Le pouvoir du lobby LGBTQ+

14c6ab22aebc92b8e4824fcccf8e93ce

« Les citoyens paient avec leurs taxes des linguistes qui consentent à dégenrer la langue française, ce qui revient à en détruire son génie, sa beauté et sa capacité à définir le réel. »


 Ce lobby a été créé d’abord pour défendre les droits légitimes des gais et lesbiennes. Mais au fil des ans, il a été kidnappé en quelque sorte par le plus marginal des groupes, à savoir les transgenres. 


 L’influence hyperactive de ces derniers s’est répandue dans toutes les institutions et dans tous les secteurs d’activités. Pas étonnant que ces militants s’attaquent aussi à la langue qu’ils veulent dégenrer.







 L’Office québécois de la langue française (OQLF) a été créé en 1961 pour veiller à la correction et l’enrichissement de la langue parlée et écrite. En 1977, en votant la loi 101, le gouvernement péquiste a fait accroître la portée de l’organisme et en a renforcé l’autorité. Précisons que sa mission première est de préserver le français devant l’envahissement de l’anglais. 


 Or sous la pression du lobby LGBTQ+, l’OQLF s’est fait piéger. Il faut dire d’abord que ses fonctionnaires travaillent avec compétence et imagination pour nous offrir la bonne traduction de nouvelles expressions anglaises. On leur doit la création du mot « courriel », dédaigné longtemps par l’Académie française, qui a fini par l’accepter, mais trop tard en un sens, puisque les Français et le reste de la francophonie avaient déjà adopté le mot « mail ». 


 Exigences 


 Cela étant dit, mine de rien, l’OQLF a décidé de se plier aux exigences du lobby LGBTQ+ en dégenrant le français. C’est ainsi qu’il cautionne toutes les théories non scientifiques opposant sexe et genre, comme on le fait dans les pays anglo-saxons. 


 La Chambre de commerce LGBT du Québec, soutenue financièrement par l’OQLF, a trouvé une niche dans l’organisme et a réussi à l’instrumentaliser en imposant une transformation progressive de la langue française, qui se décline, on le sait, au masculin et au féminin. 








Découvrez À haute voix, une série balado sur les enjeux de la société québécoise contemporaine, par Denise Bombardier.





 Ainsi l’OQLF approuve-t-il en quelque sorte la rédaction bigenrée en proposant l’usage de termes qui combinent le masculin et le féminin. Par exemple, pour remplacer les mots frère et sœur, il propose frœur ou freureen et tancle pour désigner tante ou oncle. Ne reculant devant aucun obstacle ou aucune absurdité, l’OQLF suggère aussi qu’on remplace les pronoms ceux et celles par ceuzes et celleux et ils et elles par yels ou illes. 


 Les citoyens paient avec leurs taxes des linguistes qui consentent à dégenrer la langue française, ce qui revient à en détruire son génie, sa beauté et sa capacité à définir le réel. 


 Théorie 


 À l’UQAM, on enseigne depuis plusieurs années un français neutralisé grâce à des professeurs qui adhèrent à la théorie du genre dont les premières études ont été menées aux États-Unis dans les années 1960 et 1970. 


 Le gouvernement Trudeau est exemplaire en faisant preuve d’une tolérance sans réserve quant aux exigences transgenres. Le passeport canadien offre désormais trois options : homme, femme ou autre. 


 Face à ces offensives, qui cherchent à imposer à l’immense majorité des citoyens des diktats délirants dans le seul but d’accommoder un infime pourcentage de la population, que conclure ? Simplement qu’on refuse que le français au Québec soit piraté par un lobby.




-->