J’écoute les nouvelles à la télévision et je ne peux que constater que nous allons à la dérive, et ici il n’est pas question que du Québec mais bien de la société en général. Fermeture d’entreprise, perte d’emploi, coupure dans les retraites etc. Je vois aussi le premier ministre du Québec accélérer le processus du plan Nord afin de brader nos ressources naturelles, le premier ministre du Canada aller faire des courbettes devant les dirigeants Chinois. Il applaudit même que ces derniers soient grandement intéressés par le plan Nord. Ils envisagent même un marché de libre-échange avec la Chine, que va-t-il nous rester question emplois ? Nos entreprises vont continuer de fermer, nos ressources vont se faire dilapider et un jour, ce sera au tour des Chinois d’acheter des petits Québécois, des petits Canadiens, des petits Nord Américains…
Comment un gouvernement, autant le fédéral que le provincial, ne peuvent s’apercevoir du danger que cela représente, à moins de se foutre éperdument de notre avenir. La précipitation de John James Charest à nous lancer dans son projet du Grand Nord me rappel la saga du mont Orford, la vitesse à laquelle il désire conclure me donne une impression de coup fourré. Heureusement lors de cette dernière manigance, il y eu des gens du peuple pour se lever contre le projet, particulièrement Clémence Desrochers, dont son défunt père avait légué une bonne partie des terres protégées. Cela aura contribué à faire bouger les choses, à lever les foules venues lui prêter main forte, la population a réussi à renverser la vapeur. Espérons qu’il en sera de même avec le plan Nord, ne laissons pas John James Charest brader nos ressources, elles nous appartiennent en tant que peuple. Dans un contexte de perte d’emploi tel que nous connaissons, pourquoi n’y a-t-il pas nationalisation du projet, pourquoi doit-on laisser les autres se servir ?
Imaginez la création d’emploi que cela impliquerait, imaginez la fierté d’un peuple avec un projet d’une telle envergure, là, il (JJC) pourrait s’autoproclamer grand bâtisseur. Cela pourrait représenter un essor incroyable pour tous, le passé nous a d’ailleurs démontré que nous en étions bien capable, Hydro Québec en est le meilleur exemple, la baie James, mont Wrigth, tous ces grands barrages. Nous n’avions eu besoin de personne, que la compétence du Québec et des Québécois pour réaliser ces grandes constructions, des emplois bien payés, une relance de l’économie de la province, la fierté d’un peuple. C’est à nous de l’exiger, tout nous reviens de plein droit, nul autre que le peuple Québécois peut y prétendre. Exigeons ce qui nous est dû, les territoires du Grand Nord nous appartiennent ainsi qu’aux premières nations, que ce soit à nous d’y travailler, exploitons nous-mêmes nos richesses au lieu de nous faire exploiter.