Le ministre des Finances garde espoir pour la croissance

En tournée au Québec, le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau, reste prudent et vague sur le plan de soutien

Efc54d1aa433a7227fd54bd1b78e5a91

Quel plan ?






Le ministre des Finances du Canada, Bill Morneau, a estimé mardi que son plan de soutien à la croissance économique ne devrait pas être menacé par la baisse du prix du pétrole et la dépréciation de la monnaie.


Bill Morneau a toutefois convenu que pour le dollar canadien, la situation «est un peu chaotique en ce moment».




En effet, le huard ne cesse de s'enfoncer: la monnaie canadienne est passée mardi sous la barre des 70 cents américains pour un dollar canadien, un plus bas depuis mai 2003.




Mines et pétrole




La nouvelle baisse du baril de pétrole, passé en séance sous la barre des 30 dollars américains pour la première fois depuis 12 ans, a pesé sur le taux de change avec une économie canadienne largement dépendante de la production pétrolière et du secteur minier.




Le ministre des Finances s'exprimait au Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM). Plus de 500 personnes de la communauté des affaires s’étaient déplacées pour l’entendre, des institutions financières aux fonds de travailleurs syndicaux.




Perspectives floues




Bill Morneau a refusé de faire preuve de pessimisme, même s’il admet les risques pour l’économie: «il ne fait aucun doute que nous faisons face à de forts vents contraires».




«La situation économique pose quelques défis, la bonne nouvelle c'est que nous avons un plan pour faire croître l'économie», a-t-il assuré en comptant sur l'allègement de la charge fiscale pour la classe moyenne ainsi que des investissements dans les infrastructures pour relancer la consommation et la croissance.




Mais avec la baisse de la monnaie, l'économie s'expose aussi à un renchérissement des produits importés quand les exportations peinent à augmenter.




«Je ne surprendrai personne en affirmant que le Canada traverse une période difficile sur le plan économique», a souligné M. Morneau. «Il est très probable que le contexte économique mondial demeure défavorable et que la faiblesse des prix des produits de base persiste».



 




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé