La servitude volontaire

Tribune libre

Telle est la mesquinerie éhontée de Françoise David, esclave de son idéologie gauchiste, bien sûr, aussi de son ego démesuré, mais plus aberrante encore de son inintelligence des objectifs, stratégies et tactiques nécessaires à la réalisation de l'indépendance nationale.

Chez les anciens grecs, romains et autres européens jusqu'à la fin du moyen-âge, « esclaves » signifiait « instruments » car voués au service de l'ordre établi. Ils ne pouvaient par conséquent se prévaloir ni d'un discours ni d'une action responsables.

Ainsi se comporte aujourd'hui Françoise David, un pion sur l'échiquier fédéraliste. Entièrement instrumentalisée, elle s'imagine que plus elle sert le pouvoir en place plus elle y creuse sa place.

Heureusement, ce ne sera pas à côté de Pierre Karl Péladeau, puisqu'elle a déclaré haut et fort qu'elle n’assoirait jamais son arrière-train sur un siège voisin du nouveau chef indépendantiste.

Contrairement à elle, soyons généreux et souhaitons à Françoise David la jouissance de son plaisir solitaire.

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Andrée Ferretti124 articles

  • 121 222

"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mai 2015

    @ Laurent Desbois
    Vous pouvez ajouter à votre liste;
    Début des années 70, tous les partis politique Provinciaux du Québec ainsi que les parties Fédéraux, sauf le NPD, ont votés un soutien unanime aux Gens de l'Air du Québec qui favorisait l'utilisation du français dans les communications aériennes.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2015

    Ce que la gauche intransigeante ne comprend pas c'est que a société est un tout. Pour libérer la société, il faut faire appel à tous les acteurs et pas seulement à ceux de son parti ou de son groupe d'intérêt. La société a besoin des travailleurs mais aussi des entrepreneurs comme PKP pour créer des emplois. Il faut aimer la société dans son ensemble pour la promouvoir et la réformer.

    Sinon on se divise entre la gauche et la droite et on ne change rien au statu quo. C'est le jeu de l'oligarchie: l'intransigeance de la gauche justifie l'intransigeance de la droite. Et comme la droite a le pouvoir économique c'est elle qui use et abuse du pouvoir.
    PKP dépasse ces divisions et vise à promouvoir la société dans son ensemble par la libération nationale. C'est pourquoi il tend la main aux syndicats et à la gauche, dans on intérêt à lui mais aussi dans l'intérêt des travailleurs et des gens ordinaires.

  • Laurent Desbois Répondre

    17 mai 2015

    Voir la passe de QS qui disait de voter NDP pour bloquer Harper ! MDR
    Ce NDP fédéraliste centralisateur va nous donner des leçons en droit et liberté???
    Amir Khadir et le NPD : « Le NDP peut compter sur mon entière colaboration !!! »
    Et voila ce que les alliés progressifs de QS, le NDP, représente!!!!
    https://www.youtube.com/watch?v=I9E4819Xq5o
    Ce NDP fédéraliste centralisateur va nous donner des leçons en droit et liberté???
    «Les Conservateurs n’hésitent pas à nous cacher la vérité» - Pierre Nantel. 30 mars 2015 - NPD Longueuil—Pierre-Boucher
    Thomas Mulcair, chef NDP, était libéral!
    Bob Rae, ex- chef libéral, était NDP!
    Lors du vote sur les mesures de guerre en 1970, Il y avait vingt députés NDP au parlement canadian. Tommy Douglas fut le seul à avoir le courage de voter contre et il en a payé le prix politique.
    De plus, le NPD a appuyé les libéraux lors du rapatriement de la constitution de Trudeau en 1982 et lors de la loi sur la clarté de Dion récemment!!!!
    Le NDP s'est opposé à l'Entente du Lac Meech et trouvait que l'entente de Charlottetown était trop généreuse pour le Québec.
    En 2008, le NDP a voté contre le retrait des troupes en Afghanistan en février 2009 et plus récemment, pour le maintien des attaques en Lybie.
    En 2013, le NDP a voté pour la motion M-412 (La garantie de prêts à Terre-Neuve pour construire ses lignes hydro-électriques/Projet du Bas-Churchill), contre le Québec.
    En 2014, le NDP s'est déclaré favorable à un oléoduc de l'ouest vers l'est.
    Est-ce un hasard que quand j’écoute ces Nantel (Boulerice) ou Mulcair (Saganash), j’ai l’impression d’entendre PET…. un demi-siècle plus tard ! « Un non, c’est un oui….. ». Soyons clair ! Le NDP est un parti ultra centralisateur et fédéraliste!!!

  • Laurent Desbois Répondre

    17 mai 2015

    Alain Vadeboncoeur :
    Mes amis souverainistes de gauche ont sûrement voté "non" en 1995, quand le camp du "oui" était dirigé par ce triumvirat suspect formé par un ancien ministre conservateur, le chef d'un parti nationaliste de droite et un grand bourgeois ayant jadis coupé les salaires des fonctionnaires. Qui songerait à faire l'indépendance avec du monde de même, esti.
    Depuis l'annonce des résultats, les militants go-gauche tirent à boulets rouges sur PKP. Ça me désole profondément....
    PKP doit... FERME DONC TA YEULE!
    PKP va faire se qu'il a à faire, c'est surement pas toi qui va influencer ses choix!
    Get a life sucker!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2015

    La campagne électorale fédérale qui s'engage va définitivement faire tomber les masques! Il n'y a qu'un seul parti que les indépendantistes doivent appuyer et c'est le Bloc Québécois. Mario Beaulieu est lui aussi un chef résolument indépendantiste! Après cette campagne il ne subsistera plus aucune ambiguïté quant aux véritables allégeances de certaines personnes...

  • Luc Benoit Répondre

    17 mai 2015

    Le pays frit du colonel PKP
    15 mai 2015 7h33 · Marc-André Cyr
    À force de compromis, de manque de sens politique et de conformisme, les péquistes ont finalement réussi à repousser encore plus loin les frontières honorables de la bêtise. Non seulement ils ont aplati le projet de souveraineté au point d’en faire une plate galette sans saveur, mais ils ont fait de l’admiration de cette plate galette sans saveur la condition même d’adhésion à ce qu’ils osent encore appeler un « projet ».
    Pour les péquistes, être progressiste, désormais, c’est se ranger derrière le colonel PKP. Autrement dit, pour être de gauche, il faut appuyer la droite.
    La dégénérescence du PQ n’aurait pas été complète sans la venue d’un richissime héritier à la tête du parti. PKP le grand boss ami des travailleurs. PKP le libertarien social-démocrate… PKP le riche héritier magnat de la presse combattant pour la liberté… PKP qui a fait passer les radios poubelles au grand salon médiatique dans les pages de ses journaux et sur les ondes de ses stations… PKP la victime de Gesca… PKP le fils de l’autre…
    Ouvrir les veines de la transformation sociale et culturelle entamée par la Révolution tranquille, ce n’était manifestement pas assez. Il fallait que ça saigne encore. La gauche péquiste adore pisser le sang. Elle en redemandait.
    Bienvenue dans le frénétique univers du nationalisme petit-bourgeois.
    FLQ
    « Faites vous-mêmes votre révolution dans vos quartiers, dans vos milieux de travail. Et si vous ne le faites pas vous-mêmes, d’autres usurpateurs technocrates ou autres remplaceront la poignée de fumeurs de cigares que nous connaissons maintenant et tout sera à refaire »
    ― Manifeste du FLQ, 1970.
    L’ancien felquiste et rédacteur du Manifeste de 1970, Jacques Lanctôt, se porte à la défense de son patron et des lock-outs qu’il a décrétés. Selon cet admirateur de Cuba, le débat de la course à la succession aurait dû prendre fin il y a longtemps au profit de PKP. Pas besoin de démocratie ou de discussions. Il y a urgence. Il faut faire un pays [Canoë, 23 mars 2014].
    RIN
    « […] ils s’apercevront bientôt qu’on n’achète pas longtemps tout un peuple qui aspire à la prospérité et à la liberté pour tous ses fils et non pour une minorité de petits bourgeois, plus soucieux de leur niveau de vie que de l’épanouissement complet de la nation québécoise »
    ― Andrée Ferretti, Partis Pris, 1968.
    Andrée Ferretti, ancienne militante de la gauche du RIN, elle qui a affronté tour à tour Pierre Bourgault et René Lévesque afin d’éviter les virages à droite au sein du mouvement indépendantiste québécois, soutient désormais que le colonel PKP est un « homme de gauche » qui, en « défendant Quebecor […] participe objectivement aux efforts actuellement déployés dans le monde contre les visées des entreprises oligopoles » [Indépendantes.Québec, 11 mai 2015].
    Celle qui voulait d’un pays libre et égalitaire sacrifie désormais la liberté et l’égalité au nom d’une conception fort abstraite de la nation. Elle veut désormais un chef d’État patron d’un oligopole pour « nous » protéger des… oligopoles.
    Les artistes
    « Qu’est-ce qui nous reste encore
    Qu’on leur a pas donné?
    J’leur donnerais c’qu’y voudraient
    Pour enfin avoir la paix »
    ― Paul Piché, Les pleins.
    Quittant son feu de camp pour nous entretenir de politique, Paul Piché affirme que PKP est le seul qui puisse faire aboutir ses « batailles » pour la justice sociale. Que l’empire Quebecor se mobilise violemment pour contrer toutes les « causes de justice sociale, de protection de l’environnement, de luttes syndicales ouvrières ou étudiantes » qu’il met de l’avant ne semble pas le gêner. Bien au contraire. Car la « première » des causes est bien entendu celle de « faire du Québec un pays » [Le Devoir, 12 mai 2015].
    Celui qui voulait d’un pays pour changer la société enterre désormais sa volonté de changer la société au nom du pays.
    « Y’a pas grand-chose dans l’ciel à soir ? ». Effectivement…
    « A-pi-dla-da-a-pi-di-dla-da-pi-dla-da ? ». Pas certain, mon Paul, pas certain pantoute.
    Inutile de prolonger le supplice. Lanctôt, Ferretti et Piché, auxquels on pourrait ajouter Armand Vaillancourt, Lise Payette, Xavier Dolan et Pierre Foglia disent tous la même chose. Au nom du progressisme, il faut laisser tomber le… progressisme. La souveraineté serait un projet « en soi ». À partir de ce principe, il est possible, justement, de la vider de tout potentiel de changement sans rencontrer trop de problèmes.
    Vous les suivez?
    Nous non plus.
    Mais peu importe : il y a « urgence »! Avec la souveraineté du colonel, il ne sera plus question de se soumettre aux dictats du Canada anglais. Fini le temps où « eux » décidaient pour « nous ». Nous aurons désormais nos impératifs néolibéraux, notre classe dirigeante, notre pollution, nos lois antisyndicales, notre répression, notre capital, nos monopoles, notre soumission, notre jaunisme, notre exploitation, notre médiocrité…
    Pourquoi être abusé, berné, exploité, manipulé, charrié, entourloupé, fiché et matraqué par le Canada anglais alors qu’on pourrait très bien être abusé, berné, exploité, manipulé, charrié, entourloupé, fiché et matraqué par des gens bien de chez nous?
    On pourrait même faire ça en joual pour plaire aux purs et durs.
    Vous imaginez le changement?
    Coalition?
    Nationalistes de droite et autres patroneux larbins du même acabit prétendent que la venue du riche héritier à la tête du parti incarnera le retour de la grande coalition nationale qu’était le PQ.
    Le PQ, une coalition entre la gauche et la droite? Immense mensonge que celui-là. Et qui pourtant fait mouche. Comme si la droite n’était pas depuis des décennies à la direction du parti. Comme si les règnes de Lucien Bouchard, de Bernard Landry et de Pauline Marois avaient été des régimes de gauche. Déficit zéro, diminution des impôts des grandes entreprises, lois spéciales antisyndicales, privatisations, politiques antidémocratiques, coupures dans les programmes sociaux, coupures dans les soins de santé, coupures dans les cours de francisation, mise de l’avant du repli identitaire …
    En fait, pour être honnête, il existe effectivement une coalition gauche-droite au PQ. Elle ne s’articule toutefois pas horizontalement, mais verticalement. Elle sépare la base de la direction. Cette dernière gouverne à droite en appuyant sa légitimité sur le vernis mille fois terni de la base militante progressiste, elle qui en redemande docilement à chaque élection, à chaque congrès, à chaque génération.
    À force de vider le projet de son contenu émancipateur, les péquistes ont fini par faire de l’absence de projet une condition d’adhésion à leur « non-projet ». Pathétique serait un mot trop faible. Trahison passerait également à côté du vrai problème. C’est dans les sphères les plus obscures de la théologie qu’il faut se rendre afin de saisir de telles prises de position. Car c’est bel et bien d’idolâtrie, de messianisme et de conscience malheureuse dont il s’agit.
    *
    « Les nationalistes pardonneront les pires turpitudes au PQ. Ils sont prêts à oublier qu’il existe une différence énorme entre le nationalisme et une véritable libération nationale. Raison pour laquelle j’ai toujours été contre ces « nationaleux » qui voulaient sauver la langue et laisser crever ceux qui la parlent »
    ‒ Michel Chartrand, 1977

  • Lise Reid Répondre

    17 mai 2015

    Se rappeler que F.David a beaucoup combattu la loi 101 à l'époque. C'était une loi
    raciste qu'elle disait. Elle n'a pas changé d'idée face à l'indépendance elle est devenue
    seulement plus opportuniste. Ce sera aux authentiques indépendantistes de quitter
    ce parti s'ils ne veulent pas se renier.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2015

    L'ami de Montaigne, «parce que c'était lui, parce que c'était moi», c'est La Béotie, corrigez la coquille.
    J'en profite pour ajouter que ce n'est pas anodin que ce soit une féministe comme Andrée Ferretti qui dénonce le rôle de division et de diversion joué par Françoise David. Andrée Ferretti est féministe oui mais d'abord et avant tout patriote.
    Dans son discours de victoire du 15 mai, PKP a incarné l'homme tel qu'elle l'a toujours souhaité: puissant, cohérent, convaincu, articulé, humain (je vous aime mes cocos, je t'aime Julie) et fraternel. Ce fut un discours historique.
    Pauline Marois avait des limites et des lacunes et la campagne électorale du 7 avril a été catastrophique mais elle a le mérite d'avoir favorisé la venue de PKP en politique d'abord comme président du CA d'Hydro-Québec puis comme candidat dans St-Jérôme. Au moins là-dessus je suis d'accord avec l'éditorial de Nicole Hébert (qui a aussi ses limites et ses lacunes) intitulé OUI publié sur le site independantes.quebec réservé aux femmes, quel anachronisme!
    RBG, 17 mai 2015

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2015

    Non mais ,Françoise David ,sans Amir Kadir elle serait quoi cette dame? Absolument rien sur l'échiquier politique du Québec.Amir Kadir devrait faire un 'putsch'dans son parti.Ceci lui donnerait plus de crédibilité.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2015

    Bravo Mme Ferreti!
    J'adore votre franc parler et votre art de mettre à chaque trou une cheville.
    Cette dame est entourée d'au aura malsain. Il est temps qu'on lui crève sa bulle.
    Et vous êtes bien partie.
    EN même temps, je salue l'immense et belle victoire de notre nouveau chef. Hier
    soir, c'était la liesse un groupe d'amis et moi devant le petit écran.
    Ne lâchons pas. La victoire ultime est devant nous, toute proche.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2015

    J'ai entendu Françoise David dire à propos de PKP qu'elle avait bien hâte de voir quelle position il prendrait devant les revendications des employés de l'Etat cet automne et de demander avec la perfidie du serpent s'il serait avec eux sur les lignes de piquetage.
    Trois remarques.
    1- Aucun mot sur l'engagement indépendantiste de PKP tellement frappant dans son discours de la victoire. C'est que pour elle cela n'est pas important.
    2- Au nom de quoi peut-elle exiger qu'un chef de l'opposition soit présent sur les lignes de piquetage d'employés en grève? Image romantique et dépassée de l'engagement pro-syndical.
    3- La savantissime députée de Gouin a oublié ceci. Quand Bernard Drainville a annoncé qu'il se retirait de la course, il a dit avoir convenu avec PKP une position sur les négociations avec les employés de l'Etat qui ne devraient pas sortir appauvris de cette négociation ce qui veut dire qu'ils devraient avoir au moins l'inflation comme augmentation de salaire, ce qui veut dire 1.8% par année. Vous vous souvenez?
    Or Les propositions faites aux employés de l’État par le gouvernement Couillard conduiraient à un appauvrissement de 10 000 $ pour chacun d’entre eux au cours des cinq prochaines années, soutient la CSN.
    «En nous offrant 0 % les deux premières années et 1 % pour chacune des trois années subséquentes, ça ne nous permet pas de faire face au coût de la vie», soutient la vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque.
    Sans parler du tripotage des fonds de pension et des augmentation de tâches comme par exemple, pour les enseignants, l'augmentation du nombre d'élèves par classe.
    Andrée Ferretti, vous ne devriez pas parler de l'arrière-train de madame David: ça nous donne trop l'envie de vous devinez quoi...
    Je l'appelle avec toute l'ironie dont je suis parfois capable "la souverainiste à temps partiel" quand ça peut rapporter quelques votes.
    Elle fait partie avec Pierre Dubuc de ce que j'ai appelé "la gauche la plus bête du monde".
    C'est bien de citer «Le discours de la servitude volontaire» rédigé par le grand ami de Montaigne Etienne de La poétie publié en 1574 et rédigé par un jeune homme de 18 ans. Ce texte pose la question de la légitimité de toute autorité sur une population et analyse les raisons de la soumission de cette population. Il s'agit du rapport soumission-servitude volontaire.
    Ça s'applique à Françoise David: l'indépendance n'est pas sa priorité contrairement à PKP. C'est pour elle comme pour Amir Khadir l'occasion de faire de la rhétorique vide tandis que le discours de victoire de PKP était, comme l'écrit la sexologue Jocelyne Robert sur sa page Facebook, «authentique et vrai».
    Hier soir, Patrice Roy a posé la question: est-ce que les membres de Québec Solidaire qui sont d'authentiques indépendantistes partagent le rejet de PKP de leurs co-chefs?
    Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, 16 mai 2015