La population du Québec a progressé en 2016 et il en a été de même pour son rythme de croissance.
L’Institut de la statistique du Québec rapporte mardi que la population de la province a augmenté de 68 500 personnes l’année dernière, à 8,4 millions d’habitants.
Le taux d’accroissement annuel a été de 8,2 ‰, ou 0,82 %, ce qui a été supérieur au taux de 6 ‰ en 2015. De plus, les données des six premiers mois de 2017 montrent que l’accélération de la croissance démographique se poursuit.
L’Institut de la statistique avait observé que le rythme de la croissance avait graduellement ralenti depuis le sommet de 11 ‰ enregistré en 2009.
Le nombre de naissances est estimé à 86 400 en 2016, soit 400 de moins qu’en 2015. L’indice synthétique de fécondité s’est établi à 1,59 enfant par femme et il recule d’année en année depuis le sommet de 1,73 enregistré en 2008 et en 2009.
La fécondité au Québec est légèrement supérieure à la moyenne canadienne depuis 2006.
Quant au nombre de décès, il est estimé à 63 600 en 2016, soit 800 de moins qu’en 2015, ce qui va à l’encontre de la tendance à la hausse associée au vieillissement démographique.
Le déclin du nombre de décès a un lien avec une saison grippale moins sévère que celle de l’année précédente, selon l’ISQ. Par conséquent, la diminution du nombre de décès a fait augmenter l’espérance de vie qui a atteint l’an dernier de nouveaux sommets : 80,8 ans chez les hommes et 84,5 ans chez les femmes.
Par ailleurs, les chiffres montrent que le Québec a accueilli 53 250 immigrants en 2016, en hausse comparativement au total de 49 000 en 2015 et à celui de 50 300 en 2014. La Syrie arrive au premier rang des pays de naissance des nouveaux arrivants de 2016, suivie par la France et la Chine.
Le Québec a toutefois continué à enregistrer des pertes dans ses échanges migratoires interprovinciaux en 2016, mais dans une moindre mesure que lors des trois années précédentes.
L’Institut de la statistique signale enfin que cette année, les jeunes de moins de 20 ans représentent 20,6 % de la population québécoise, comparativement à 60,9 % pour les personnes de 20 à 64 ans. Celles qui sont âgées de 65 ans et plus comptent pour 18,5 %.
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