liberté est donnée en Libye, aussi longtemps que la liberté ne s’étend pas au delà de la définition américaine de celle-ci. Et si quelqu’un franchit les limites de la démocratie acceptable, les bombardiers américains sont dans les starting blocks. Dans le contexte de la France, cependant, il est clair que la limite de la politique française les diktats mondialistes ne peuvent pas supporter tout élément de la soi-disant « xénophobie » (sic), ce qui dans le contexte d’aujourd’hui inclurait aussi un retour à la politique de grandeur de De Gaulle. D’où le fait que « la Tactique 5 » déclare :
Cinq, nous continuerons notre projet de partage des meilleures pratiques avec les « young leaders » (jeunes élites) sur tous les plans, y compris les jeunes dirigeants politiques de tous les partis modérés afin qu’ils aient les boîtes à outils et des formateurs pour aller de l’avant. Nous créerons notre formation de soutien et des programmes d’échange qui enseignerons la valeur durable d’une intégration de grande ampleur aux écoles, aux groupes de la société civile, les conseillers politiques, et les politiciens locaux. [7]
Rivkin propose un programme pour former les futurs dirigeants politiques et civiques de la France. Alors que les programmes des ONG soutenues par le gouvernement américains, telles que le National Endowment for Democracy – étaient ostensiblement conçus pour développer des programmes et des stratégies entiers pour les partis politiques dans « les démocraties en émergence, » tels que les États de l’ex-bloc Soviétique – peuvent être justifiés par le manque d’un héritage politique dans ces pays de démocratie libérale, la même raison ne peut pas être utilisée pour justifier l’ingérence américaine dans la politique française.
À cette fin, Rivkin déclare qu’on fournira aux 1,000 professeurs de langue anglaises employés dans les écoles françaises, le matériel de propagande nécessaire pour inculquer les idéaux désirés dans les élèves français : « Nous fournirons aussi les outils pour enseigner la tolérance au réseau de plus de 1,000 étudiants d’Université qui enseignent l’Anglais dans les Écoles Françaises chaque année. »
Le programme de longue portée sera coordonné par le « Minority Working Group » (Groupe de Travail sur les Minorités) en tandem avec la « Youth Outreach Initiative. » l’un des problèmes surveillés par le Groupe sera la « baisse du soutien populaire pour les programmes et les partis politiques xénophobes. » Ceci afin de s’assurer que le programme marche comme il devrait pour bloquer le succès de tout parti « extrême » ou « xénophobe » qui pourrait défier la mondialisation.
Rivkin clarifie la nature subversive du programme en déclarant : «Alors que nous ne pourrons jamais réclamer le crédit de ces développements positifs, nous concentrerons tous nos efforts à la réalisation de ces activités, décrites plus hauts, que nous impulserons, pousserons, et stimulerons le mouvement dans la bonne direction. »
Quelle serait la réaction si le gouvernement français, à travers son ambassade à Washington, entreprenait un programme pour changer radicalement les USA en accord avec « les intérêts nationaux français, » inculquant par un « programme de séduction agressif » se concentrant sur la jeunesse, « les idéaux français » sous le couvert des « idéaux américains sur les droits de l’homme. » Quelle serait la réponse de l’administration américaine, si on découvrait que le gouvernement français essayait aussi d’influencer les attitudes des Afro-Américains, des Natifs-Américains, et des Latinos ? Quelle serait la réaction officielle des États Unis, si l’on découvrait que les éducateurs de langue françaises dans les écoles et les universités américaines essayaient d’inculquer aux élèves américains des idées au service des intérêts français ?
La réaction plausible peut être déduite de la réponse américaine à la « conspiration soviétique », quand le Sénat et les Comités du Congrès ont été établis pour enquêter sur quiconque même vaguement était associé à l’URSS. Donc, qu’y a t’il de différent ? Les USA perpètrent un programme de déstabilisation dans les intérêts de son élite patronale mondialiste, à la place des intérêts de l’URSS ou du communisme. Ce n’est pas comme si les USA avaient eu tant d’héritage culturel que cela pour qu’ils puissent se présenter devant n’importe laquelle des nations européennes, sans parler de la France, comme le parangon du bon goût et du raffinement artistique sur laquelle une identité nationale puisse être construite. Dans cette affaire, il s’agit plus de déconstruction.
Notes
1. C. Rivkin, “Minority Engagement Report,” US Embassy, Paris, http://www.wikileaks.fi/cable/2010/01/10PARIS58.html
2. G. Pascal Zachary, The Global Me: Why Nations will succeed or Fail in the Next Generation (New South Wales, Australia: Allen and Unwin, 2000).
3. Rivkin.
4. K. R. Bolton, “The Globalist Web of Subversion,” Foreign Policy Journal, February 7, 2011, http://www.foreignpolicyjournal.com/2011/02/07/the-globalist-web-of-subversion/
5. Rivkin.
6. Rivkin.
7. Rivkin.
Troisième partie
Le rôle du multiculturalisme dans le programme mondialiste
Beaucoup de buts néfastes ont été imposés sous la bannière du multiculturalisme et des slogans tels que « l’égalité » et « les droits de l’homme. » Comme « le slogan de la démocratie » a été utilisé pour justifier les États bombardiers à travers l’histoire récente, ces slogans ont souvent servi comme rhétorique pour clamer les belles intentions tout en dissimulant les buts de ceux motivés par peu voir rien d’autre chose que le pouvoir et l’avidité.
L’on pourrait penser à la manière par laquelle le problème des Uitlanders a été agité pour justifier les guerres Anglo-Boers dans le but de s’emparer des richesses minières de l’Afrique du Sud, pour le bénéfice de Cécil Rhodes, Alfred Beit (Cecil Rhodes), et les autres.
Une question similaire a été soulevée à notre époque, sous le nom de « la lutte contre l’Apartheid, » et tandis que que le monde se réjouissait de la prise du pouvoir de l’ANC, la réalité fut que les Africains n’en ont pas profité matériellement d’un iota, mais les parastatals, ou les entreprises publiques sont en train d’être privatisées afin qu’elles puissent être vendues au capitalisme mondial. Quand le patriarche du capitalisme Sud-Africain, Harry Oppenheimer, dont la famille était un ennemi traditionnel des Afrikaners, est mort en 2000, Nelson Mandela lui fit une éloge de la sorte : « Sa contribution pour l’édification entre les milieux d’affaires et le nouveau gouvernement démocratique dans cette première période de démocratie est absolument inestimable. » [1]
La « démocratie » qu’Oppenheimer et les autres ploutocrates en lien avec l’ANC ont crée en Afrique du Sud est la liberté pour le capital mondial d’exploiter le pays. Mandela déclara le résultat de cette « longue marche vers la liberté » en 1996 : « La privatisation est la politique fondamentale de l’ANC et le restera. » [2] En commentant la privatisation du service municipale de fourniture d’eau de Johannesburg, qui appartient maintenant à l’entreprise française Lyonnaise des Eaux, l’ANC émit des déclarations affirmant que : « Eskom est l’une des entreprises semi-publiques « les parastatals » crées pendant l’époque de l’Apartheid, que le gouvernement démocratiquement élu a privatisée afin de lever de l’argent. » [3] C’est le même résultat que l’Afrique du Sud qui a été réalisé par la « libéralisation » des matières premières kosovares au nom de la « démocratie » et au nom des droits des Musulmans sous la domination serbe, alors que les autres Musulmans sous leur propre domination sont poussés à la soumission par les bombardements des USA et par ses alliés.
Les buts du capitalisme mondial
La nature de la dialectique mondialiste a été expliquée de façon particulièrement convaincante par Noam Chomsky :
Voyez, le capitalisme n’est pas fondamentalement raciste – il peut utiliser le racisme pour ses buts, mais le racisme n’est pas un de ses piliers. Pour résumé, le capitalisme veut que les gens soient des rouages interchangeables, et les différences parmi eux, telles que sur la base de la race, ne sont pas habituellement fonctionnelles. Je veux dire, qu’elles peuvent être importantes pendant une période, comme si vous vouliez une main d’œuvre surexploitée, mais ces situations sont l’anomalie. Sur le long terme, vous pouvez vous attendre à ce que le capitalisme soit antiraciste – car il n’est pas anti-humain. Et la race est en réalité une caractéristique humaine – il n’y a aucune raison pour laquelle la race devrait être une caractéristique négative, mais c’est une caractéristique humaine. Donc en conséquence les identifications basées sur la race interfèrent avec l’idéal de base que les gens devraient être utilisables simplement en tant que consommateurs et producteurs, des rouages interchangeables qui achèteront toute la merde qui est produite – voilà leur fonction ultime, et les autres propriétés qu’ils pourraient avoir sont d’aucunes portées, et habituellement en nuisance. [4]
La déclaration de Chomsky exprime avec acuité la situation dans sa totalité.
La France comme un laboratoire social de la mondialisation
L’offensive de Rivkin est la dernière d’une longue ligne de programmes pour saper l’identité française, la France est un paradoxe, combinant les valeurs cosmopolites de la Révolution bourgeoise de 1789 par un traditionalisme et nationalisme obstiné, que les mondialistes appellent « xénophobie. » Il s’est manifesté même par de petites manières tels que l’obligation légale donnée aux fonctionnaires et aux politiciens français de parler seulement en Français dans les médias étrangers, peu importe leur connaissance de tout autre langue ; ou la résistance répandue en France aux Mac Donald et à Disney World.
La France, comme la plupart du reste du monde, cependant, mène une bataille culturelle en voie d’être perdue contre la mondialisation. L’éditorial de Jeff Steiner « les Américains en France, » raconte la manière par laquelle les Français ont résisté un temps à l’ouverture de la franchise américaine de fast food en tant « qu’une partie d’une invasion culturelle américaine. » Steiner écrit :
… Cela semble être une chose du passé, que les Mac Donald soient donc devenus un élément de la culture française qui n’est plus du tout considéré comme une importation américaine, mais comme pleinement Français. En résumé, les Mac Donald ont cru en France comme dans beaucoup de pays.
J’ai été à quelques Mac Donald en France et, mis à part un seul à Strasbourg qui de l’extérieur semble s’intégrer au style architectural traditionnel alsacien, tous les Mac Donald en France que j’ai vu ne sont pas différents de leurs homologues américains.
Oui,il y a toujours ceux qui vouent toujours aux gémonies Mc Do (ils sont maintenant un très petit groupe et largement ignorés) comme le symbole de l’Américanisation de la France et qui voient aussi ce phénomène comme la perte par la France de son identité gastronomique. Le menu dans les Mac Donald français est presque une copie conforme de ce que vous pourriez trouver dans n’importe lequel des Mac Donald aux États Unis. Cela m’a semblé très frappant et bizarre le fait que je pouvais commander comme je le ferais aux États Unis, c’est en Anglais, avec les étranges prépositions françaises intercalées.
Pour dire la vérité, les Français qui mangent aux Mac Donald s’y sentent autant chez eux que les Américains pourraient l’être. [5]
Cet exemple apparemment trivial est en fait d’une importance immense dans la démonstration et le spectacle de la dynamique de comment une culture aussi forte que celle de la France – jusqu’à récemment une Nation immensément fière – peut succomber, surtout sous la pression du marketing envers les jeunes. C’est une étude de cas par excellence de la standardisation qu’implique la culture d’entreprise américaine. C’est ce que l’élite mondialiste désire à une échelle globale, jusqu’au point de ce que l’on mange.
Il est notable que l’avant garde de la résistance aux Mac Donald soit venue des agriculteurs, un segment traditionaliste de la population de l’Europe qui devient de plus en plus une anomalie et sous le régime mondialiste deviendra des espèces en voie d’extinction puisque l’agriculture cédera la place à l’agrobusiness.
Étant donné le statut de la France en Europe et sa tendance historique à maintenir sa souveraineté en opposition aux intérêts américains – même très récemment avec son opposition à la guerre en Irak – la France reste un des quelques points d’achoppements du mondialisme en Europe. Un souci de plus est que les Français pourraient utiliser leur « xénophobie » opiniâtre aux urnes et éliront un parti férocement anti-mondialiste, comme reflété dans les hauts et les bas du Front National, qui s’oppose à la fois à la mondialisation et aux privatisations.
Voilà une raison majeure du programme de grande portée subversif et interventionniste d’assimiler les Musulmans à la société française, qui transformerait radicalement la conscience française pour être plus profondément cosmopolite. L’intention est assez claire dans les documents d’ambassade de Rivkin, où il est déclaré que l’Ambassade surveillera les effets du programme de « séduction » sur la « baisse du soutien populaire pour les partis et les programmes politiques xénophobes. »
Contre la « xénophobie » de la France, l’étude de R.J Barnet et R.E Müller issus de l’entreprise mondiale Global Reach, [6] basé sur les interviews des dirigeants d’entreprise, montre que les élites d’affaires françaises cherchent depuis longtemps de saper les fondations de la tradition française. Jacques Maisonrouge, Président de la World Trade Corporation « aime relever que ‘À bas les frontières,’ un slogan étudiant révolutionnaire du soulèvement de l’Université de Paris en 1968 – dans lequel certains de ces enfants étaient impliqués – est aussi un slogan de bienvenue d’IBM. [7]
Maisonrouge affirmait que les « Managers Mondiaux » (voilà comment Barnett et Muller appellent les dirigeants des entreprises) croient qu’ils rendent le monde « plus petit et plus homogène. » [8] Maisonrouge décrivait avec approbation les chefs d’entreprises mondiaux comme « des professionnels de carrière internationaux, détribalisés. » [9] C’est la « détribalisation » qui est la base « d’une culture du consommateur mondial » et qui exigeait de créer plus efficacement une économie mondiale.
Paris est déjà un centre cosmopolite et donc idéal comme prototype de la « ville mondiale » du futur. Dans les années 1970, Howard Perlmutter et Hasan Ozekhan du Programme des Institutions Mondiales de la Wharton School of Finance ont préparé un plan pour une « ville mondiale. » Paris a été choisie en ce but. Le Prof. Perlmutter était un consultant pour beaucoup de ces entreprises. Son plan a été commandé par l’agence de planification du gouvernement français. Perlmutter prédisait que les villes deviendraient « des villes mondiales » pendant les années 1980.
Pour Paris, cela exigeait « de devenir moins Française » et de subir « la dénationalisation. » Ceci, disait-il, exige « un changement psycho-culturel de l’image d’impression traditionnelle de ‘xénophobie’ qui semble émaner des Français. » Les parallèles avec le programme actuel de Rivkin sont apparents. Perlmutter suggérait que la meilleure façon de débarrasser la France de son nationalisme était d’introduire le multiculturalisme. Il défendait « la mondialisation des évènements culturels » tels que les festivaux internationaux de rock, comme un antidote à « la culture ouvertement nationale et parfois nationaliste. » [10]
La destruction de « la culture ouvertement nationale et parfois nationaliste » de la France est le motif que Rivkin cherchait à favoriser de plus forts liens entre Hollywood et l’industrie de la culture française. [11] Rivkin connaît la valeur du divertissement dans la transformation des attitudes, surtout parmi les jeunes. Après avoir travaillé en tant qu’analyste financier d’entreprise à Salomon Brothers, Rivkin a rejoint la Jim Henson Company en 1988 en tant que directeur de planification stratégique. Deux ans plus tard, il était fait vice-président de la compagnie.
La Jim Henson Company produit Sesame Street, dont les mignonnes petites poupées répondaient à un ordre du jour mondialiste bien calculé pour toucher les petits enfants. Lawrence Balter, professeur de psychologie appliquée à l’Université de New York, écrivit que Sesame Street « présentait aux enfants une grande variété d’idées, d’information, et d’expériences sur des sujets divers tels que la mort, la fierté culturelle, les relations raciales, les handicapés, le mariage, la grossesse, et même l’exploration spatiale. » Les séries ont été la première à employer des chercheurs en éducation, par la formation d’un Département de Recherche. [12] Sesame Street a reçu différents financements de la Fondation Ford, la Carnegie Corporation, et du Bureau Américain de l’Education. Il est intéressant de relever en passant que la Carnegie Corporation et la Fondation Ford financent aussi le Pacific Council on International Policy.
La création du consommateur mondial
Comme Chomsky l’a relevé, le capitalisme mondial considère l’humanité sous les termes de rouages interchangeables dans le cycle de la production et de la consommation. Le sommet de l’évolution humaine d’entreprise est la transformation en des « professionnels de carrière détribalisés, internationaux. Selon le journaliste financier G. Pascal Zachary, ces cosmopolites apatrides constituent une « aristocratie informelle globale » recrutés dans le monde entier par les entreprises, dépendant totalement de leurs entreprises et « peu du grand public, » une nouvelle classe plus entravée par les liens nationaux, culturels, ou ethniques. [13]
Barnett et Muller citèrent John J. Powers de Pfizer comme déclarant que les multinationales sont « les agents du changement, socialement, économiquement, et culturellement. » [14] Ils affirmaient que les dirigeants mondiaux considèrent « le nationalisme irrationnel » comme inhibant « le libre flux du capitale financier, de la technologie, et des biens sur une échelle mondiale. » un aspect crucial du nationalisme est « les différences dans les attitudes psychologiques et culturelles, qui complique l’oeuvre d’homogénéisation de la terre en une unité intégrée… Le nationalisme culturel est aussi un sérieux problème parce qu’il menace le concept de Centre de Shopping Mondial. » [15]
Ce « nationalisme culturel » est décrit par Rivkin et tous les autres partisans du mondialisme comme de « la xénophobie, » à moins que « la xénophobie » puisse être utilisée au service d’une aventure militaire quand les pots de vin, les embargos et les menaces ne ramènent pas un État réticent dans la ligne, comme dans les cas de la Serbie, de l’Irak, et peut être bientôt, de la Libye. Alors l’élite mondialiste américaine et leurs alliés deviendront « les patriotes. »
Barnet et Muller citent A.W Clausen quand il dirigeait Bank of American, comme déclarant que les différences nationales, culturelles, et raciales créent des « problèmes de marketing, » se lamentant qu’il n’y ait « pas de telle chose qu’un marché uniforme, mondial. » [16] Harry Helzer, PDG de 3M a déclaré que les multinationales sont une « voix puissante pour la paix mondiale car leur allégeance ne va à aucune nation, aucune langue, aucune race, ou de croyance mais à l’une des plus nobles aspirations de l’humanité, que les peuples du monde soient unis dans un but économique commun. » [17]
Ces « nobles aspirations de l’humanité, » connus en d’autres cultures comme l’envie, l’avarice, et la dévotion à Mammon, ont pillé la terre, causé un déséquilibre économique globale, et fonctionné sur l’usure qui était considéré lors d’époques plus heureuses, comme un pêcher. Ces « nobles aspirations, » selon les paroles des entreprises, ont causé plus de guerres que tout dictateur « xénophobe », habituellement sous le nom de « la paix mondiale, » et de « la démocratie. »
La doctrine de Rivkin pour la France – qui selon le document fuité, doit être menée à bien d’une manière subtile – est un programme de déstabilisation de grande ampleur pour surtout transformer la jeunesse en des clones mondiaux privés d’identité culturelle, tout en pratiquant, à la manière Orwelienne, « la double pensée, » sous le nom de « multiculturalisme. »
Notes
1. “Mandela honours ‘monumental’ Oppenheimer”, The Star, South Africa, August 21, 2000, http://www.iol.co.za/index.php?set_id=1&click_id=13&art_id=ct20000821001004683O150279 (accessed September 27, 2009).
2. Lynda Loxton, “Mandela: We are going to privatise,” The Saturday Star, May 25, 1996, p.1.
3. ANC daily news briefing, June 27, 2001. See also “Eskom,” ANC Daily News Briefing, June 20, 2001, 70.84.171.10/~etools/newsbrief/2001/news0621.txt
4. Noam Chomsky, Understanding Power: The Indispensable Chomsky (New York: The New York Press, 2002), pp. 88–89.
5. J. Steiner, “American in France: Culture: McDonalds in France, http://www.americansinfrance.net/culture/mcdonalds_in_france.cfm
6. R. J. Barnet and R. E. Müller, Global Reach: The Power of the Multinational Corporations (New York: Simon and Schuster, 1974).
7. Global Reach, p. 19. For an update on Maisonrouge see: IBM, http://www-03.ibm.com/ibm/history/exhibits/builders/builders_maisonrouge.html
8. Global Reach, , p. 62.
9. Global Reach, ibid.
10. Global Reach, pp. 113–14.
11. “2010 France Country Dialogue,” PCIP, op. cit.
12. L. Balter, Parenthood in America: An Encyclopaedia, Vol. 1 (ABC-CLIO, 2000), p. 556.
13. G. Pascal Zachary, The Global Me (New South Wales: Allen & Unwin, 2000).
14. Global Reach, p. 31.
15. Global Reach, p. 58.
16. Global Reach, ibid.
17. Global Reach, p. 106.
Le projet Rivkin: Comment le mondialisme utilise le multiculturalisme pour déstabiliser les États souverains
Kerry Bolton
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