Le premier ministre Philippe Couillard est atteint d'un grand vide humain

Quand arrêtera-t-il de briser le Québec et les Québécois inutilement ?

Tribune libre

Hier, le premier ministre Philippe Couillard déclare publiquement à l'endroit de Greenpeace et des problèmes de certification de l'entreprise de papier journal Résolu, je cite: «J'aimerais ça vous entendre parler du monde ..». Noble parole !

Monsieur Couillard, mon premier ministre, êtes-vous capable de vous regarder dans le miroir, de réentendre vos propres paroles, de comprendre les conséquences de vos propres actions à titre de chef de gouvernement dont vos nominations, votre choix de l'austérité comme priorité gouvernementale ?

Dans votre interpellation de Greenpeace, nous comprenons qu'il ne faut pas seulement «parler du monde» en hypocrite, du bout des lèvres. Ce que vous dites, c'est qu'il faut se préoccuper des conséquences néfastes de ses décisions, surtout à l'endroit des personnes vulnérables, touchées directement. En fait, ne pas prendre des décisions à l'aveugle, dictées par des idéologies abstraites.

Monsieur Couillard, si l'on comprend votre grille d'analyse envers Greenpeace, il nous apparaît que vous êtes vous-même un adepte de décisions prises à l'encontre «du vrai monde». Souvenez-vous il n'y a pas si longtemps, vous avez recommandé aux hauts fonctionnaires du Québec qu'ils devaient se rompre à lire votre livre de chevet préféré, soit le livre «The Fourth Revolution»".

Vous avez illustré votre approche à l'aveugle et idéologique en nommant par népotisme l'incompétent Dr Bolduc à l'Éducation, l'ignorant Michael D. PENNER au poste de président du Conseil d'administration d'Hydro-Québec, le pas raffiné, le pas dégrossi Dr Barrette au plus important ministère de la Santé.

Mais Monsieur Couillard, diriger le Pays du Québec demande beaucoup plus de sensibilité, d'intuition et de «parler au vrai monde» et tenir compte de la psychologie humaine. Vous êtes à cent lieux du profil requis pour remplir dignement la fonction de premier ministre. Rappelez-vous du dicton de Mme Fugère, ma belle-mère: «Dans sa peau mourra le crapaud !».


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2015

    À la question: "Quand arrêtera-t-il de briser le Québec et les Québécois inutilement ?" Il n'arrêtera pas car il est aux ordres. Il n'est pas là pour réfléchir mais pour exécuter.Les suppliques sont absolument inutiles, il s'en moque éperdument.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2015

    Il souffre du complexe de Dieu, une caractéristique de beaucoup de médecins, nous raconte la littérature à ce sujet.
    Et nous en avions trois; il en reste deux. Ouf !

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2015


    Bien dit Monsieur Lachapelle,
    Et voici que l'ineffable maire Jean Tremblay rejoint Philippe dans sa lutte contre Greenpeace et ses « maudits » intellectuels. Tremblay devrait être accusé de grossiers mensonges par absence volontaire d'information (d'où vient l'argent de GP? De braves et pauvres gens comme moi et d'autres, pas du tout du « 1% »). Jean & Philippe, même combat, menant à l'appauvrissement tant monétaire que... hé oui! INTELLECTUEL.
    Ah ben ça alors ! Débarrassons-nous de ces personnages destructeurs. Enfin, dès qu'on le pourra. Patience. Mais ne recommençons pas les erreurs du PQ de 2013. Un nouveau PQ revigoré, mais aussi plus ouvert, plus inspirant. Le seul parti qui peut mener le Québec ailleurs qu'à la dérive. Que Couillard reparte dans quelque émirat, en « emportant » Barrette avec lui, s'il en a la force. ON se passera de ces médecins-là.
    Au plaisir, continuez la lutte, Monsieur Lachapelle.