Le nouveau front de l’islam au Québec

Par le bruit, ils expriment leur domination dans un espace partagé

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Tribune libre

     Ça commence à ressembler à un problème. Quand je prends le métro ou l’autobus, je remarque de plus en plus de représentants de la communauté musulmane déranger les passagers alentour avec leur téléphone tonitruant.


     Hier encore, dans le métro, j’ai interpellé un musulman pour cette raison : « Monsieur. ». Aucune réaction. « MONSIEUR ! ». Aucune réaction. « MONSIEUR ! ». Il daigne enfin me regarder. Je lui demande : « Pouvez-vous baisser le son ? Ça me dérange. » Il me répond : « C’est un endroit public ici. » Je lui rétorque : « Ça ne vous dérange pas de me déranger ? » Il ne répond pas, mais retourne à son téléphone et baisse le volume.


     « C’est un endroit public ici. » C’est la meilleure ! Au moins, il ne m’a pas traité de misophone [1]. Ce manque de savoir-vivre se rapproche de l’intimidation. Ils savent que 90 % des gens les laisseront faire sans rouspéter, de peur de la réaction.


     Qu’attend la Ville de Montréal pour mettre ses culottes ? Un village en France a interdit le « smartphone » en public [2]. Montréal pourrait peut-être commencer par exiger des utilisateurs qu’ils se munissent d’écouteurs dans les lieux publics, surtout dans les autobus et le métro.


     Comme je marche beaucoup en ville, j’entends aussi de plus en plus souvent des automobilistes faire entendre à tue-tête des chansons en arabe, vitres grandes ouvertes, comme s’ils se pliaient à une injonction.


     M’est avis que les musulmans ont ouvert un nouveau front : « Exprimer leur domination dans un espace partagé. » [3] Faire entendre leur présence aux mécréants, pour leur signifier que cette terre est aussi la leur. Un jour, quand ils seront assez nombreux, ils voudront qu’on la leur cède. Ce ne sont pas les autochtones qui l’auront.


Sylvio Le Blanc




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