Le politiquement correct contre la démocratie

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La police de la pensée s’oppose à tout contrôle migratoire

Paul St-Pierre Plamondon a voulu cette semaine mettre en garde l’opinion contre l’irresponsabilité qui entoure le chemin Roxham.


Il a aussi rappelé qu’une société qui accueille davantage d’immigration qu’elle ne peut en intégrer connaîtra tôt ou tard des tensions. 


C’est une simple évidence. Il suffit de regarder ce qui se passe en Europe pour le constater. Les peuples européens veulent stopper l’immigration massive, mais échouent à le faire. 


Immigration


Seul le Danemark, social-démocrate, y parvient.


Quand les partis traditionnels ne prennent pas les problèmes causés par l’immigration massive au sérieux, de nouveaux partis émergent pour s’en emparer. Certains les qualifient de populistes ou d'identitaires. PSPP parle plutôt des extrêmes. 


Au-delà de ces termes, qui sont tous inadéquats, on constatera qu’une société qui est bouleversée dans ses ancrages sociologiques se dérègle. 


Mais nul besoin de regarder vers l’Europe, alors que notre propre histoire en témoigne. 


À la fin des années 1960, l’anglicisation massive des immigrés italiens d’après-guerre a engendré la crise de Saint-Léonard. Il a fallu attendre la loi 101 de 1977 pour sortir vraiment de ces tensions, en rappelant les droits de la société d’accueil. 



  • Écoutez la rencontre Bock-Côté - Martineau avec Mathieu Bock Côté, chroniqueur blogueur au Journal de Montréal Journal de Québec au micro de Richard Martineau sur QUB radio : 



PSPP pourrait aller plus loin. Mais pour avoir calmement osé parler de l’immigration illégale autrement que de manière enchantée, on l’accuse actuellement de xénophobie, de racisme, même. 


À la radio fédérale, on l’interviewe sur le modèle du procès en sorcellerie. 


Le politiquement correct se déchaîne sur lui. 


Cela n’est pas surprenant. 


Mais c’est odieux.



Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.




Écoutez la chronique de Karine Gagnon, chroniqueuse politique au JDM et JDQ et aussi directrice adjointe de l'information au Journal de Québec au micro de Benoit Dutrizac sur QUB radio : 



PSPP


Encore une fois, sur ce sujet, on veut interdire toute réflexion critique en l’assimilant à un discours haineux. 


Cela nous rappelle que le politiquement correct, en plus d’être intolérant, est antidémocratique. Il prétend tracer le périmètre des débats acceptables et veut nous interdire d’en sortir.


Quant aux policiers idéologiques qui le servent, qu’ils viennent de la gauche radicale ou du fédéralisme mercenaire, ils abîment notre démocratie.