J’aimerais apporter certains commentaires personnels sur le billet de Denise Bombardier publié dans Le Journal du 17 mars sous le titre Justin Trudeau doit partir. À prime abord, je partage entièrement l’opinion de Denis Bombardier eu égard aux changements de ton de ses allocutions et la mine déconfite qu’il présente derrière le micro depuis les dernières élections fédérales :
« Depuis qu’il s’est retrouvé à la tête d’un gouvernement minoritaire, le premier ministre semble perdu, en distance des événements comme pendant la crise autochtone et aujourd’hui face à cette pandémie. On le découvre presque déprimé, récitant sa leçon sans conviction. Décidément, le maître des apparences croule sous le poids de la dure réalité politique. »
Le regard éteint, il récite ses textes sans aucune conviction dans la voix tel un robot programmé d’avance sans laisser transparaître aucune forme d’émotion, donnant l’impression de ne pas saisir la gravité de la situation causée par la propagation exponentielle de la pandémie dans le pays qu’il est censé gouverner :
« Depuis le début de la crise, Justin Trudeau vit en suspension. Pire, il ne semble pas comprendre la gravité des secousses telluriques qui font planer sur les terriens ces courants morbides. Non seulement Justin Trudeau n’est pas l’homme de la situation, mais son impuissance à agir nous oblige à nous interroger sur son état personnel. »
Et que dire du temps qu’il a pris pour enfin fermer les frontières du pays aux visiteurs étrangers, sauf aux Américains qui proviennent, pour la plupart des États de New-York et de Washington, là o;u les cas de coronavirus sont les plus nombreux :
« De combien de temps Justin Trudeau a-t-il besoin pour mettre le pays à l’abri du coronavirus qui s’installe définitivement aux États-Unis avec qui nous partageons une frontière toujours ouverte ? »
À mes yeux, Justin Trudeau est dépassé par les événements. Son air dépité, son visage dévasté par l’ampleur de la propagation des cas de COVID-19 traduisent sans l’ombre d’un doute que quelque chose se prépare dans les officines du pouvoir. Lui montrera-t-on discrètement la porte de sortie? C’est à suivre… :
« Justin Trudeau devrait quitter son poste. Il est évident que c’est un homme qui aimait diriger un pays où tout allait bien, aux voies ensoleillées, comme il disait.
C’est dans les périodes tragiques que se révèlent les grands personnages politiques qui écrivent l’Histoire. Depuis qu’il s’est retrouvé à la tête d’un gouvernement minoritaire, le premier ministre semble perdu, en distance des événements comme pendant la crise autochtone et aujourd’hui face à cette pandémie. On le découvre presque déprimé, récitant sa leçon sans conviction. Décidément, le maître des apparences croule sous le poids de la dure réalité politique. »
https://www.journaldequebec.com/2020/03/17/justin-trudeau-doit-partir
Henri Marineau, Québec
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