Le "mur"...

le Canada est devenu une grave menace pour la démocratie et la liberté dans le monde

2 mai 2011 - Harper majoritaire



Réponse à l'article Le «sale petit secret»
On aveugle tellement les gens au Canada avec le ressentiment anti-Québec (qui me fait penser quelque fois à la propagande anti-juive survenue en Allemagne nazie avant la deuxième guerre), qu’on va bientôt y lire comme si de rien n’était :

« LE FASCISME AU SECOURS DE LA DÉMOCRATIE ET DE L’UNITÉ CANADIENNE Après les bons mafiosos, même les valeureux fascistes se rallient contre la menace indépendantiste. Le discours indépendantiste n’est vraiment plus dans les priorités de la population canadienne, qui en a assez et veux passer à autre chose. »

Le Canada est tellement a court de moyens pour défendre son unité qu’il a vidé les mots et les lois de leur sens, en emmêlant comme de rien la monstruosité avec la noblesse. Après le bashing, quelqu’un qui pratique la désinformation à l’endroit du Québec « sauve » le Canada. Même les appels au génocide sont passé sous silence (affaire Colonel Brown, ce qui ramène à mon premier paragraphe). Ça fait des années que je le dis, le Canada par cette manie et à cause de son rayonnement international, est devenu une grave menace pour la démocratie et la liberté dans le monde.
Mais pourquoi utilisent-ils ces méthodes ? Là où le bât blesse pour eux, ce n’est même pas une victoire référendaire, puisqu’il n’y en pas pas eu, du moins pas officiellement. L’épine dans leur pied, c’est le processus démocratique, pacifique et légitime qui a été utilisé par le mouvement indépendantiste québécois jusqu’à maintenant. Et comment peut-on mettre en échec un décret démocratique à redouter, autrement que par des mesures antidémocratiques ? Cette fois, on innove encore en interprétant librement des sondages douteux.
Hier, TVA annonçait sur la foi de ces sondages douteux, avec un plaisir mal dissimulé, que le Bloc s’apprêtait à « frapper un mur » (ah oui ???) De là à annoncer avec joie que le fascisme s’apprête à l’emporter sur la démocratie, il n’y a qu’un pas.
Sauf que le fascisme, ce n’est jamais une bonne nouvelle, surtout pour ceux qui servent à distraire l’attention des autres.


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