Au terme d’une assemblée générale extraordinaire (AGE), les quelque 150 membres de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) présentes ont voté majoritairement pour la reconnaissance de la prostitution comme un travail auquel consentent des femmes. Selon Wikipédia, « le travail peut être défini comme l'action, rémunérée ou non, de produire des biens et/ou des services à destination d'autrui ».
En ce sens, il m’apparaît pertinent de considérer la prostitution comme un travail, d’autant plus que la FFQ introduit la notion de « femmes consentantes » dans ses critères, une notion essentielle qui vient tracer la ligne cruciale entre la prostitution entre adultes et la prostitution juvénile où des mineures sont entrainées de façon tordue dans un commerce du sexe dont elles deviennent littéralement des esclaves sous le joug d’un proxénète qui les extorque sans pitié.
Depuis que le monde est monde que la prostitution entre adultes existe. La position de la FFQ ne vient que confirmer cette réalité contre laquelle toute forme de condamnation est peine perdue. Tant et aussi longtemps qu’il existera des femmes qui offriront leur corps en échange d’un montant d’argent, il y aura des hommes qui accepteront leur offre… Après tout, ne dit-on pas que la prostitution est le plus vieux « métier » du monde?
Plus de précisions sur la position de la FFQ...
journalmetro.com/actualites/national/1892693/la-prostitution-peut-etre-un-choix-admet-la-ffq/
Henri Marineau, Québec
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2 commentaires
Mayra Dionne Répondre
5 novembre 2018N’importe quoi cet article! Tant de faussetés..
1- La demande crée l’offre quant à la prostituition (R. Poulin). Il est donc faux de dire que « tant et aussi longtemps qu’il y aura des femmes offrant leurs corps, il y aura prostitution ». Quelle belle façon de se départir de toute morale et de culpabilité.
2- Non ce n’est pas un métier comme un autre. Normaliser la prostitution c’est accepter aussi que nos enfants considèreront un jour cela comme « normal ». Imaginez votre fille prostituée! Quelle joie!
3- Dans un contexte où la demande crée l’offre et non l’inverse, il faut accepter d’y voir une exploitation. Plus jeune est la prosttituée, plus elle sera payée. Ce pourquoi l’âge moyen pour une fille débutant dans la prostitution est de 14 ans (R. Poulin).
Appuyer la prostitution c’est donc accepter l’exploitation de la jeunesse. La FFQ succombe aux lobbies de l’industrie du sexe ($$$), permetttant aux gros machos d’encourager le tout. Il faut criminaliser les clients.
Jean Lespérance Répondre
5 novembre 2018Tout d'abord je tiens à rectifier un grand mensonge, la prostitution n'est pas un métier. La prostitution est un commerce qui n'a rien à voir avec les métiers. Dans un métier l'élément le plus important est l'expérience et plus les personnes sont âgées et expérimentées, plus elles ont de la valeur. Dans la prostitution, c'est l'inverse. Plus les sociétés sont en difficulté, plus elles tolèrent la prostitution. Si on veut éliminer la prostitution, il faut que la société soit organisée de manière à venir en aide aux personnes dans le besoin. Il faut que les besoins primaires essentiels d'une société soient satisfaits, nourriture, vêtements, logements doivent être à la portée de tous. Est-ce possible d'y arriver? Certainement mais dans la manière de concevoir nos sociétés c'est impossible d'y arriver. Sans l'unification des compétences et des connaissances, on ne peut y arriver. Si on veut construire quelque chose de grand, il faut un grand nombre de personnes, un petit nombre n'y arrive pas. Il faut apprendre à s'unir pour être plus efficace et cela dans tous les domaines. La vie est ainsi faite que l'être humain n'est pas fait pour vivre isolé, de la naissance à la mort nous avons tous besoin de nous entraider. Une vie de groupe bien organisée est un gage de succès, de protection contre les aléas de la vie quotidienne. Une commune est un groupe mais un groupe trop petit. Il faut que le groupe soit assez grand pour y trouver des compétences dans le plus grand nombre de domaines possibles pour être capable de satisfaire plus que les besoins essentiels. Il ne sert à rien de camoufler un mal ou de lui donner une légitimité quelconque, le mieux est de trouver un moyen de le prévenir, de l'endiguer et de l'enrayer. Les discussions oiseuses n'aboutissent à rien de concret.