AGNEAUX ÉGORGÉS | MONT-SAINT-GRÉGOIRE

Le ministre de l'Agriculture n'écarte pas les accusations criminelles

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On commence par égorger les agneaux, et ensuite on tue les femmes

MONT-SAINT-GRÉGOIRE – Le ministre de l'Agriculture du Québec, François Gendron, envisage la possibilité que des accusations criminelles soient déposées si les règles et la loi ont été contournées par une fermière de Mont-Saint-Grégoire, qui a accueilli des dizaines de musulmans mercredi pour leur permettre d’égorger des agneaux dans le cadre de la Fête du Sacrifice.
En entrevue à TVA Nouvelles, le ministre a confirmé que des inspecteurs du MAPAQ se sont rendus sur les lieux et que d'autres visites seraient à prévoir, notamment pour vérifier de quelle façon on a disposé des carcasses d'agneaux.
Rituel empêché ailleurs au Québec
Le ministre Gendron a par ailleurs indiqué à TVA Nouvelles que des inspecteurs du MAPAQ ont empêché la tenue de ce rituel à d'autres endroits au Québec.
Si des contraventions à la loi étaient constatées, les amendes pourraient être salées, soit de 600 $ à 25 000 $ pour un premier délit en vertu de la loi sur les produits alimentaires et des amendes de 5000 $ à 15 000 $ selon la loi sur la protection sanitaire des animaux.
Si un cas de cruauté envers les animaux était prouvé, on pourrait alors en arriver à des accusations de nature criminelle.
Éleveurs d'agneaux éclaboussés
Au lendemain de la diffusion du reportage de TVA Nouvelles sur ces agneaux égorgés par centaines dans le cadre d'une fête musulmane, d'autres éleveurs d'agneaux et de moutons de la région montent aux barricades.
Les propriétaires de la ferme Lochette, Michelle Cossette et Pierre Waridel, s'opposent catégoriquement à ce type d'abattage en plein air.
La ferme Lochette et d'autres éleveurs d'agneaux sont mécontents parce qu'ils ont été éclaboussés par cette affaire.
Leur réputation, bien malgré eux, est affectée parce qu'une fermière de leur région, qui refuse d'être identifiée, a permis que des centaines d'agneaux soient égorgés en plein air par des musulmans qui célèbrent la Fête du Sacrifice.
La propriétaire de la ferme où s'est déroulé le rituel jure que le tout est légal.


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