Québec – Le député de Saint-Jérôme et chef de l’opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, ainsi que le député de Marie-Victorin et porte-parole en matière d’énergie et de ressources naturelles, Bernard Drainville, le député de Jonquière et porte-parole en matière d’environnement et de développement durable, Sylvain Gaudreault, et la députée de Vachon et porte-parole en matière de transports, Martine Ouellet, réitèrent l’opposition du Parti Québécois au projet d’oléoduc Énergie Est.
« Nous ne pouvons accepter le projet d’oléoduc Énergie Est. Ce sont les lois et les compétences fédérales qui ont préséance sur les lois du Québec, notamment en matière d’environnement et de finances. Engagés dans notre volonté de faire du Québec un pays, nous sommes contre le projet Énergie Est, qui nous sera imposé par les autorités fédérales en faisant fi de la volonté des citoyens quant à la protection de l’environnement, à l’acceptabilité sociale et aux retombées économiques. Ce projet n’est pas bon pour les Québécoises et les Québécois. Voilà un exemple concret de la séparation des compétences en vertu de la loi constitutionnelle de 1867 : les Québécois ne sont pas en mesure de faire un choix à propos d’un enjeu aussi décisif pour notre nation que celui du transport du pétrole, comme pour tant d’autres questions qui nous touchent directement. Nous ne souhaitons plus être locataires de notre territoire, mais bien propriétaires, et avoir tous les outils pour décider de notre destinée », a déclaré Pierre Karl Péladeau.
Le projet d’oléoduc Énergie Est consiste à faire transiter par le territoire québécois du pétrole destiné à l’exportation. « Même certains aspects fondamentaux du projet demeurent inconnus à ce jour, dont le tracé définitif et la construction d’un port pétrolier au Québec. De plus, les retombées économiques pour le Québec du projet Énergie Est seraient bien minces, en comparaison des risques environnementaux », a ajouté Bernard Drainville.
« Malgré une motion unanime que j’ai déposée le 6 novembre 2014, qui demandait au gouvernement d’assumer sa compétence en matière d’environnement, le gouvernement libéral a complètement laissé tomber sa responsabilité en n’exigeant pas le respect des lois québécoises en matière d’environnement, et en mettant sur pied un BAPE de façade », a poursuivi Sylvain Gaudreault.
De plus, nous assistons à une hausse du transport par train du pétrole destiné à l’exportation, ce qui est tout aussi inacceptable. « Depuis 2009, le nombre de wagons transportant du pétrole a décuplé, avec tous les risques qu’on connaît, sans que les Québécois se soient prononcés sur la question. C’est une autre preuve que le Québec n’est actuellement pas maître de son territoire », a affirmé Martine Ouellet.
« Que proposent le gouvernement libéral et la Coalition Avenir Québec pour faire valoir les intérêts des Québécois dans ce dossier? Comment pourront-ils empêcher qu’un tel projet soit imposé aux Québécois? », a demandé le chef de l’opposition officielle.
OLÉODUC ÉNERGIE EST
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