Depuis que PKP a fait son entrée dans l’arène politique québécoise en mars 2014, nombreux ont été les reproches qu’il a subits sur son « flou » concernant la façon dont il entend « faire du Québec un pays ». À l’entrée de la Conférence nationale des présidentes et des présidents du PQ le 8 février, le député de Saint-Jérôme a franchi un pas important en déclarant qu’un référendum sur la souveraineté aura nécessairement lieu : « Un geste aussi important, qui doit aussi requérir la légitimité de la communauté internationale, se fait par référendum», a-t-il déclaré.
Toutefois, ce qui retient mon attention réside dans le fait que PKP désire d’abord employer ses énergies à mettre le focus sur les « bénéfices » et les « bienfaits » du pays du Québec par une démarche « didactique » sur les tenants et aboutissants de la souveraineté… Une démarche pédagogique qui ne peut qu’être bénéfique pour tous les militants qui ont grandement besoin d’un cours de souveraineté 101, particulièrement depuis que le projet de souveraineté a été relégué dans le placard depuis belle lurette.
Une telle déclaration démontre à mon avis une lucidité et une clairvoyance dignes d’un stratège éclairé concernant la voie à emprunter pour mobiliser les souverainistes, voire même convaincre une partie des indécis…et elle a le mérite de jeter un peu de lumière sur le « flou » de PKP!
Élever le débat au niveau des idées
Bien que plusieurs commentaires aient déjà été émis depuis quelques semaines sur les candidats à la chefferie du Parti québécois, la course officielle vient de prendre officiellement son envol. Trois mois pour connaître les positions de chacun des cinq candidats sur les dossiers d’actualité, particulièrement au cours des cinq débats qui se tiendront d’ici le congrès à la chefferie.
À la suite de la cuisante défaite du PQ lors du dernier scrutin général, le défi est grand. En conséquence, s’il fallait que cette course tourne en attaques personnelles entre les candidats, ce serait désastreux pour l’image du parti. Je m’attends donc à ce que les cinq candidats s’en tiennent à leurs idées puisque c’est de cela dont les partisans du PQ ont le plus besoin.
Le message est clair : le PQ doit se relever et prendre des positions claires sur les sujets d’actualité, à savoir l’économie, l’éducation, l’environnement, la santé et la souveraineté. À vous de vous commettre, candidats, et que le meilleur gagne!
Vivement le premier débat!
Les dernières attaques personnelles de Pierre Céré contre Pierre Karl Péladeau révèlent à quel point il est urgent que les candidats à la chefferie du Parti québécois s’affrontent autour de la table pour le premier débat.
En effet, tant et aussi longtemps qu’une telle guerre de clocher envahira l’espace politique du PQ, elle ne contribuera qu’à diviser et à créer des tensions au sein des candidats au détriment des idées que les militants attendent avec intérêt et à propos…
Vivement le premier débat pour qu’enfin on puisse connaître les positions des candidats sur les priorités et l’avenir qu’ils préconisent pour le PQ!
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1 commentaire
Jean-Claude Pomerleau Répondre
11 février 2015La fin du floue depuis 40 ans :
Pierre Karl Péladeau (PKP) s’engage à mettre sur pied un institut de recherche scientifique et appliquée sur l'indépendance du Québec s’il se retrouve à la barre du Parti québécois.
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JCPomerleau