Le nationalisme selon Trump

Le nationalisme se définit comme une « doctrine politique basée sur la protection des intérêts de la nation et la mise en avant des valeurs nationales »

Tribune libre

Règle générale, dans la plupart des dictionnaires, le nationalisme se définit comme une « doctrine politique basée sur la protection des intérêts de la nation et la mise en avant des valeurs nationales ».


Or, Donald Trump aura beau se proclamer « nationaliste », il m’apparaît clair que sa doctrine politique est basée sur la protection des intérêts d’une partie de la nation, à savoir les Blancs, voire les suprémacistes blancs.


Ce n’est pas par hasard que le président des États-Unis a été accueilli froidement à Pittsburgh lors de sa visite éclair à la suite de la tuerie dans une mosquée fauchant la vie de 11 personnes, la pire attaque antisémite de l'histoire du pays.


Depuis le début de son mandat, Donald Trump s’adresse à sa base militante partout où il se présente devant des milliers de partisans et jamais il n’est fait mention de rassembler l’ensemble de la nation américaine autour des valeurs nationales.


Donald Trump n’a rien d’un nationaliste. Donald Trump attise la haine par ses discours imprégnés de pugnacités. Donald Trump est un opportuniste qui sait où placer ses « œufs », à savoir dans le panier de ceux qui lui ont ouvert la porte de la Maison blanche, les partisans blancs de l’extrême droite.



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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