Le gouvernement fédéral a pesé les arguments pour et contre l'imposition d'une taxe sur les boissons gazeuses.
Le cabinet du ministre des Finances, Bill Morneau, avait commandé une analyse interne, l'hiver dernier, sur les effets d'une éventuelle taxe sur les boissons gazeuses.
C'est ce qu'indique une note informative rédigée par le sous-ministre Paul Rochon à l'attention de M. Morneau en date du 29 janvier et obtenue par La Presse canadienne en vertu de la Loi d'accès à l'information.
À pareille date, le ministre des Finances préparait le premier budget du gouvernement libéral.
L'analyse demandée par le gouvernement a été complétée en mars.
La note interne de janvier relevait que de nombreuses associations du milieu de la santé réclamaient l'adoption d'une taxe sur les boissons sucrées dans l'optique de diminuer les cas d'obésité. Une recommandation de la Fondation des maladies du coeur était d'ailleurs mentionnée.
Cette dernière proposait que le gouvernement mette en place une taxe de cinq pour cent sur chaque quantité de 100 millilitres de boisson sucrée vendue. Une telle mesure générerait des revenus de 1,8 milliard $ à l'État, faisait valoir l'organisme.
En dévoilant son budget, au printemps, le gouvernement libéral avait affirmé qu'il viendrait en aide aux familles pour qu'elles puissent faire de meilleurs choix alimentaires. Celui-ci avait également indiqué que de nouvelles indications allaient suivre au courant de l'année 2016-2017 en ce qui a trait à l'étiquetage.
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