La « guerre des Festivals » - Le partitionnisme canadianisateur - PRISE 4

La Presse prend position pour les souverainistes Montréalistes

N'importe quoi et son contraire contre l'UNION des forces des Québécois

Tribune libre

La Presse canadianisatrice prend fait et cause pour Montréal et de notoires partisans nationaliste-souverainistes des « Francofolies ».
Cherchez l'erreur !
ET pas que dans sa page éditoriale... l'article supposé journalistique ne laisse pas place à l'erreur tel qu'illustré par une image... qui, comme on le sait vaut mil maux (sic)...
FrancoFolies :

Labeaume s'emporte, Gérald Tremblay ne fléchit pas

La Presse - 2009 08 02 - Daphné Cameron et Nathaëlle Morissette

Un Maire de Montréal posé, calme, face à un excité à la grimace bien sentie...
Mais cette position du PrattiGescagnatiévisme est risquée. Québec pourrait se rebiffer. En effet, cet effort qui consiste à encourager encore la partition du Québec entre le Québec hors métropole et une agglomération de Montréal rendue exsangue à tous égards industriels et culturels depuis la partition de la Colonie britannique du Canada en Haut et Bas-Canada, cela grâce à une politique favorisant Toronto, la métropole du Canada, risque d'anéantir des années d'efforts canadianisateurs dans la Capitale nationale du Québec. Grands travaux partisans qui après l'instrumentalisation des fusions forcées a culminé avec les Fêtes du 400e en 2008. Canadianisation qui a fait sous la risée générale de Samuel de Champlain, le premier Gouverneur général du Canada.
En effet, Québec a profité de cette attention canadianisatrice qui a fédéré autour de célébrations contrôlées par Ottawa-Montréal, les forces vives de la Capitale nationale. Elle a retrouvé le goût de se battre forte des moyens que lui a procurés cet assaut canadianisateur. En commençant par reprendre en catastrophe le contrôle des activités, après un début raté par les pions placés par l'Axe du mal Montréal/Ottawa. Les dirigeants de Québec qui ont de manière opportuniste prit l'argent en faisant mine de prêter allégeance, n'entendent pas, sous la houlette du Maire Labeaume, se coucher pour si peu. Le voudraient-ils qu'ils ne le pourraient pas. Les Québécois de Québec ne comprendraient pas et n'accepteraient pas. Ils ont le vent dans les voiles d'un Moulin horizontal mais d'autant plus ancré solidement dans le roc diamant. Ils ont retrouvé leur fierté, le goût de bouger et ce n’est pas Montréal qui les fera reculer…
Jean Charest éternel boutefeu ou pompier selon la circonstance a bien tenté de minimiser la réalité de la croisée des chemins sur laquelle il se trouve, et qui, à l’instar du PrattiGescagnatiévisme de l’Axe du pouvoir Canadian Montréal-Ottawa, se trouve lui aussi à valider le coup de force montréaliste, sous des couverts... d'impartialité qui n'ont trompé personne à Québec.
À courir deux lièvres à la fois, on risque de perdre les deux
Et qui perd à ce jeu de la division de nos forces, le Québec et les Québécois de tout le Québec. Mais pas seulement eux, les canadianisateurs risquent de perdre le peu d'appui qu'ils ont au Québec tout entier, en commençant par Québec.
La partie ne fait que commencer
Alain Simard est un formidable praticien, un développeur sans pareil, mais pas un créateur. Il emprunte aux autres les idées, et ne fait qu'en identifier le potentiel et applique la formule à Montréal. Le Festival du Jazz est la version montréalaise d'un Festival états-unien. La Fête des neiges, celle du Carnaval de Québec. Et, en bon flibustier qu'il pensait être, il a voulu prendre possession du FFM-Festival de film de M. Losique sans coup férir... Mal lui en prit et il semble que ce coup de force actuel soit du même acabit. Fragile...
À Québec, on n'est pas pour autant si créateur. Le Festival d'été n'est que l'avatar de la Superfrancofête, qu'a repris à son tour Alain Simard des Francofolies... Le Carnaval de Québec n'est que l'avatar d'un festival ancien à Lévis, je pense, en plus gros. Et le 400e n'a guère plus été qu'un gros festival d'été n'eut été de Robert Lepage et son Moulin à images.
Qu'à cela ne tienne, voilà Québec debout !
Chacun avec ses armes pose la question de ce qui est mieux pour Montréal, séparément de ce qui est mieux pour Québec. Cependant que personne ne se pose la question de ce qui serait mieux pour LE Québec. Pour Montréal ET Québec, ET le Québec.
Montréal ville de festivals, et pour cela il les faut tous congruents et forts. On est parvenu à faire l'unanimité à Montréal... Il faut miser non plus seulement sur un ou des festivals, mais sur l'ensemble qu'ils forment... Super ! Bingo ! L'affaire est dans le sac, et je te négocie un partage du calendrier, MONTRÉALAIS.
Or, pourquoi personne n'a pensé à faire DU QUÉBEC, une destination semblable... maximisant ainsi l'impact d'une offre nationale... à présenter à l'international ?
Pourquoi ? Poser la question est y répondre, parce que cela ne fait pas du tout l'affaire des canadianisateurs partitionistes qui veulent couper Montréal en deux un jour et quoi de mieux que de déjà couper Montréal du Québec. Ce sera ensuite plus facile de partitioner Montréal si l'occasion se présente.
Ainsi va la vie qui bat au Canada -
Un Québec canadianisé dans la partition
Cette vue d'ensemble pour LE Québec, qui l'aura ? Certainement pas Jean Charest qui se contente de renvoyer les opposants à leurs divisions. Pas question de les réunir pour leur dire qu'il faut maintenant appliquer la théorie de l'offre congruente non plus seulement à Montréal, mais à tout le Québec. Cela de manière à conjuguer nos efforts, nos investissements privés et publics, de manière à les maximiser dans la synergie pour afficher à l'interne comme à l'international, une offre irrésistible autant pour le public que pour les prestataires du Jazz, de la francophonie, du rire, voire du Cirque... et du Lepagisme, une catégorie en-soi...
Cette petite musique de la synergie ne peut entrer dans la partition canadianisatrice et ce ne sont pas les canadianisateurs qui vont nous aider à faire l'UNION de nos forces.
Il nous faudra donc la faire nous-mêmes l'UNION de nos forces
Il nous faut donc obliger les développeurs de Montréal et Québec à s'adjoindre des créateurs qui pourront inventer une synergie où Montréal n'est pas concurrent de Québec mais partenaire. La souveraineté partenariat c'est ça...
Je ne vois pas qu'on ne pourrait pas concevoir un calendrier des festivals intégré pour tout le Québec afin de maximiser l'offre nationale et l'international. Il suffirait d'asseoir des concepteurs capables d'attacher les fils utiles et à faire les arbitrages qui s'imposent au risque de tout chambarder l'horaire, afin de le faire congruent au niveau national, une congruence essentielle pour prendre de la place dans l'ordre international...
Et qui voit ça d'un mauvais oeil ? Montréal ? Québec ?
Non pas... Ottawa !
On n'en sort pas ! Enfin c'est ce qu'ils voudraient bien !
Et ça tombe mal... Louise Harel est sur le point de faire un tabac et le maire Labeaume n'est pas si fédéraliste que ça... Pas davantage que Québec du reste... La minorité activiste canadianisatrice a fait du millage avec les fusions mais elle s'est empressée de devenir Mairesse de Québec fusionnée et se hisser à la tête de la CCNQ-Commission de la capitale nationale, rien de bien anti-fusions... cela... pour préparer un 400e canadianisé, après avoir épuisé le souverainiste l'Allier à force de guérilla radio de leurs activistes-poubelles et de salissage éhonté de son entourage pour faire ensuite de cette Québec fusionnée la preuve que sa force résidait bien dans l'UNION de ses forces...
Cherchez l'erreur !
Le taureau rouge crache glace a bon dos de dénoncer un homme d'affaires qui veut rentabiliser son événement... Cherchez l'erreur !
Cela dit... il a l'appui unanime des gens de Québec ! Et ça déchante dans les officines canadianisatrice... Alain Simard part en vacances... OUF ! Un peu de répit...
Qu'en pense Louise Harel ?
L'idée folle de croire qu'en tentant de faire le coup du 400e à Québec à Montréal en tentant de se mériter les faveurs des souverainistes en appuyant leurs gens d'affaires peut fonctionner une fois, mais pas deux fois. C'est comme pour leurs projets du 250e qui voulaient sans problème rééditer le coup du 400e...
Le pire n'est jamais sûr, mais faut pas exagérer, le meilleur non plus !


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 août 2009

    Labeaume a été attaché politique du PQ de 1980 à 1985. Je doute qu'il soit devenu fédéraliste même si, pour des raisons purement électoralistes, il a mis l'option en veilleuse. Comme Pauline....

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2009

    Je suis entièrement d'accord avec vous M. Archambault. Cette affaire des festivals, la décision unilatérale du maire Tremblay, ce fédéraliste notoire, cet ancien ministre des grappes industrielles au temps de Bourassa, est, à mon avis, la poursuite des commandites.
    Ou Québec et le RdQ s'écrasent ou le rouleau compresseur des canadianisateurs écrasera les récalcitrants.
    Ce ne sont pas de petites querelles d'enfants, mais bien la suite de la guerre afin de nous placer en situation de faiblesse.
    Et le pire c'est qu'ils ont sans doute un plan B.
    Soyons vigilants parce que les enjeux sont énormes!
    Marie Mance V