La requête du premier ministre François Legault adressée aux Québécois d’écarter les partis centralisateurs le 20 septembre et de favoriser plutôt le parti qui respecte davantage les compétences provinciales, à savoir le Parti conservateur (PCC), aurait-elle incité en réaction des Canadiens du ROC à changer leur fusil d’épaule et à donner leur appui au Parti libéral (PLC) de Justin Trudeau ? C’est peut-être une coïncidence, mais la remontée du PLC sur le PCC a semblé débuter à ce moment.
Si M. Legault tient tant à ce qu’Erin O’Toole prenne le pouvoir, c’est que cela augure positivement pour le Québec. Or les électeurs du ROC, majoritairement, n’aiment pas voir le Québec satisfait dans ses revendications, plus fort et plus autonome. Ils le préfèrent en position de faiblesse, en beau joualvert. Voilà pourquoi le ROC n’aime rien autant que les partis durs, voire intraitables, à l’endroit de la Belle Province, comme au temps béni de Pierre Elliott Trudeau et Jean Chrétien.
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