La contre-manifestation à la « Vague bleue » de Trois-Rivières, samedi, s'est vue infiltrer par des individus agressifs.

Voici la ou les sources de cet article : Radio-Canada, Le Nouvelliste, Facebook #1, #2, #3, #4, Blogsimplement, Twitter #1 et #2, Entretien avec Michael Dionne, candidat pour le Parti Patriote et participant à la « Vague bleue » /  Voici la source de la photo : CC0

Le collectif « TRÈs inclusif » ne pouvait qu'être au courant des éléments violents qui se joindraient à ses rangs dans le cadre de la contre-manifestation organisée contre la tenue du rassemblement de la « Vague bleue », samedi, à Trois-Rivières.

Le service de police de la municipalité aura été, pour sa part, beaucoup plus prudent, ne lésinant aucunement sur les moyens afin d'assurer la sécurité du public lors des deux événements simultanés. La Sûreté du Québec (SQ) avait aussi été appelée en renfort.

Toutes ces précautions des forces de l'ordre n'auront cependant pas empêché quelques individus de s'adonner à des attaques à leur endroit. Ce à quoi s'ajoutent des agressions physiques envers certains participants à la « Vague bleue ».

Des contre-manifestants particulièrement violents

150 policiers antiémeutes, patrouilleurs en bateaux : des altercations entre contre-manifestants et agents de la paix ont conduit ces derniers à devoir les repousser à coup de jets de poivre de cayenne. Autant en dire de la bonne foi des militants soi-disant « antifascistes », lesquels ont sciemment changé d'itinéraire pour mieux provoquer la police.

Qu'on se rappelle cette fois où, à l'appel du Parti communiste révolutionnaire, des militants cagoulés avaient causé un incendie en pleine rue Sainte-Catherine devant des touristes, au centre-ville de Montréal, en mai dernier.

Plus que les bombes fumigènes lancées contre des participants à la « Vague bleue » cette fin de semaine ou les attaques visant à les empêcher d'aller aux toilettes, le reporter Alexis Cossette-Trudel et son équipe ont été la cible de violentes agressions physiques, laissant l'un d'entre eux avec une commotion cérébrale ; devant l'indifférence des agents de la paix, selon ce que rapporte M. Cossette-Trudel sur les réseaux sociaux.

Mon conducteur agressé par les #antifas #PolQc @AssNat @GGuilbaultCAQ @secpubliqueqc @sureteduquebec @VilleTR pic.twitter.com/zsuyLi0vWf

Le piège à con

La conseillère municipale du District des Forges, Mariannick Mercure, aurait donc dû y penser deux fois avant de se présenter en compagnie des contre-manifestants, samedi. Et que dire de la réaction du chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet ? Dans une missive sur sa page Facebook, celui-ci se lance dans une diatribe à l'endroit des participants de la « Vague bleue » en ne se basant que sur une seule et unique source journalistique. « Si ce texte est représentatif [...] », écrit-il, avant de se faire gardien de la vertu au Québec.

On peut pardonner à des citoyens plus ou moins organisés de se laisser déborder par les événements qu'ils tiennent. Le manque de professionnalisme, d'expertise et de bonne foi au sein de la classe politique québécoise saurait par contre poser problème vu l'ampleur des débats à venir.