[Dans son tout dernier article (http://www.vigile.net/Le-message-ambigu-de-Pauline), Jean-Jacques Nantel dénonce le manque de courage politique de Pauline Marois. Je me permets ici de lui répondre publiquement dans l'espoir de provoquer un sursaut salutaire chez les Vigiliens.]
"Ô amis, pas de ces accents ! Mais laissez-nous en entonner de plus agréables, Et de plus joyeux !" - Hymne à la joie
Monsieur Nantel,
Comme vous et bon nombre de souverainistes, je désespère de voir un jour le PQ mettre résolument le cap sur l'indépendance en posant à cette fin les gestes de rupture courageux qui s'imposent; je doute aussi fortement que Pauline Marois ait les capacités et la détermination nécessaires pour mener à bien cette tâche immense; je pense même qu'elle nous mène actuellement en bateau dans le seul but de remporter les prochaines élections et de former un gouvernement majoritaire, après quoi elle va se dégonfler et tergiverser comme à son habitude. J'ajouterais enfin qu'une fois que le PLQ aura repris le pouvoir dans cinq ans, avec à sa tête un chef plus coriace que Philippe Couillard, c'en sera fini de notre projet de pays.
Vous voyez, nous sommes sur la même longueur d'ondes sur ce point!
Mais une fois qu'on a fait ce constat amer, on fait quoi!?... Voilà ce que j'aimerais vous entendre dire à partir de maintenant.
On s'abstient de voter aux prochaines élections? On vote ON ou QS, voire PI ou même CAQ (ou encore PLQ, tant qu'à faire!), et ce dans l'espoir que le PQ morde la poussière et se (nous) débarrasse ensuite (enfin!) de "matante" Pauline?
En quoi notre cause en sortirait-elle grandie pour autant? Êtes-vous défaitiste au point de croire que notre peuple n'a pas d'avenir? que la politique du pire peut vraiment servir notre projet de pays? Êtes-vous conscient que votre attitude a pour seul effet de démobiliser les troupes, comme j'ai pu le constater à la lecture de la majorité des commentaires (relisez-les, vous verrez!) que votre texte a suscités? (Je n'ai noté que deux exceptions jusqu'ici: Gilles Verrier a choisi de "laisse[r] la chance au coureur"; Émilie B., quant à elle, vous demande non sans raison: "Me semble que quand on veut gagner la guerre on tire dans le camp ennemi. Pour qui vous travaillez exactement?") La question se pose, effectivement: Est-ce délibérément que vous vous placez dans la position d'allié objectif de nos adversaires par vos propos improductifs et démoralisants?
Quel but recherchez-vous au juste? Je vous le concède, les péquistes ont "choisi le mauvais chef", "misé sur le mauvais cheval". Mais quelle peut bien être l'utilité de répéter cette évidence ad nauseam? Entre deux mots, ne devrait-on pas choisir le moindre?
Voyons les choses en face: seuls le PQ et le PLQ ont une chance de former le prochain gouvernement. Sur quel "cheval" comptez-vous miser?...
Pour ma part, comme je vous l'ai écrit dans mon propre commentaire, "je propose que tous les indépendantistes obligent le PQ à tenir ses engagements et à aller au bout de sa démarche". Avant qu'on m'accuse d'entonner le chant du "vote utile" ou de faire mien le dogme "Hors du PQ point de salut", permettez-moi de préciser ma pensée à ce sujet:
- Depuis l'arrivée de Lucien Bouchard à sa tête après l'échec du référendum de 1995, le PQ n'a plus (pour peu qu'il l'ait jamais eu!) le monopole du discours souverainiste.
- Et c'est tant mieux! N'en déplaise aux fédéralistes qui voudraient convaincre la population du contraire et aux péquistes qui déplorent cet état de fait, le nombre actuel de partis peu ou prou indépendantistes et la multiplication des tribunes et autres groupes de réflexion voués à la promotion de cette option témoignent plus que jamais de la vigueur de l'idée souverainiste.
- Pour l'heure, chacun joue sa petite partition dans son coin. Tous répètent en attendant de se réunir sous la baguette d'un chef d'orchestre capable de les faire jouer à l'unisson la Symphonie de l'Indépendance. Viendra, viendra pas, ce chef d'orchestre charismatique tant désiré? Allez savoir! Et s'il était déjà là mais que nous refusions de le voir... de LA voir?
- Car, il faut bien l'admettre, le PQ demeure, jusqu'à nouvel ordre, le "vaisseau amiral" de la souveraineté et son capitaine actuel est Pauline Marois. Que cela nous plaise ou non, le PQ est le seul parti souverainiste en mesure de former un gouvernement majoritaire aux prochaines élections et sa chef est la seule en mesure de nous mener à bon port.
- Par conséquent, arrêtons de leur tirer dessus à boulets rouges! Nos adversaires s'en chargent déjà à merveille, vous ne trouvez pas? Si le PQ coule avec son capitaine, ce ne sont pas les canots de sauvetage que constituent ON et QS qui vont prendre la relève de sitôt, pas plus qu'aucun hypothétique parti souverainiste qui serait formé demain matin sous la gouverne des inconditionnels de la déclaration d'indépendance consécutive à une élection dite "référendaire". On peut toujours rêver, mais soyons pragmatiques plutôt que dogmatiques, si vous le voulez bien!
- En disant cela, je le répète, je ne veux surtout pas donner l'impression de lancer un appel à voter en masse pour le PQ, quitte à "se boucher le nez". Au contraire! Que chacun vote pour la formation qui correspond le plus à ses aspirations et qu'il milite même au sein du parti de son choix s'il en a envie. L'idéal serait que chacun appuie, dans sa circonscription, le candidat ou la candidate le ou la plus susceptible de défendre les intérêts du Québec à l'Assemblée nationale dans les années à venir.
- Je souhaiterais même, pour rester dans le domaine des voeux pieux, que chaque vigilien fasse les démarches nécessaires pour évaluer les divers candidats de son comté et nous fasse ensuite part du fruit de ses recherches et de ses réflexions. Il pourrait s'agir là d'un exercice très stimulant pour les uns et les autres, y compris pour les candidats eux-mêmes!
- Avec l'Internet et les réseaux sociaux, rien de plus facile, de nos jours, que d'entrer en contact avec un élu ou un candidat à l'élection. La démocratie participative tant désirée par certains se trouve là, à portée de la main, sans qu'il soit nécessaire d'attendre la mise sur pied d'une constituante ou de toute autre structure administrative lourde et encombrante!
- L'objectif d'une telle démarche, si elle est entreprise par des individus déterminés, serait d'obliger tout ce beau monde à prendre des engagements fermes et à les tenir, quitte à relancer sans relâche un député ou un ministre qui ferait mine par la suite de dévier de sa trajectoire.
- Pas besoin de sacrifier sa vie pour ce faire! Il suffit d'y consacrer un peu de temps et d'énergie, comme je le fais en ce moment et comme vous le faites vous-même pour produire et réaliser vos vidéos, qui, soit dit en passant, débordent d'énergie et sont pleines de bon sens et d'originalité.
- En réalité, il y a deux tâches que tous les indépendantistes de bonne volonté devraient accomplir dans la joie et avec détermination jusqu'à ce que le projet de pays aboutisse: 1° démolir systématiquement les arguments de nos adversaires et 2° soutenir et encourager nos porte-parole souverainistes en leur apportant de l'eau au moulin si nécessaire. J'ajouterais un 3° point: diffuser toute information pertinente aux quatre vents, de manière à contrer les effets délétères des médias de masse voués aux intérêts des fédéralistes!
Bref, Pauline Marois n'est peut-être pas la championne que nous aimerions voir porter nos couleurs, mais c'est la seule qui peut le faire pour l'instant. Nous avons le choix de la conspuer ou de la soutenir. Si nous nous contentons de la critiquer, elle va se planter à coup sûr... et le projet de souveraineté va sombrer avec elle. Si, au contraire, nous l'appuyons sans complaisance dans ses efforts, elle pourrait se surpasser et, contre toute attente, nous surprendre agréablement avant longtemps.
Que nous n'accordions plus aveuglément notre confiance à un chef politique démontre à quel point nous avons acquis de la maturité avec le temps, les déceptions et les désillusions. Nous avons cessé depuis belle lurette d'idolâtrer un René Lévesque ou un Jacques Parizeau. Malgré leurs immenses qualités, ces deux grands hommes avaient des défauts et ils ont commis des erreurs qui nous ont coûté deux victoires référendaires. Malgré ses défauts apparents, Pauline Marois possède aussi de grandes qualités. Obligeons-la à mettre ses compétences en valeur en lui suggérant la meilleure voie à suivre au moment où elle semble faire fausse route et en soulignant ses bons coups lorsqu'elle marque des points comme en ce moment.
Non seulement nous nous devons de souhaiter qu'elle réussisse là où ses prédécesseurs ont échoué, mais nous avons surtout le devoir de l'aider à nous donner le pays qu'elle nous promet. Il convient en effet de la prendre au mot. Non pas en étant béatement suspendus à ses lèvres et en la regardant aller sans rien faire de notre côté, mais en restant lucides et en lui poussant dans le dos, sans ménagement au besoin, pour qu'elle avance résolument vers cet objectif qu'elle nous fait miroiter depuis peu, selon toute vraisemblance à des fins électorales d'après vous (http://www.youtube.com/watch?v=4sRYntNE5rs). Et alors? C'est de bonne guerre en politique! Notre devoir et notre responsabilité consistent à l'épauler tout en lui répétant sans relâche: "Vous nous avez promis un pays, agissez maintenant!" Et si elle rechigne de crainte de froisser les Anglais ou les Américains: "Ah! vous avez peur? Figurez-vous que nous aussi! Mais ce n'est pas une raison pour reculer. C'est signe que nous approchons du but, alors continuons tous ensemble, nous sommes avec vous!"
Tel est le genre de discours que nous devons tenir à présent que nous ne sommes plus des enfants à qui on peut raconter des salades. Telle est d'ailleurs la position de Pierre Cloutier sur la question de la Charte de la laïcité. Lui qu'on ne peut soupçonner de complaisance à l'égard du "PQ-Marois", voilà qu'il a décidé de "mettre [s]es réserves sur la gouvernance dite "souverainiste" de côté" pour appuyer le gouvernement dans sa présente démarche identitaire (http://www.vigile.net/Les-diseurs-de-bonne-aventure). Voilà l'exemple parfait de quelqu'un qui a décidé d'enterrer la hache de guerre ou, plus exactement, de déclarer la guerre à nos véritables ennemis. "Serait-ce le signe que les querelles intestines qui ont cours depuis des lustres au sein du mouvement indépendantiste/souverainiste/nationaliste sont sur le point de prendre fin, lui ai-je écrit en commentaire? que tous ceux et celles qui n’ont, comme vous, d’autre ambition que de voir naître le pays du Québec vont enfin unir leurs efforts et travailler de concert à la réalisation concrète de cet objectif qui nous tient tant à coeur? C’est à espérer!"
C’est à espérer parce que, dans toute l'histoire du mouvement indépendantiste, nous n'avons jamais été aussi près du but. Nous n'avons jamais été aussi prêts à passer à l'action que maintenant.
Aussi je vous en conjure, M. Nantel, ne perdez pas espoir sous prétexte que vous n'avez pas confiance en Pauline Marois. Vous qui êtes prompt à dénoncer "la lâcheté de nos chefs", ne faites pas preuve de lâcheté à votre tour en quittant le navire au moment où il a le vent dans les voiles. Efforcez-vous plutôt de nous indiquer la route à suivre comme vous savez si bien le faire dans vos vidéos! Nous avons plus que jamais besoin de vous et de toutes les forces vives de notre nation afin de pouvoir entonner tous en choeur l'Hymne à la joie et chanter d'un air confiant: "Allez, frères, votre voie, Joyeux comme héros à la victoire."
À quand un hymne à la joie?...
Le doute de... Jean-Jacques Nantel et cie
Ensemble nous vaincrons
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7 commentaires
Normand Paiement Répondre
17 février 2014@ lison
Pour le moins inquiétante cette vidéo à laquelle vous faites référence (http://www.youtube.com/watch?v=CwGe-hzOwIg#t=19).
Ce commentaire qui l'accompagne a de quoi faire réfléchir:
"Pour comprendre la pertinence de cette extraordinaire vidéo d'un spécialiste de la subversion et son extraordinaire actualité (l'interview date de 1985),vous devrez remplacer les mots "Amérique" et "USA" par "Europe"et le mot "Communisme" par "islam"."
Pour en revenir à nous, il suffit de remplacer les mots "Amérique" ou "USA" et "Europe" par "Québec" (ou même "Canada"!) pour comprendre que la phase de subversion entreprise chez nous par les islamistes a commencé il y a déjà une vingtaine d'années.
Ce n'est pas très rassurant et je vois mal comment nous pourrions freiner la montée du multiculturalisme, instrumentalisé par les intégristes et célébré par les idiots utiles qui le prônent sans se rendre compte qu'ils détruisent notre culture à petit feu.
Je garde néanmoins espoir. Après tout, l'Empire soviétique a fini par s'effondrer! N'empêche, il faut être plus vigilants que jamais. D'où l'intérêt de ne pas lâcher nos élus d'une semelle, comme je le préconise, sur la question identitaire.
Notre avenir en tant que peuple en dépend!
Poursuivez votre tâche en nous informant sans relâche!
Cordialement,
NP
Archives de Vigile Répondre
17 février 2014Je suis tout a fait en accord avec vous M. Paiement.
Plusieurs fois au cours des époques les adeptes du Parti Québécois ont mis en doute leurs chefs, et la majorité du temps ce n'était pas le CHEF, mais les idées véhiculées par les partis indépendantistes.
Un bon exemple qui me vient a l'esprit: Ce parti politique, lorsqu'il a pris naissance avec M. Lévesque, était dans le but de défendre le patriotisme et le nationalisme des Québécois. Mais en cour de route, ils ont bifurqué et ont changé de routes(seulement pour quelques votes ethniques, qui ne sont pas majoritairement des nationalistes Québécois) car pour la majorité d'entre eux, ils ne connaissent pas l'histoire des canadiens Français en Amérique du Nord, ils sont davantage préoccupés par leurs propres bien être quotidien, que ceux des Québécois.
De nationaliste et patriotique au départ, sont devenus des multiculturalistes et pro diversités, qui sont des contraires.
On ne peut être multiculturaliste et pro diversifié et en même temps être patriotique et nationaliste, car si tu est multiculturaliste et pro diversifié, tu ne défend pas ta culture, tes valeurs et ni ton territoire.
Si nos patriotes avaient eu le cerveau lavé a l'époque avec ce multiculturalisme et que la pro diversité les enrichiraient, ils n'auraient jamais défendu leurs valeurs et leurs territoires.
Pourtant, M. Jacques Parizeau, avait bel et bien mis le doigt dessus en 1995, mais ils ont continué a dormir et ont simplement pensé qu'ils faisaient fausse route, plutôt de creuser et d'essayer de comprendre le problème, qu'ils venaient de rencontrer et que ce problème allait immanquablement s'aggraver avec le temps.
Avez-vous pris connaissance des ces vidéos d'un ex KGB, je les ai déjà mis en lien sur un article de M. Labrie.
Premier commentaire de lison.
http://www.vigile.net/Rod-le-Stod-un-jeune-artiste
Normand Paiement Répondre
17 février 2014@ ssauve
Pour une des rares fois que "La Presse" encense Pauline Marois (http://www.vigile.net/Le-calcul-courageux-de-Mme-Marois), ne boudons pas notre plaisir! Redressez-vous, le projet d’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti est déjà plus transparent que le nébuleux Plan Nord, de défunte mémoire. Il est temps que le PQ s'occupe d'économie, vous ne trouvez pas?
J@ Émilie B. qui a écrit:
"J’aime bien votre texte mais vos doutes sur Mme Marois, j’aime moins, car vos arguments ne tiennent pas la route. Mme Marois a réparé les erreurs des derniers supposés messies du PQ (Bouchard, Parizeau, Landry) qui ont jeté le PQ à terre pendant 10 ans. En une année Mme Marois a sorti le PQ de la dèche, l’a modernisé et l’a remis sur les rails vers l’indépendance."
J'adore votre réplique! Mais dites-vous que je ne suis pas le seul qu'il faut convaincre de la justesse de vos arguments. Pauline Marois a du pain sur la planche...
@ François Janvier
Ne vous contentez pas de "continuer d’espérer"! Faites pression sur nos élus pour qu'ils prennent les engagements que vous souhaitez. Toutes nos opinions comptent... surtout lorsque nous nous exprimons d'une seule et même voix!
NP
Archives de Vigile Répondre
17 février 2014Si l'on ne peut obtenir l'engagement de la tenue d'un référendum dans le prochain mandat, l'on devrait au moins obtenir certains engagements qui repousseront notre assimilation. Ainsi l'on devrait obtenir les engagements suivants:
-réitération de la promessse d'appliquer aux CEGEPS les dispositions de la loi 101 d'accès aux écoles anglophones du primaire et du secondaire.
-engagement à réduire le nombre d'immigrants au Québec en le faisant passer de 50000 à 35000 par année. Ce nombre au prorata de la population est encore supérieur au nombre autorisé aux États-Unis et en France.
-engagement à réaliser une politique nataliste qui ferait passer le nombre de naissances au Québec de 89000 à 105000 par année. À cet égard, s'inspirer des politiques natalistes de la France, de la Suède et des autres pays scandinaves. Depuis les débuts de la Nouvelle-France (politique de Jean Talon) jusqu'aux politiques de colonisation d'Honoré Mercier et de Duplessis des efforts de peuplement ont été faits par nos gouvernements pour survivre à la pression anglophone du reste du continent.
Bien entendu tous ces engagements n'assureront pas l'indépendance du Québec, mais au moins ils permettront de continuer d'espérer.
Archives de Vigile Répondre
17 février 2014J'aime bien votre texte mais vos doutes sur Mme Marois, j'aime moins, car vos arguments ne tiennent pas la route. Mme Marois a réparé les erreurs des derniers supposés messies du PQ (Bouchard, Parizeau, Landry) qui ont jeté le PQ à terre pendant 10 ans. En une année Mme Marois a sorti le PQ de la dèche, l'a modernisé et l'a remis sur les rails vers l'indépendance.
Là où je vous approuve, c'est qu'il faut assister le PQ, lui demander des explications et le pousser à aller plus loin le plus vite possible sans brûler les étapes. Mme Marois est la seule personne qui n'a jamais fait partie d'un parti fédéraliste et qui n'a jamais failli à la tâche.
Tous les autres dirigeants du PQ avaient des antécédents fédéralistes qui ont déteint sur l'indépendance. Leurs convictions étaient paralysées par leur appartenance antérieure. M.Lucien Bouchard nous a montré une image parfaite d'un diviseur divisé. Je voudrais vous rappeler aussi qu'une femme ne dirige pas de la même façon qu'un homme et il faut arrêter de lui demander de le faire à votre manière.
Stéphane Sauvé Répondre
17 février 2014Ouff! J'ai ravalé ma salive à quelques reprises à la lecture de votre article.
Vous avez raison. Le PQ reste le seul parti capable de nous aider à aller chercher l'indépendance. Il faudra s'assurer de l'intérieur que madame Marois respecte ses engagements une fois au pouvoir.
Mais je vais vous dire, la dernière annonce d'investissement de 115 millions pour l'exploration pétrolière par fracturation hydraulique (sur l'ile d'Anticosti) m'a scié les deux jambes. Votre article me sert de béquille...c'est déjà mieux que rien...
Normand Paiement Répondre
17 février 2014Oups! Je me suis enfargé dans mes "mots"! Il conviendrait en effet de lire: "Entre deux MAUX, ne devrait-on pas choisir le moindre?"
NP