Un monde sépare le président Joe Biden et l’ex-président Donald Trump dans leur appréciation du pouvoir judiciaire, l’une des trois branches maîtresses de l’État démocratique, avec les pouvoirs législatif et exécutif.
Par exemple, le premier a clairement affirmé que si son fils, Hunter Biden, devait se retrouver en prison à la suite de sa récente condamnation, il respecterait la décision de la cour et ne le gracierait point. Alors que le second a tout aussi clairement affirmé qu’une fois au pouvoir il ferait gracier tous ceux qui ont été condamnés (dont certains, lourdement) pour avoir tenté avec lui d’inverser les résultats de la présidentielle de 2020 et dénier ainsi le choix décisif de l’électorat états-unien, aucune fraude électorale n’ayant été prouvée.
En clair, le premier croit en la justice, alors que le second croit en celle qui l’avantage, à l’instar des autocrates qu’il affectionne tant. Si Trump reprend la Maison-Blanche en janvier prochain, une nouvelle ère débutera à ce chapitre. Épaulé par une Cour suprême à majorité conservatrice, il pèsera fort sur le plateau (de droite) de la balance de la justice de son pays. Au terme de son mandat de quatre ans, l’État en sera-t-il toujours un de droit ?
Sylvio Le Blanc
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