En ce 24 juin, le Washington Post publie la première partie d’une série de reportages sur Dick Cheney, le plus puissant et le plus secret des vice-présidents de l’histoire des États-Unis. L’article d’aujourd’hui donne un exemple frappant de l’influence de cet homme rompu aux batailles bureaucratiques de Washington. Après les attentats du 11 septembre 2001, on le voit ainsi manoeuvrer dans le dos du ministre de la Justice John Ashcroft et du secrétaire d’État Colin Powell, entre autres, pour paver la voie à la création, par le président, des commissions militaires chargées de juger les individus soupçonnés de terrorisme. En 2006, la Cour suprême des États-Unis a affirmé que ces commissions violaient les lois américaines et les Conventions de Genève.
Les autres articles de la série porteront notamment sur le rôle de Cheney vis-à-vis des guerres d’Afghanistan et d’Irak et des méthodes d’interrogatoire utilisées par les agents ou les soldats américains. Dans le reportage d’aujourd’hui, les auteurs soutiennent que le vice-président ne se soucie aucunement de la façon dont il sera jugé par l’histoire.
En attendant, les New-Yorkais seront convoqués demain à une réunion où plusieurs orateurs, dont le maire de Salt Lake City Rocky Anderson, appelleront à la mise en accusation (impeachment) de George W. Bush et de Cheney pour crimes de guerre.
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