Selon la chaîne arabophone iranienne, Al-Alam, l'armée syrienne vient de déployer les missiles "Golan 400" dans le sud de la Syrie en prélude à une imminente offensive contre les terroristes dans la province de Deraa.
Le site Shaamtimes affirme de son côté que les missiles « Golan 400 » viennent d'être déployés pour "renforcer le quatrième bataillon de l'armée syrienne" dont la mission consiste à "défendre l'intégrité du sud de la Syrie". Tout porte à croire qu'une vaste opération est en cours de préparation contre les terroristes takfiristes positionnés dans les régions du sud où des mouvements de troupes américaines et jordaniennes se sont multipliés ces derniers temps.
Le "Golan 400" est un puissant missile de courte portée conçu par l'armée syrienne et qui est capable de détruire les fortifications en ciment et les tranchées peu profondes. Ces missiles ont déjà servi l'armée syrienne dans la bataille qu'elle a menée contre les terroristes retranchés dans des réseaux de tunnels souterrains à Qabun, une localité de la banlieue est de Damas.
L'armée syrienne se prépare à nettoyer les régions du sud de la Syrie, limitrophe de la Jordanie et d'Israël, alors que la presse arabe évoquait il y a quelques jours "un accord" conclu entre la Russie et les États-Unis sur la création d'"une zone tampon" dans le sud syrien.
Zone tampon au sud : le non de la Russie s'adresse aux États-Unis
Or Debkafile, site proche des milieux du renseignement de l'armée israélienne, a fait état de l'échec des négociations russo-américaines autour de la création de la ou des zone(s) tampons dans le sud. "Les pourparlers menés en présence de la Jordanie n'ont pas abouti. Les Américains et les Russes se sont séparés sans se donner rendez-vous pour un prochain round, constate Debka. Le site prétend par ailleurs que les négociations "secrètes" se seraient déroulées dans la capitale jordanienne, Amman, entre les officiers des armées américaine et russe. Toujours à en croire Debka, l'Irak aurait été également présent à ces pourparlers.
Debka fait aussi l'écho de la "déception" d'Israël d'avoir été "écarté" de ces négociations, bien que " le sud de la Syrie soit limitrophe du Golan et que par conséquent, le sort du sud syrien soit lié à la sécurité israélienne".
L'échec de ces pourparlers laisse entendre que la Russie ne risque pas de remettre en cause son alliance avec l'axe de la Résistance, nulle part en Syrie, ni dans le nord ni dans le sud.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé