Martine Ouellet

Le choix

La seule candidate qui fait preuve de conviction assumée envers l'accession du Québec à son indépendance

Tribune libre

Bien malin celui ou celle qui peut prédire avec certitude le/la candidat qui sortira vainqueur de la course de cinq mois à la direction du Parti québécois. Toutefois, cette course nous aura permis de départager les diverses stratégies proposées par les candidats pour parvenir à l’indépendance du Québec.

En réalité, à cet effet, deux clans très distincts ressortent de la dernière campagne, à savoir Martine Ouellet qui privilégie un référendum dès le premier mandat d’un gouvernement péquiste, et les trois autres, un report de consultation populaire dans un second mandat avec quelques variantes.

Le choix est clair. Ou Martine Ouellet pour ceux qui souhaitent que le PQ mette le cap illico sur sa raison d’être, ou un vote entre Jean-François Lisée ou Alexandre Cloutier pour ceux qui préfèrent attendre les « conditions gagnantes ».

En ce qui me concerne, mon choix s’arrête sur Martine Ouellet, la seule candidate qui fait preuve de conviction assumée envers l’accession du Québec à son indépendance, et cela, indépendamment des arguments de ceux qui prônent la « patience », une stratégie qui nous conduit, encore une fois, dans la voie du « bon gouvernement provincialiste »…Il s’est passé plus de vingt ans depuis le dernier référendum, il est temps que les Québécois se prononcent à nouveau sur leur avenir!

Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2094 articles

  • 1 473 090

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



5 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    8 octobre 2016

    C'est le moment de respirer par le nez... Québécois des oeufs dans le même panier.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 octobre 2016

    Ce soir, j’ai le dégoût à fleur de peau. (7 octobre) Le PQ et le Québec viennent de signer leur arrêt de mort. Ce n’est qu’une question de temps. Les membres du PQ ont voté pour une grande gueule sans égard pour notre vérité historique en ce moment. Les péquistes ont voté pour ceux qui crachent sur le but premier de l’existence du PQ. Ils ont craint d’avoir peur, c’est grotesque. Ce qui s’est passé à l’élection va renforcer considérablement les assises quasi mafieuses du PLQ. Le Devoir s’est montré cette fois en plein jour, il a remplacé La Presse comme médium fédéraliste rouge sang et les p’tits candidats se sont pliés à ses ragots, ses mensonges, son hypocrisie.
    Je suis persuadé que Couillard n’attendra pas longtemps avant de déclencher des élections. Il va avoir hâte de voir le PQ se planter. Comment voulez-vous que le public ait envie de voter pour un parti qui a renié son âme, qui a cultivé l’imprécision, les changements de cap. Feu la crédibilité du PQ. J’en connais plusieurs qui ont déchiré leur carte de membre du PQ et même qui l’ont déchiqueté de rage.
    Vous trouvez que j’exagère?...attendez à l’élection, malheureusement vous verrez le résultat. On ne respecte pas les lâches cachés derrière un égo monstrueux. Presque tous les journalistes ont fait un travail de sape, comme s’ils ne faisaient pas partie eux aussi de la population. Quelqu’un d’allumé a dit qu’un journaliste qui travaille est une prostitué et qu’un journaliste qui dit la vérité est au chômage. Vous verrez en fin de semaine la danse macabre des commentaires journalistiques au service du système.
    Ernest Dufresne

  • Archives de Vigile Répondre

    6 octobre 2016

    Monsieur Marineau,
    Je vous remercie pour votre article. Hélas, cette réalité saute aux yeux.
    Si Martine Ouellet n'était pas élue à la tête du PQ, j'aurai la confirmation que ce PQ n'est plus un Parti indépendantiste, peut-être même depuis plus de vingt ans. Alors, je ne pourrai pas voter en faveur de l'indépendance du Québec aux prochaines élections provinciales. Je devrai donc voter selon d'autres enjeux sociaux.

  • Henri Marineau Répondre

    5 octobre 2016

    @Jean Claude Pomerleau
    En réponse à votre question, je n'ai coché "aucun" autre choix sur mon bulletin de vote puisqu'aucun des trois autres candidats ne répondait à mes aspirations, à savoir entamer le processus d'accession du Québec à son statut de pays dès le premier mandat d'un gouvernement du PQ!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2016


    Tout va se jouer au deuxième décompte, entre Cloutier et Lisée. Et votre deuxième choix est ?