Il faut redécouvrir les libertariens américains qui, autour de Murray Rothbard, nous ont dévoilé l’histoire contemporaine, la prise du pouvoir par les banquiers centraux et les hauts fonctionnaires, l’alliance complice – criminelle – des corporations et de bureaucraties planétaires, et les raisons des guerres pour la démocratie que notre système US mène aux quatre coins de la planète. Un des « compagnons » de Rothbard est l’Allemand Hoppe qui n’est ni plus ni moins qu’un défenseur de l’Ancien Régime et de la féodalité.
Et notre bon argent, si utile en cas de grande invasion ?
L’économiste libertarien Joseph Salerno a dévoilé les infos suivantes :
Cela fait longtemps que les gouvernements abhorrent les espèces car elles permettent des achats en toute confidentialité. Il y a toutefois un problème encore plus important : les détenteurs de cash peuvent alerter de leur manque de confiance envers les banques centrales en retirant tout leur argent du système financier.
Salerno continue :
En avril, la Grèce annonçait taxer les retraits d’espèces pour décourager les citoyens grecs de vider leurs comptes en banque. Ainsi, maintenant, les Grecs payent dix euros par tranche de 100 euros retirés. Ce n’est pas en soi un montant important mais le principe même de cette taxation ouvre la porte à un nouveau système dans lequel la parité entre l’unité monétaire et l’unité des dépôts bancaires est brisé. Un euro en banque n’est plus égal à un euro dans votre poche.
Et d’ajouter :
Nous voyons apparaître une guerre contre le cash par laquelle le gouvernement rend illégal ou très peu pratique l’utilisation d’argent liquide. Pour les gouvernements, les bonnes raisons ne manquent pas : surveillance automatique des transactions financières mais également facilitation de la manipulation de la masse monétaire.
Salerno nous donne une clé de l’opération Charlie :
En France, les ennemis du cash ont essayé d’adopter une loi en 2012 visant à limiter l’utilisation de cash, passant d’un montant maximum de 3 000 euros à 1 000 euros. La loi fut refusée. Puis il y a eu les attentats contre Charlie Hebdo, et l’État a immédiatement utilisé ces évènements pour obtenir l’adoption de cette limite maximale de 1 000 euros. Cette fois, la loi est passée. Pourquoi ? Eh bien parce que les avocats d’une société sans cash ont affirmé que les attaques avaient été partiellement financés en utilisant de l’argent liquide.
Et notre savant termine par une théorie de la constatation :
Il y a d’autres raisons à la suppression du cash :
– Soutenir le système bancaire à couverture fractionnaire instable, qui menace de s’effondrer à travers le monde.
– Donner aux banques centrales le pouvoir d’imposer des taux d’intérêt nominaux négatifs… c’est-à-dire vous faire dépenser de l’argent en le soustrayant directement de votre compte bancaire chaque jour où il y est stocké et non dépensé.
Préparez-vous à la grande lessive.
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