Le fabuliste du caribou -- Le fumiste des Québécois

Le piège Jean-François Lisée

Une belle carrière l'attend à Ottawa

Tribune libre

Essayons de mieux comprendre l'énigmatique Jean-François Lisée, député de Rosemont, mon député, gentil garçon et fontaine d'idées. Arrêtons-nous à sa réplique à Marc Laviolette et Pierre Dubuc dans Le Devoir du 31 mai 2016. Il conclut sa réplique par les mots: « Car comme tout bon caribou, je sais choisir les chemins du succès. » Si Monsieur Lisée n'est pas prétentieux, il doit au moins répondre à la question: " De quels succès sa vie politique est-elle émaillée depuis sa première élection en septembre 2012 à titre de député à l'Assemblée nationale du Québec ? " S'il promet livrer la marchandise à compter d'aujourd'hui, pourquoi n'a-t-il rien livré dans le récent passé à titre de politicien ? Sa comparaison du peuple du Québec au comportement des troupeaux de caribous du Nord du Québec est très boiteuse. Disons qu'elle répond surtout à une approche poétique, difficilement plus. Il nous parle des caribous comme s'il les connaissait bien. Les caribous eux peuvent-ils nous parler de Jean-François Lisée ? Si on peut trouver gentil à première vue la comparaison du troupeau de caribous au peuple du Québec dans sa quête pour son indépendance, à quoi devons-nous comparer les flots salvateurs ou funestes qui peuvent entraver la migration du peuple du Québec vers son indépendance politique ? Ces flots qui entravent la quête démocratique du Pays du Québec ont un nom: le Gouvernement central du Canada et ses agents. C'est ce Gouvernement central du Canada lors du 2e référendum tenu le 30 octobre 1995 qui a faussé un exercice démocratique prévu selon les règles des lois du Québec. Tous savent que le différentiel de moins de 1% de voix qui a permi au NON de se déclarer vainqueur ( Radio-Canada, voix de Bernard Derome ) est une arnaque qui est synonyme de " vol de résultats ". Un recomptage aurait conclut à un résultat " nul " parce que trop entaché d'irrégularités réalisées par le Gouvernement central d'Ottawa. Revenons à notre "caribou en chef " qu'est Jean-François Lisée et à quelques points intéressants contenus dans sa réplique du 31 mai 2016. Il conclut son texte en revenant sur le discours de Lucien Bouchard livré le 12 mars 1996 devant la communauté anglophone au " Centaur ", je cite: « J’ai écrit ce discours et j’en suis fier. » Je relève trois points "incongrus" relatifs à ce discours au " Centaur " signé par le nègre Jean-François Lisée: 1. Moins de cinq mois après le référendum du 30 octobre 1995, les " perdants " personnifiés par leur PM, Lucien Bouchard, tentent de rassurer les " gagnants " personnifiés par la Communauté anglophone du Québec. incongruité: en quoi les "gagnants" ont-ils besoin d'être rassurés par les "perdants" ? Ils ont gagné même en trichant. incongruité: en quoi les "perdants" ont-ils besoin d'étaler devant les "gagnants" leur vassalité, leur esprit de colonisés ? Le fier rédacteur du discours n'a définitivement rien vu dans ces incongruités et au surplus, il en est fier. 2. Le discours de Lucien Bouchard est livré à 100% en anglais. Pourtant, 95% de ses auditeurs ou presque parle le français. Voici ce que Lucien Bouchard dit dans le 6e avant-dernier paragraphe de son discours, je cite: « And that's something to be proud of. We have here now, in a sense, a Francophonie. Close to 95 per cent of Quebecers can carry on a conversation in French. Accents vary. For most it's a first language, ...» incongruité: pourquoi Lucien Bouchard n'a-t-il pas livré son discours complètement en français si 95% de son auditoire comprend le français ? Ou bien, Lucien Bouchard agit en colonisé parlant la langue de son maître ou bien son chiffre de 95% est faux. 3. Une 3e incongruité est retenue pour illustrer que l'auteur Jean-François Lisée est un poète, un fin causeur. Sur le plan politique, il est un marchand d'illusions. Le sujet est, je cite dans le 13e paragraphe: « Yet when we look for the one thing that really binds us, that sets us apart from any other group on the planet, it is our attachment to Quebec. » C'est donc beau " notre attachement au Québec ". Cet "attachement au Québec" des anglophones du Québec est-il solide ? La réponse est NON et est fournie dans le texte 7 paragraphes plus bas. Voici le texte qui explique avec détails " l'attachement prioritaire des anglos-québécois au Canada ". Dans la bouche même de l'orateur-négociateur-Premier-ministre Lucien Bouchard: « As a sovereignist leader, I can tell you I find nothing surprising in the fact that a great number of anglophones would vote to remain in the federation where they have more friends and family, more economic ties, more shared history, a shared language and a far keener sense of belonging than do most francophone Quebecers. It was perfectly legitimate that they did so. Now obviously, I myself will never stop trying to convince more anglophone Quebecers to join the sovereignty movement. » incongruité: l'auteur Jean-François Lisée nous livre un texte en pleine contradiction où l'attachement des anglos-québécois est définitivement prioritaire envers le Canada. L'attachement des anglos-québécois au Québec contient malheureusement que des tapes sur l'épaule. On pourrait continuer à démontrer que le fier rédacteur du discours Jean-François Lisée est un politicien marchand d'illusions. En concluant, s'il persiste en politique, on lui prédit une fructueuse carrière à la Chambre des communes d'Ottawa.



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22 commentaires

  • François A. Lachapelle Répondre

    10 juillet 2016

    @ Michel J. Dion
    JFL est un miroir aux alouettes ! Le gentil garçon JFL vous plaît. Les goûts ne sont pas discutables. Cela n'en fait pas pour autant un politicien efficace en marche vers l'indépendance du Québec.
    JFL est habile pour poser des lapins aux autres concurrents dans la course à la direction du PQ. JFL a des idées mais présente aucune réalisation politique depuis son élection en septembre 2012. Pour le bénéfice des lecteurs, pouvez-vous nous citer les réalisations politiques de JFL ?
    JFL est un individualiste comme Lucien Bouchard mais il n'est pas un homme d'équipe. Je ne connais pas beaucoup de collègues députés(ES) qui l'appuient.
    Monsieur Lisée est mon député dans Rosemont. Il est très affable. Reconnaissons qu'il a hérité du travail de Louise Beaudoin qu'il entretient bien sans plus.
    Comme Ministre de la métropole dans l'équipe Marois, qu'a-t-il fait après l'élection 2012 pour améliorer le score du PQ sur l'île de Montréal ? Le PQ a rien gagné; en 2014, il a perdu le comté Ste-Marie St-Jacques aux mains de QS.
    Vous dites que JFL fait peur ce qui expliquerait la majorité des commentaires défavorables à son endroit sur Vigile. Je vous donne raison. Il fait peur parce qu'il n'est pas la personne adéquate pour prendre la direction du PQ en 2016.
    Le portrait de famille des 5 candidats est peu reluisant sauf pour le plus jeune, Paul St-Pierre Plamondon. Cloutier est inclusif ( charte des valeurs ), Ouellet a laisser faire le contrat avec Pétrolia en 2014, Hivon doit bien s'entourer pour voir plus grand que son bon dossier "le droit de mourir" et Lisée est individualiste et non solidaire.
    On dirait que le problème du PQ est plus généralisé au manque de stratégie de la direction. Espérons que le choix des membres dont je suis sera le bon.

  • Luc Archambault Répondre

    9 juin 2016

    @ Normand Paiement, 8 juin 07h55
    Je vous cite :
    Est-il ABSOLUMENT nécessaire qu’un parti politique (ou une « Coalition démocrate multipartite ») prenne le pouvoir pour déclencher un référendum ?
    OUI, c'est absolument nécessaire, puisqu'il faut...
    - d'une part amender la loi sur les référendums, pour obliger le Canada à respecter les lois du Québec ; pour obtenir la protection et la surveillance de l'ONU ou de pays tiers... ; pour décider de la question ; pour que la direction des élections organise le vote, etc... Un référendum ne peut être déclenché que par l'ANQ...
    - d'autre part, pour ensuite voter les lois utiles découlant de la décision prise par référendum...
    ... une initiative citoyenne ne suffirait-elle pas... L’idée étant évidemment de court-circuiter les partis actuels, dont je doute personnellement qu’ils aient la volonté de soumettre à la population un programme de rupture avec « la gouvernance collabo » aux élections de 2018...
    Si une initiative citoyenne devait suffire, c'est qu'elle serait suffisamment puissante pour supplanter les partis, les obliger à respecter la volonté citoyenne... Donc... nul besoin de court-circuiter les partis, suffit qu'une volonté citoyenne surgisse, pour les OBLIGER à respecter la dite VOLONTÉ...
    Facile, si nous voulons une UNION multipartite autour d'un Programme COMMUN d'État démocratique républicain, SUFFIT de refuser de voter pour les partis qui refusent l'UNION... les partis qui refusent l'UNION ne pourrons pas prendre le pouvoir...

  • Normand Paiement Répondre

    8 juin 2016

    Messieurs,
    Vos commentaires et vos réflexions m'inspirent les questions suivantes:
    • Est-il ABSOLUMENT nécessaire qu'un parti politique (ou une «Coalition démocrate multipartite») prenne le pouvoir pour déclencher un référendum?
    • Autrement dit, est-ce qu'une initiative citoyenne ne suffirait pas pour inviter le «Peuple Souverain du Québec» à trancher une bonne fois pour toutes (que ce soit au moyen d'un référendum ou d'une pétition) la question de savoir si les Québécois rejettent ou non la Constitution canadienne et s'ils veulent ou non que le Québec devienne un pays indépendant?
    L'idée étant évidemment de court-circuiter les partis actuels, dont je doute personnellement qu'ils aient la volonté de soumettre à la population un programme de rupture avec «la gouvernance collabo» aux élections de 2018...
    Merci d'éclairer ma lanterne!
    Normand Paiement

  • Michel J. Dion Répondre

    7 juin 2016

    _____________________________________________________________
    C'est vraiment le texte le plus ridicule que j'ai vu sur Vigile depuis des années. Ce texte - si on peut l'appeler ainsi - démontre la frustration maladive d'un auteur qui prend un plaisir machiavélique à tirer à boulets rouges sur un candidat à la course à la chefferie. Aucun argument, seulement des attaques simplistes dignes des qualités de l'auteur. Je me demande quels intérêts vous avez à faire de tel papier... On vous paie pour abattre un concurrent sérieux..? Pour qui travaillez-vous ? En tout cas, pour que vous vous en preniez à Lisée de la sorte, il vous fait vraiment peur... c'est signe qu'il est aimé, apprécié, et compris. La finesse intellectuelle et la vision politique juste de Lisée en dérangent plus d'un. Moi il me plait !

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2016

    Marcel Haché :
    «@ Gilles Verrier.
    Ne sous-estimez vous pas l’immense fatigue canadian, une vulnérabilité certaine, s’il fallait que des indépendantistes s’installent au gouvernement de Québec et qu’ils prennent les moyens pour demeurer au Pouvoir...»

    La vulnérabilité canadian ? Pour certains (Vigile ?) le Canada est promis à l'implosion sous le poids de ses propres contradictions (économiques), ce qui laisserait le champ libre à l'indépendance du Québec. J'ai déjà exprimé des réserves à ce sujet. Je ne crois pas que le Canada - tradition anglo saxonne de domination - lâchera prise.
    Deuxièmement. Le Québec est dépossédé de son État. Le retour de la liberté relative qui a permis l'émergence d'une énergie nationale plus décomplexée pendant quelques années (la révolution tranquille) n'est pas prévisible. Au contraire, l'État du Québec est plus que jamais dépossédé. Pour ne pas trop allonger ma réponse, je prendrai l'affaire Michaud comme le symbole fort de cette dépossession. Cette affaire, qui ne se limite pas à une bévue de l'AN, représente le point d'orgue de la soumission de la classe politique - tous partis politiques confondus - au sionisme et au multiculturalisme-mondialisme (nationalisme civique). Par leur vote anti-national et anti-indépendance, les députés rejetaient dans un même geste le nationalisme organique que défendait M. Michaud en l'associant à l'antisémitisme. Vous connaissez la suite pitoyable et qui perdure. Que la députation péquiste soit exemptée de rendre de vrais comptes à cet égard prépare les prochaines trahisons.
    Par conséquent, je pense que trop de militants sont désespérément peu exigeants, se laissent séduire facilement par des chefs - ou prétendus tels. À ce stade historique, l'occasion doit être saisie de poser des exigences de vérité et de clarté. Pas tant sur la mécanique mais sur les fondamentaux du rapport du Québec avec le Canada.

  • Luc Archambault Répondre

    6 juin 2016

    @ Jean Brilland, 6 juin 09h50
    « ... remettre l’État [ du Québec ] sur ses rails, une condition oh combien importante pour nous donner les moyens de nos ambitions ! »
    Allez dire ça à De Gaulle et à la Résistance en juin 1940... !?
    Au contraire, il fallait le faire dérailler l'État de gouvernance collabo, non pas « lui donner les moyens de ses ambitions »... il fut question faire sauter les trains... rails avec... c'est l'État collabo qui remettait les trains sur les rails, non pas les LIBÉRATEURS de Peuple...
    Il fallait faire s'effondrer le cours normal des choses autocrates pour que s'effondre l'État de clair déni démocratique collabo... et que naisse ensuite un État doté de TOUT CE QU'IL FAUT pour se développer, non pas une fraction de ce qu'il lui faut...
    Toutes choses égales par ailleurs... il n'est pas question de faire sauter des trains... mais à tout le moins de ROMPRE avec la gouvernance collabo... pour être tout bêtement congruent face au Peuple, pour être tout bêtement logique, démocratique...
    Nous disposons de TOUT ce qu'il nous faut... pour que Le PEUPLE renverser l'État du Canada dont il ne veut pas... du seul fait pour LUI, de Proclamer par référendum INVALIDE au Québec TOUT État qui tel l'État illégitime du Canada, n'a pas obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire des Québécoise,s ! OUI - NON
    Aussi simple que ça... c'est OUI ou c'est NON... on règle la question...
    Dans la foulée d'un OUI, le Peuple Proclame SEULE VALIDE au Québec la Constitution primordial de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec ! OUI - NON...
    Si c'est NON, le Canada est malgré tout INVALIDÉ au Québec à la face du Monde LIBRE... personne ne peut plus prétendre sérieusement le contraire... ce qui change tout. Ce qui oblige les canadianisateurs à assumer le fardeau de la preuve. Ce à quoi ils ont toujours échappé par notre propre faute, à savoir, avoir toléré que nos élites carburent indéfiniment à la gouvernance collabo...
    BASTA !
    On refuse de voter pour des partis qui refuse l'UNION autour d'un Programme COMMUN d'État qui ROMPT avec la gouvernance collabo et qui donne l'occasion au Peuple de trancher quand au statu quo ILLÉGITIME canadian...

  • Luc Archambault Répondre

    6 juin 2016

    @ Marcel Haché, 6 juin 19h39
    Je vous cite...
    « Pourquoi faudrait-il que Marine Le Pen s’engage à tenir référendum ET qu’elle invite ainsi Bruxelles (comme dans l’affaire Brexit) dans une affaire strictement française ? Il serait facile de tenir référendum après que Bruxelles se soit effondré, sinon du moins qu’il ait été sérieusement ébranlé… Même chose pour le régime canadian. »
    De UN, toutes choses égales par ailleurs, il faudrait que le FN s'engage à ne pas tenir un référendum... si vous voulez liséenniser le FN... ce serait absurde à sa face même...
    De DEUX, malgré tout ce que les Euro-exités en disent, la France est toujours un pays Souverain qui siège à l'ONU, que je sache, malgré l'Europe multinationale... Ce n'est pas le cas du Québec dans le Canada bi-national...
    Il faut suivre l'exemple de De Gaulle, ce n'est pas pour rien que l'Histoire lui a donné raison et a donné tort à la gouvernance collabo d'un État de clair DÉNI démocratique autocrate qui s'imposait sans le OUI référendaire du Peuple Souverain de France.
    On ne peut sous quelque prétexte que ce soit, à la fois mettre de l'avant la souveraineté de l'État du Peuple et à la fois participer à la NÉGATION de la Souveraineté démocratique constituante du Peuple... C'est soit l'un, soit l'autre, non pas les deux à la fois... Les deux à la fois ne peut que VALIDER l'État qui foule aux pieds la démocratie et ce qu'elle engage en terme de respect de la Souveraineté du Peuple...
    Depuis 257 ans c'est les deux... ça ne fonctionne pas... même si la gouvernance collabo nous a permis de survivre, de nous développer... Aujourd'hui elle ne sert qu'à VALIDER la dictature d'occupation canadian qui s'impose dans toutes les sphères de notre activité économique et politique, notamment dans des secteurs névralgiques qui BLOQUENT toute avancée décisive dans notre développement sociétal, politique, culturel, scientifique, sportif, artistique, économique, écologique et touristique.
    Nous avons perdu
    Nous avons perdu parce que nos élites citoyennes et politiques ont accepté l'irréconciliable et torve dualité collabo... schizophrénie collabo... à la fois une chose et à la fois son contraire... Nos élites ont échoué, parce qu'elles ont cru qu'il était possible de convaincre Le Peuple sans être congruent, sans être conséquent, sans être tout simplement logique.
    Il faut comprendre qu'on ne peut agir avec envergure dans l'État si nous ne sommes pas clairement des DÉMOCRATES, non pas aussi des partisans de la gouvernance collabo AUTOCRATE provincialiste...
    La défaite en 1980 était celle d'un parti au pouvoir... celle de 1995 aussi... le fait de prendre le pouvoir ne fait pas foi... Ce qui fait foi, c'est le fait de former un gouvernement collabo, qui à la fois gouverne Le Peuple en étant gouverné par une loi constituante qui n'est pas celle du Peuple, ce qui NIE la souveraineté constituante et politique du Peuple, et à la fois prétend mettre de l'avant la souveraineté de l'État. C'est juste contradictoire, impossible à réconcilier... ça ne peut pas fonctionner...
    Il faut REFUSER de former un gouvernement collabo provincialiste... il faut former un gouvernement de LIBÉRATION démocratique nationale qui va expédier les affaires courantes non sans engager un processus constituant à double Proclamation constituante... l'UNE qui proclame INVALIDE au Québec tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es et l'autre qui proclame SEULE VALIDE au Québec la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec.
    NOUS pouvons GAGNER
    Nous pouvons gagner un référendum portant sur l'État PRÉSENT du Canada dont ne veulent pas les Québécois,es, dont ne veulent pas ni les autonomistes, ni les souverainistes, ni même les fédéralistes-rénovateurs...
    Suffit donc de ROMPRE avec la gouvernance collabo... de faire l'UNION de nos forces démocratiques... autour d'un Programme COMMUN d'État... d'État... non pas un programme commun de gouvernance, plus à gauche ou plus à droite...

  • Marcel Haché Répondre

    6 juin 2016

    @ Gilles Verrier.
    Ne sous-estimez vous pas l’immense fatigue canadian, une vulnérabilité certaine, s’il fallait que des indépendantistes s’installent au gouvernement de Québec et qu’ils prennent les moyens pour demeurer au Pouvoir et, pour cela, qu’ils ne déplacent pas inutilement eux-mêmes le lieu du Pouvoir comme des ticounes.
    S’engager à tenir un référendum dans un temps donné, c’est déplacer le Pouvoir et, d’une certaine façon, c’est y renoncer. Les suites de 1980 et 1995 en témoignent.
    Nous (les indépendantistes) n’avons aucune chance si nous n’accédons jamais au Pouvoir. Il serait temps que nous distinguions entre Pouvoir et mandat, qui sont deux choses bien différentes.
    C’est ma conviction que c’est au Pouvoir qu’un parti peut obtenir ensuite un mandat…en particulier s’il s’agit d’un mandat aussi gigantesque que l’Indépendance. L’idée du Grand Soir est une idée scabreuse.
    Le référendum est un Boulet qu’il est inutile de traîner lors d’une conquête du Pouvoir.
    Autrement dit : si le F.N. de Marine Le Pen arrivait au Pouvoir, dès lors qu’elle serait la présidente de la France, quand bien même tout Bruxelles et Berlin feraient une guerre sourde à son gouvernement, il y aurait alors bien d’autres moyens à sa disposition (que le F.N. n’a pas en ce moment) qu’un référendum pour que Bruxelles s’effondre… et facilement. Pourquoi faudrait-il que Marine Le Pen s’engage à tenir référendum ET qu’elle invite ainsi Bruxelles (comme dans l’affaire Brexit) dans une affaire strictement française ? Il serait facile de tenir référendum après que Bruxelles se soit effondré, sinon du moins qu’il ait été sérieusement ébranlé… Même chose pour le régime canadian.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2016

    "Les forces du statu quo savent qu’elles ne peuvent obtenir un clair OUI des Québécois,es. Elles ne pourront pas « contenir » la Souveraineté démocratique constituante du Peuple en marche PROCLAMANT primordiale La DÉMOCRATIE, la PRIMAUTÉ de Sa Souveraineté démocratique constituante, dans l’UNION de TOUTES les forces démocratiques citoyennes et politiques du Peuple Souverain du Québec, de gauche à droite, dénonçant les forces néo-AUTOCRATES canadianisatrices..." Luc Archambault
    Je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué à comprendre dans ce paragraphe. Ca coule de source. Il s'agit maintenant que cette vérité soit répétée par le plus grand nombre et la plus grande diversité de citoyens possible.

    "Lisée fera de son mieux pour redresser le Québec dans le Canada « démocratique » et « respectueux de nos droits »... Cette fabrique d’illusions sur la nature du Canada qu’a toujours été le PQ se retournera une nouvelle fois contre nous, nous empêchera de rebondir au détour des tensions, désorientés, comme ce fut le cas au lendemain du référendum de 1995 et encore au lendemain de celui de 1980. "

    Gilles Verrier
    Ici, aussi ca coule de source. Avec toutes les fourberies du PQ depuis sa création, et le départ tout aussi soudain que surprenant de PKP, il ne fait point doute dans mon esprit que le PQ est devenu le parti qui nous retarde dans notre avancée pour et vers la création d'un pays. La conviction des députés n'est tout simplement pas là.
    Je termine en citant Verrier à nouveau (et invite les lecteurs à lire son dernier commentaire à L. Archambault):
    "Le pays du Québec naîtra dans un monde renouvelé ou pas du tout."

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2016

    Messieurs Archambault et Pomerleau,
    Le "talentueux" Lisé a été le conseiller de Bouchard durant la fusion forcée des villes et pour l’assassinat politique de Michaud. Il a beau présenter le plus beau projet d’État, l’homme sonne faux. Machiavel l’aurait certainement embauché pour l’exemple éloquent de ses calculs politiques.
    "Si Jean-François Lisée assumait des convictions profondes, il aurait quitté depuis longtemps le PQ. Car il lui est impossible en son for intérieur et avec l’acuité qu’on lui connaît de croire en l’avenir du parti dont le premier article est de faire l’indépendance." Denise Bombardier : http://www.journaldemontreal.com/2016/05/20/lisee-le-pyromane
    Pourtant, je suis d’accord avec Pomerleau, il est le seul qui propose de remettre l’État sur ses rails, une condition oh combien importante pour nous donner les moyens de nos ambitions! Et pourtant, il n’aura pas mon vote.
    J’ai vu une pléthore de politiciens caquistes et péquistes changer de camps lorsque le pouvoir leur était davantage accessible. Il offre toutes les couleurs de celui qui pourrait virer capot et offrir ses services à un Canada renouvelé. Aussi brillantes soient ses idées de l’heure, je vous rappelle qu’il fut conseiller à Pariseau et Bouchard, tous deux ayant échoué dans notre projet de faire du Québec un pays.
    Dans le contexte, nous n’avons plus de choix, nous devons consommer cette rupture avec le reste du Canada. Archambault a sur ce point complètement raison, nous n’avons jamais dit oui au Canada. Il y a une illégitimité de fond. Elle doit être libérée d’une façon ou d’une autre.
    Comment ?
    Un avenir bouillant se prépare.
    Des "forces telluriques" sont à l'oeuvre, et l’économie est à la veille de sombrer. Le décor changera, les fondations aussi.
    Alors, sera le temps pour les vrais indépendantistes de se lever et de faire du Québec un pays. D’ici là, ménageons notre monture.

  • Luc Archambault Répondre

    5 juin 2016

    @ Jean Claude Pomerleau, 5 juin 21h22
    Je comprends bien tout ce que vous invoquez dans votre littérature, mais vous ne convainquez que les convaincus... certainement pas moi...
    Je vous cite :
    Écarter le référendum pour le prochain mandat est impératif si on veut l’enlever du décor et revenir à l’État
    C'est sûr, pour « enlever du décor » le référendum il faut « l'écarter du prochain mandat »... comme tautologie, c'est congruent...
    Mais ça ne veut rien dire, ça ne dit pas pourquoi il faudrait écarter la tenue de TOUT référendum...
    Au fait, pourquoi ? Pourquoi doit-on continuer à priver Le Peuple Souverain du Québec de son droit radicalement démocratique de se prononcer sur l'État illégitime concret actuel du Canada qui s'IMPOSE au Québec sans OUI référendaire depuis la Conquête jusqu'à aujoud'hui en passant par 1982 ?
    Pourquoi faudrait-il se priver de l'occasion historique de RENVERSER le Régime usurpateur canadian ? Parce que la minorité canadianisatrice ne veulent pas de référendum de peur que ne s'en tienne un qui INVALIDERAIT le statu quo dont les Québécois,es ne veulent pas ?
    Parce que les sondages disent que les Québécois,es ne veulent pas de sondage référendaire sur la Souveraineté de l'État alors que les forces Souverainistes sont INCAPABLES de s'UNIR et de mobiliser 15% des Québécois,es souverainistes découragé,es par la division et l'inconséquence des forces souverainistes ? ( 50% du 30% qui ne se déplace plus pour voter ). C'est ça ?
    Qu'en est-il des sondages sur l'appui à la Constitution du Canada de 1982 ? Qu'en serait-il si l'UNION sous Coalition DÉMOCRATE multipartite était formée avec l'ON, QS, les Verts ? Qu'en serait-il si la CAQ, pour ne pas être avalée par le PLQ et la Coalition, joignait la Coalition ?
    Ne me dites pas que c'est impossible... pour que ce le soit, encore faudrait-il d'abord vouloir la faire pour en convenir ; encore faudrait-il mettre de l'avant un Programme COMMUN d'État conséquent, démocrate et républicain donc, et qui ROMPT avec la gouvernance collabo provincialiste pour qu'elle advienne, puisqu'elle ne peut se faire autour d'un Programme de gouvernance, plus à droite ou plus à gauche... provincialiste ou pas...
    Ce n'est pas de la littérature ça, c'est l'analyse du réel politique en fonction de stratégie d'État qui rend effective la souveraineté démocratique du Peuple... sans condition ni délai.
    La SEULE stratégie qui ait de l'envergure en démocratie, c'est ( toutes choses égales par ailleurs ) celle qu'a mise de l'avant Charles de Gaulle à compter de juin 1940 et jusqu'à sa mort ; non pas celle de PÉTAIN/Laval. Celle donc, qui refuse de participer à la NÉGATION de la souveraineté constituante du Peuple ; celle qui REFUSE de gouverner Le Peuple quand le gouvernement qui gouverne Le Peuple est gouverné par une loi constituante qui n'est pas celle du Peuple, qui n'est pas VALIDÉE démocratiquement par Le Peuple.
    Le RENVERSEMENT de l'État illégitime du Canada est seul en mesure d'opérer le « redressement » de l'État du Québec que vous appelez de vos voeux, et ce, sans délais, justement à cause de la donne démographique...
    - Démographique : une baisse de l’immigration nous condamne tout autant... à mois de n'accepter plus personne qui prête serment à la Couronne canado-britannique... « Dans le contexte elle nous condamne » OUI.
    Un référendum à double question constituante en 2019, règle la question...
    - Constitution primordiale (non pas provisoire) de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec adoptée par l'ANQ est OUI, le deuxième Acte constituant à poser, après que l'ANQ eut adopté la Proclamation de l'INVALIDITÉ de tout État qui n'a pas, tel l'État illégitime du Canada, obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es, permet de passer au vote référendaire à double proclamation constituante... sans délai...
    Au pire, la Constitution primordiale n'obtient pas le OUI du Peuple, mais l'État illégitime du Canada ne peut plus s'appliquer au Québec... c'est sa Constitution qui est transitoire... pas la nôtre...
    On la remet sur le métier... et on rapplique en 2023, après les élections... comme veut le faire JFL... que le Canada propose ou pas des Actes constituants d'un Fédération du Québec/Canada...
    Quel est le problème ?
    - Rien n'empêche ce faisant de faire en sorte que La Caisse de dépôt reçoive « les placements des particuliers (plutôt que de les voir gérés de Toronto). Ce qui devrait faire gonfler l’actif à 500 milliards à moyen terme. Et avec la création d’entités régionales, deviendrait un puissant levier pour tirer tout le Québec économique vers le haut. »
    « La souveraineté n’est pas un souhait mais, une somme. Elle survient quand les forces du statu quo ne peuvent la contenir. Elle est une affaire d’État. Et l’État se nomme dans l’agir. »
    Tout à fait...
    Et... il se trouve que... après 257 ans de patient et dur labeur, après 50 ans de Révolution tranquille, la somme est là, sous nos pieds... suffit d'agir... dans l'État... sans condition ni délai...
    Les forces du statu quo savent qu'elles ne peuvent obtenir un clair OUI des Québécois,es. Elles ne pourront pas « contenir » la Souveraineté démocratique constituante du Peuple en marche PROCLAMANT primordiale La DÉMOCRATIE, la PRIMAUTÉ de Sa Souveraineté démocratique constituante, dans l'UNION de TOUTES les forces démocratiques citoyennes et politiques du Peuple Souverain du Québec, de gauche à droite, dénonçant les forces néo-AUTOCRATES canadianisatrices...
    Suffit de mettre en Acte ce qu'engage le simple respect de la DÉMOCRATIE et de ce qu'elle ENGAGE...
    Cf : JFL fier partisan de la gouvernance collabo

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2016

    @ J-C Pomerleau
    Ce que vous ne dites pas c'est que Lisée fera l'économie de la vérité sur le Canada. Il entretiendra les illusions officielles du PQ concernant ce pays usurpateur et assimilateur. C'est ce que reproche Luc Archambault (avec raison) à Lisée et aux autres. Il cite Duceppe sur son admiration pour le Canada. Quant à l'auteur de l'article, il a bien démontré de quoi est capable l'homme qui a écrit le discours du Centaur. L'histoire du Canada est sortie des écoles, elle est aussi sortie de la politique. Cette opportune amnésie de ceux qui ne veulent pas voir la réalité en face nous reviendra comme un boomerang au moment critique. Et entretemps, Lisée fera de son mieux pour redresser le Québec dans le Canada «démocratique» et «respectueux de nos droits»... Cette fabrique d'illusions sur la nature du Canada qu'a toujours été le PQ se retournera une nouvelle fois contre nous, nous empêchera de rebondir au détour des tensions, désorientés, comme ce fut le cas au lendemain du référendum de 1995 et encore au lendemain de celui de 1980.
    On nous volera la prochaine initiative, près du but (si on se rend jusque là...), et il n'y aura pas d'autres conséquences que la perpétuelle déprime, ce qui n'est pas sans rappeler Sisyphe.
    @ Luc Archambault
    Une analyse fondée sur la vérité historique de notre situation, que vous revendiquez à juste titre chez les politiciens restera absente. Le mondialisme interdit désormais à un peuple d'avoir son histoire propre et enracinée. Ça s'appelle la rectitude politique (ou la dictature des minorités) et il faut la pratiquer pour être un «parti de gouvernement». Par conséquent, l'idée d'un référendum qui supposerait qu'un éclairage conséquent soit apporté sur les enjeux que vous évoquez tombe d'elle-même. Les conditions permettant la tenue en bon ordre d'un tel exercice ne pourront être réunies. Il ne faut pas pour autant cesser de répéter la vérité sur le Canada. Mais il semble bien que seuls des citoyens assez indépendants des partis politiques peuvent encore le faire, dans un climat où ce qu'ils disent est reçu dans l'incrédulité ou l'hostilité. Mais c'est le seul espoir éventuel de salut. Seule note positive au tableau, bien d'autres pays du monde (dont la France) voudraient bien retrouver leur souveraineté nationale. La Russie et la Chine, deux pays parmi quelques autres qui ont le poids nécessaire pour maintenir leur indépendance malgré tous les sarcasmes et toutes les pressions feront des émules. Ils en font déjà... C'est de ces horizons que peut nous venir la plus prometteuse inspiration. Le pays du Québec naîtra dans un monde renouvelé ou pas du tout.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    5 juin 2016

    @ Luc Archambault
    L'effectivité résulte de rapport de forces favorable. Tous le reste n'est que littérature, dont il faut se méfier pour tirer au clair une situation.
    Résumons :
    Écarter le référendum pour le prochain mandat est impératif si on veut l'enlever du décor et revenir à l'État :
    Lisée est le seul qui propose une stratégie d'État d'envergure pour répondre aux défis qui se posent pour le redressement national Un préalable pour bâtir le rapport de force.:
    - Démographique : baisse de l'immigration (aucun autre n'a le courage de l'aborder). La démographie c'est : «La ligne de flotaison » (F Braudel) «Le destin » (A Comte). Dans le contexte elle nous condamne.
    - Constitution provisoire pour préciser les contours concrets d'un État souverain : La Constitution de l'État du Québec (et non de province) aurait due être le premier acte du gouvernement souverainiste au pouvoir.
    - La Caisse de dépôt qui s'élargit pour recevoir les placements des particuliers (plutôt que de les voir gérés de Toronto) . Ce qui devrait faire gonfler l'actif à 500 milliards à moyen termes. Et avec la création d'entités régionales, deviendrait un puissant levier pour tirer tout le Québec économique vers le haut.
    Il s'agit là de quelques mesures d'une stratégie d'État d'envergure, qui vise la rupture dans la vrai vie : (lors de la Révolution tranquille : « l'État devinaitt ce qu'il fait » et « « Se dressait contre l'État canadien » G Bergeron, L'État du Québec en devenir). D'où le «Fini les folies de Trudeau » qui avait compris que cela menait à la rupture la souveraineté.
    La souveraineté n'est pas un souhait mais, une sommes. Elle survient quand les forces du statu quo ne peuvent la contenir. Elle est une affaire d'État. Et l'État se nomme dans l'agir,
    « L'État, la voie royale » (PKP)
    JCPomerleau

  • Luc Archambault Répondre

    5 juin 2016

    Jean Claude Pomerleau, 4 juin 21h16
    Je ne dis pas autre chose... « Le Canada n’est pas un État démocratique », il s'impose sans OUI référendaire depuis la Conquête... En Australie, Le Peuple Souverain d'Australie dispose d'un État approuvé par référendum depuis 1900, comme ensuite en Islande depuis 1918, en Irlande depuis 1937, en France depuis 1946... etc ( Cf Liste des États disposant d'État aux Actes constituants approuvés par référendum par Le Peuple... )
    « Démonstration Jean Claude Pomerleau ». PANTOUTE !
    Bien sûr que le Canada n'est pas démocratique, bien sûr que Gilles Duceppe a prétendu le contraire en semant à tout vent que la « démocratie canadian est admirable »... bien sûr que nos élites soi-disant libératrices ne le sont pas dès lors qu'elles refusent de dénoncer le caractère AUTOCRATE de l'État de clair déni démocratique canadian.
    Bien sûr qu'il faut prendre le contrôle de l'État du Québec, bien sûr qu'il faut contrer ce que démantèlent les canadianisateurs. Sauf que battre les Libéraux ne fait pas s'effondrer le Régime canadian... par contre faire s'effondrer le Régime canadian fait disparaître les Libéraux.
    Pour faire s'effondrer le Régime suffit de faire l'UNION des forces de la MAJORITÉ DÉMOCRATE de gauche à droite, opposée à la dictature d'occupation canadian, sous Coalition DÉMOCRATE multipartite qui s'engage sitôt élue à donner l'occasion hitorique au Peuple Souverain du Québec de proclamer par référendum, INVALIDE au Québec TOUT État qui n'a pas obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire des Québécois,es. OUI | NON...
    Final bâton... Finies les FOLIES ! Le Régime canadian ne peut plus s'appliquer au Québec.
    Dans la foulée, dans un référendum à double question constituante les Québécois,es proclament SEULE VALIDE au Québec la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec.
    Le Peuple dispose de tout ce qu'il faut pour prendre le contrôle de son État ... ce qui n'est pas possible quand le Régime canadian s'impose dans OUI au Québec.

  • François A. Lachapelle Répondre

    5 juin 2016

    Luc Archambault a raison d'écrire, je cite: « NOUS les avons MAINTENANT ces moyens, RIEN ne manque... !... sauf la volonté ... »
    Je comprends qu'il y ait des citoyens(NES) du Québec qui soient tannés devant le dossier du Pays du Québec. D'autres ne le sont pas parce que, 2 points:
    a) comme le rappelle Luc Archambault, le Canada est un pays illégitime et colonialiste sous plusieurs angles comme celui de son économie des ressources naturelles, les sables bitumineux au premier chef ( il faut bloquer Énergie Est ), du financement via la bourse de Toronto de la majorité des sociétés minières de l'Occident qui volent les métaux en Afrique, en Amérique du Sud et du Nord, etc.
    La Loi constitutionnelle de Trudeau-père de 1982 est éminemment colonialiste avec l'assujettissement de sa colonie du Québec au pouvoir central et au Gouvernement des Juges de la Cour suprême.
    Envers le colonialisme "kanédiune", nous ne pensons qu'à briser nos chaînes.
    b) L'autre source de notre motivation, c'est la richesse du pays que nous habitons ce qu'on nomme la géographie physique. Malheureusement, nous l'avons trop détruit à comparer à ce qu'ont découvert les premiers colonisateurs arrivés de France. Mais, il n'est pas trop tard.
    Comparer le Québec au reste du monde démontre que nous habitons un paradis qui suscite l'envie des immigrants mais surtout des prédateurs riches. Le seul facteur de l'eau douce présente en abondance sur le sol du Québec est la 1ère richesse qui devrait nous pousser à la respecter, jamais la gaspiller.
    Face à toutes ces richesses naturelles à protéger, je suis estomaqué devant le discours du néo-libéraliste et néo-colonialiste Philippe Couillard qui appelle les Québécois à vivre l'austérité à titre de colonisés. C'est tout le contraire qu'il faut apprendre: gérer l'abondance en éliminant le gaspillage pour toutes et tous, pas seulement pour le Dr Barrette et ses zamis.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    4 juin 2016

    Le Canada n'est pas un État démocratique (Le piège référendaire)
    Démonstration Jean Claude Pomerleau
    http://www.radioego.com/ego/listen/22895

  • Luc Archambault Répondre

    4 juin 2016

    Jean Claude Pomerleau, 4 juin 15h50
    Le piège référendaire canadian consiste à imposer un référendum à l'État abstrait du Québec souverain à venir, SANS que la pareille ne s'impose à l'État concret du Canada. Nous sommes tombés dans le piège en 1982. Nous n'avons pas soumis à référendum la Constitution de Pierre Elliott Trudeau. René Lévesque s'est cru incapable de batte Pierre Elliott Trudeau, qui pourtant, au faîte de sa gloire s'est bien gardé de soumettre à référendum sa Constitution répudiée par la députation unanime... qui a omis d'appeler Le Peuple à user de ses pleins pouvoirs démocratiques constituants pour INVALIDER au Québec la Constitution de 1982. Résultat des courses, cet État du Canada dont ne veulent pas les autonomistes, dont ne veulent pas les fédéralistes-rénovateurs, dont ne veulent pas les souverainistes, s'impose toujours au Québec, de force et d'autorité impériale par-dessus la tête démocratique constituante référendaire des Québécois,es. Et pour cause, il savait que s'il avait posé la question c'eut été NON...
    Je vous cite :
    « Jean François Lisée est le seul qui propose d’écarter le piège référendaire »
    JFL propose de subir encore et encore la morsure du piège référendaire canadian qui table sur une asymétrie constituante AUTOCRATE qui prive Le Peuple Souverain du Québec de l'occasion de rendre sans condition ni délai effective sa Souveraineté démocratique constituante du seul fait pour lui de Proclamer INVALIDE au Québec TOUT État qui, tel l'État ILLÉGITIME du Canada, n'a pas obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire des Québécois,es.
    JFL propose de continuer à mettre de l'avant une « gouvernance collabo » qui n'a plus raison d'être puisque nous disposons aujourd'hui de tout ce qu'il faut pour donner l'occasion à ce Peuple de se poser dans l'État en tant que seul valide fondateur de l'État qui gouverne les gouvernements qui gouvernent Le Peuple ; ce qui se trouve à VALIDER la NÉGATION même de la souveraineté constituante du Peuple ; ce qui ne peut être compatible avec la Souveraineté de l'État. En effet, il n'y a de Souveraineté de l'État que si et seulement si la souveraineté du Peuple est effective, elle ne l'est effective que si et seulement si Le Peuple a l'occasion d'en user, du seul fait pour Le Peuple de se prononcer pour INVALIDER l'État du Canada qui s'impose au Québec sans OUI référendaire.
    Le piège référendaire canadian consiste à compromettre les soi-disant souverainistes qui refuse de rompre avec la « gouvernance collabo », qui se disqualifient eux-mêmes en mettant de l'avant une chimérique Souveraineté de l'État du Peuple qui ne peut advenir dès lors qu'on tolère que soit foulée aux pieds ce qui seul permet de la rendre effective, à savoir, la Souveraineté démocratique constituante du Peuple.
    JFL a la patte prise dans le piège et nous dit que cela ne l'empêche pas de marcher... de s'agiter... tout en participant ce faisant à la NÉGATION de la Souveraineté constituante du Peuple.
    Il faut plutôt suivre l'exemple de De Gaulle et ROMPRE avec la « gouvernance collabo » d'un État de dictature d'occupation canadian qui, un jour à la fois, tente de survivre à sa propre déchéance AUTOCRATE.
    VIVE le Québec LIBRE !
    JFL & Co. est le dernier survivant d'une politique collabo qui nous a confinés depuis 60 ans à une impasse d'où l'on ne peut sortir qu'en CESSANT de fouler aux pieds le pouvoir Souverain constituant du Peuple quant à l'État concret présent du Canada.
    Quand un Peuple vit sous dictature, il faut mobiliser ses forces pour lui donner les moyens de RENVERSER la dictature. C'est ce que nos aïeux ont fait depuis la Conquête, avec presque rien, seuls au monde que nous étions, privés d'élites militaires, politiques, entrepreneuriales, économiques et financières, puisque celles que nous avions en Nouvelle-France ont quitté après la Conquête. Il fallait d'abord nous reconstituer des élites propres, ce que nous avons pu faire en moins de 200 ans. Ce qui a permis de produire la Révolution tranquille qui a permis à ce Peuple de se rapproprier près de 50% de son économie, de son État, de ses outils de développement collectifs et individuels essentiels qui sont ceux de tout peuple développé.
    NOUS les avons MAINTENANT ces moyens, RIEN ne manque... !

    ... sauf la volonté de certains de nos apparatchiks fonctionnaires de la Souveraineté de ROMPRE avec ce qui nous a été utile un temps, la « gouvernance collabo », celle qui ne fait aujourd'hui que VALIDER un État INVALIDE, un État canadian usurpateur, torve, qui triche, dépense sans compter, sans JAMAIS se soumettre à la VOLONTÉ LIBRE des Québécois,es.
    Chaque jour qui passe, un jour à la fois, permet à l'État illégitime du Canada de survivre à sa propre honte, non sans gonfler honteusement ses rangs en forçant les nouveaux arrivants à prêter serment d'exclusive allégeance à la Couronne du Royaume du Canada... 50 000 personnes concentrées à Montréal sur une population de ± 2M de personnes, c'est 7 fois le taux immigratoire ayant cours en France et aux États-Unis... ce qui relève du nettoyage ethnique qui permet de montréaliser le Québec immigratoire et de partionner de facto le Québec pour qu'il le soit de jure le moment venu, si nous continuons à accepter que nos chevilles soient meurtries par le piège référendaire canadian qui nous enferme dans une impasse ethnique aussi débilitante que désespérante...
    30% des Québécois,es, dont au moins 50% de souverainistes, soit 15% des voix, ne se déplace plus pour voter pour des partis souverainistes faute de les voir refuser de ROMPRE avec l'impuissance de la « gouvernance collabo ». Le témoignage de Denis Julien n'est que la pointe de cet iceberg handicapant : La souveraineté est devenue une chimère. Moi, j’en ai fait mon deuil ! 30 mai 2016. Ce n'est certainement pas le fait de reporter l'échéance aux calendes grecques Liséennes qui pourra le remobiliser.
    Nous faut mettre de l'avant l'UNION des forces démocratiques citoyennes et politiques du Peuple Souverain du Québec sous Coalition démocrate multipartite pour RENVERSER le Régime illégitime du Canada, ce qui permet de nous débarrasser pour de bon des canadianisateurs LIBÉRAUX ; non pas le contraire... nous débarrasser des LIBÉRAUX ne nous fait pas nous débarrasser du Régime... la preuve, on les bat et ils nous rebattent, ad nauseam... ad infinitum... de quoi se démobiliser, se décourager, pour passer à autre chose... au grand plaisir des canadianisateurs...

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    4 juin 2016


    UN piège
    Jean François Lisée est le seul qui propose d'écarter le piège référendaire :
    Le piège référendaire tendu par Ottawa
    Extrait de l'émission Point De Bascule du mercredi 18-5-2016, avec Jean Claude Pomerleau et Richard Le Hir sur radioinfocite.com
    http://www.radioego.com/ego/listen/22726
    Ce piège étant écarté, peut commencer le redressement nationale, la seule voie qui vise la rupture dans la vrais vie.
    La souveraineté n'est pas un souhait mais une sommes.
    Il est urgent de sortir les idéalistes du Quartier général.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2016

    Une belle carrière l'attend à Ottawa. Droit dans le mille. Avec peut-être un siège au sénat. Il n'est pas le seul «des nôtres» à travailler pour Ottawa depuis longtemps et qui attendent leur sinécure. Votre excellente contribution ajoute de l'eau au moulin de ceux qui pensent que ce n'est pas tant la question référendaire (même si elle a son importance) qui devrait nous distinguer mais l'attitude envers le Canada. Ce pays est-il notre amical partenaire ou le fossoyeur de notre nation en train d'achever son oeuvre ? Répondre par l'affirmative à la deuxième proposition ne pourrait que conduire à des jugements révisionnistes sévères allant de Lévesque à Parizeau. Et naturellement Bouchard. C'est pourquoi, repoussant l'exercice de froide lucidité qui conduirait à la rupture, aucun candidat à la chefferie ne se présente avec une vision éclairée de notre réalité nationale. C'est du Lisée ou du «Lisée soft» habillé de témérité référendaire. Cul de sac dans tous les cas.

  • François A. Lachapelle Répondre

    3 juin 2016

    Luc Archambault, vous nous présentez un super beau texte et je vous en remercie.
    La loi constitutionnelle de 1982 n'est pas notre loi. Vous avez raison d'écrire, je cite: « le Canada de 1982 qui s’applique aujourd’hui concrètement au Québec ne passe pas au Québec, ce qui fait l’UNION des forces démocratiques du peuple Souverain du Québec. »
    Nous sommes des milliers au Québec à vouloir être consultés sur notre loi constitutionnelle et je renie chaque jour la loi de 1982 de Trudeau-père. Cette loi est le sceau de mon esclavage comme le projet d'oléoduc "Énergie Est" est aussi le sceau de mon esclavage dans l'enclos "kanédiune".
    La révolte au Québec existe même si elle est sourde. Nous crions notre vie, notre existence contre les TRUDEAU père et fils comme les rivières du Québec crient contre "Énergie Est".

  • François Ricard Répondre

    3 juin 2016

    Le PQ peut promettre un référendum durant le premier mandat; durant la première année de son mandat; le lendemain de son assermentation à la reine....S'il ne forme pas le gouvernement majoritaire, il sera, possiblement pour quatre années, dans l'opposition de sa Glorieuse Majesté. Et les élus fédéralistes continueront bien doucement de nous enfirouaper.

  • Luc Archambault Répondre

    3 juin 2016

    Excellente analyse.
    JFL, les Caribous et la rivière démocratique Québec perpétuellement en crue, inondée sous les flots du barrage autocrate canadian !
    La rivière en crue exceptionnelle causée par la main humaine ( mauvaise gestion des barrages d’Hydro ), c’est le Canada actuel en perpétuelle crue autocrate qui s’impose sans OUI au Québec noyant dans son flot continu la démocratie constituante et politique du Peuple elle-même ; c’est le statu quo de barrage autocrate qui fait tache d’eau sur le poumon démocratique du Québec en s’imposant à lui sans OUI par-dessus la tête démocratique constituante référendaire des Québécois,es… ; c’est ce flux continuellement en crue qui déverse son flot continu de contraintes autocrates blessant le cours normal démocratique du paisible gué de l’Histoire-fleuve d’un Peuple océan…
    Jean-François Lisée nous dit… continuons de la traverser cette autocrate rivière Canadia débordant de tourbillons geôliers, peu importe le fait que s’imposent un État qui NIE la primauté démocratique constituante des Québécois,es ; continuons à former des « gouvernements collabos » de cette muraille d’eau tumultueuse, continuons de gouverner Le Peuple en vertu d’une loi constituante qui n’est pas celle du Peuple… non sans ce faisant participer directement à la négation de ce que l’on prétend célébrer, à savoir, la primauté démocratique de la souveraineté constituante et politique du Peuple… tout en prétendant mettre de l’avant celle de l’État du Peuple…
    Continuons à dire une chose et à faire le contraire, continuons à traverser une rivière qui inonde nos territoires démocratiques d’un flot continu de malversations commanditaires autocrates, sans rien prévoir pour renverser sans condition ni délai le cours meurtrier de tels flots impavides ; sans prévoir cesser de les traverser ces flots assassins… sans prévoir traverser là où le calme gué démocratique est en mesure de contrer la terreur et la fureur des flots autocratiques de la minorité activiste canadianisatrice…
    JFL nous dit, continuons encore à nous noyer dans la crue canadian un certain temps… cette tourmente autocrate canadian est le lieu idéal pour préparer le passage à gué sécuritaire vers la démocratie…
    INVALIDER le flot du statu quo canadian
    L’État sans OUI du Canada s’impose au Québec sans le OUI référendaire des Québécois,es… Il faut donc lui opposer un NON… à défaut, il s’impose sans OUI… et pour ça, il faut prévoir appeler Le Peuple à se prononcer… tout simplement… À défaut, il est noyé dans les eaux fétides d’un abime sourd de silence forcé, d’un non-dit référendaire jamais exprimé. À défaut, de soi-disant souverainistes participent eux-mêmes à l’écrasement de la parole constituante du Peuple ; on se trouve à priver Le Peuple de sa parole constituante quant à l’État concert présent, aussi sûrement que ne l’a fait l’Empire canado-britannique depuis la Conquête jusqu’à nos jours… en passant par 1982…
    JAMAIS les Québécois,es n’ont eu l’occasion de se prononcer sur l’État concert présent du Royaume de la Couronne canado-britannique… sur les vraies affaires constituantes, sur l’État concret du Canada… toujours seulement sur les États abstraits perpétuellement à venir devant succéder à l’effondrement de l’État concret perpétuellement présent… et qui perdure parce qu’il n’est jamais mis aux voix… il s’en sauve toujours, 3 référendums plus tard en passant dans les mailles du filet démocratique… habile ce requin autocrate, ni vu ni connu…
    Il faut prévoir appeler Le Peuple à proclamer invalide au Québec le statu quo constitutif canadian… c’est le b a ba de la démocratie constituante… du coup, le gué démocratique naturel et sécuritaire apparait, régulant naturellement dans la loi et l’ordre démocratique le désordre des flots autocrates torrentueux…
    Le Peuple se prononce, il ne peut pas expirer ce faisant… au contraire, il respire. Tout sauf la noyade puisqu’il ne fait qu’exercer son libre arbitre constituant radicalement démocratique quant à l’État présent du Canada dont il ne veut juste pas… c’est son droit, qu’on soit fédéraliste-rénovateur, autonomiste, nationaliste, souverainiste, indépendantiste, progressiste, écologiste… le Canada de 1982 qui s’applique aujourd’hui concrètement au Québec ne passe pas au Québec, ce qui fait l’UNION des forces démocratiques du peuple Souverain du Québec.
    Cf :
    JFL fier partisan de la gouvernance «collabo» !
    « Le moment JFL » permet d’en finir avec elle ! 16 mai 2016
    Du nouveau dans la logique souverainiste !
    Faire s’effondrer le statu quo canadian ! 30 mai 2016
    UNION sous Coalition démocrate multipartite