La mission de formation policière de la GRC en Irak aussi suspendue

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L'armée et la GRC fuient les tensions


OTTAWA – Les activités de formation policière données par des membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sont mises en veilleuse en raison des tensions entre l’Iran et les États-Unis qui secouent la région.


«Les policiers canadiens sont tous en sécurité», a indiqué mercredi Catherine Fortin, porte-parole du corps policier.


Mardi soir, les forces iraniennes ont tiré une douzaine de missiles balistiques vers des bases irakiennes utilisées par des troupes américaines. Cette attaque a été menée en guise de représailles après une frappe américaine qui a tué le général iranien Qassem Soleimani, la semaine dernière.


Douze policiers de la GRC se trouvent présentement en Irak. «Il y a [aussi] des policiers d'organismes partenaires provinciaux et municipaux, y compris des services de police de la région de Halifax et de Saskatoon, de la Sûreté du Québec et de la Police provinciale de l'Ontario», a précisé Mme Fortin sans préciser leur nombre.


Deux missions militaires impliquant environ 500 soldats canadiens en Irak ont aussi été suspendues dans les derniers jours.


Le chef d’état-major de la Défense, le général Jonathan Vance, a par ailleurs annoncé mardi que certains militaires canadiens seraient relocalisés au Koweït pour des questions de sécurité.


Le gouvernement Trudeau multiplie, depuis la semaine dernière, les appels à la «désescalade» des tensions entre l’Iran et les États-Unis.




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