Le Parlement hongrois a adopté le 1er avril une loi de taille importante en faveur de la famille, garantissant à divers couples mariés et familles des prêts sans intérêt, une aide hypothécaire et même des allocations de garde d’enfants pour les grands-parents, » rapporte le Catholic Register.
Ce journal a posé une série de questions concernant la famille au ministre de la Famille de Hongrie, notamment sur les politiques familiales récemment adoptées. Le Catholic Register continue :
Ce programme en sept points est une « étape importante » dans l’histoire de la politique familiale hongroise, déclare Katalin Novák, ministre hongroise de la Famille, dans une Europe qui renonce à sa culture chrétienne et « se suicide lentement ».
Mme Novák explique également dans cet entretien du 12 avril avec le Register pourquoi la Hongrie a adopté une approche aussi ouvertement pro-famille depuis 2010, une approche qui, selon les statistiques, a fait chuter le taux d’avortement de la Hongrie de 33,5 % entre 2010 et 2018, le mariage augmentant de 43 % et le divorce de reculant de 22,5 % entre 2010 et 2017.
C’est pourtant de cette sorte d’insultes que la Hongrie se fait abreuver, elle qui donne une si grande importance à la famille.Elle explique également comment le gouvernement hongrois a persisté dans ses politiques en faveur de la famille malgré sa diabolisation en tant qu’’extrême droite ». Les radicaux sont ceux qui « croient que l’immigration devrait être la seule voie à choisir », affirme Novák. « Ce n’est pas normal, par exemple, de comparer le soutien familial au nazisme. »
À la question qui lui est posée au sujet du congrès sur la famille de Vérone, auquel Mme Novák a participé, elle répond :
En tant que politicien pro-famille, j’ai apprécié l’occasion de promouvoir la priorité et l’importance des familles et de présenter le modèle hongrois favorable à la famille. L’événement de Vérone a été une très bonne occasion de faire connaître à mes collègues les meilleures pratiques, qui fonctionnent réellement en Hongrie.
Et dans son discours, elle compare son pays à d’autres pays d’Europe qui se suicide lentement. Petite question pour essayer de comprendre l’attribution du mot nazisme à la Hongrie : Préserver son pays du désastre serait-il du nazisme ?
Dans mon discours, j’ai parlé d’une Europe qui se suicide lentement. Si nous renonçons à notre culture chrétienne tout en cessant de promouvoir l’importance de la famille et des enfants, et en acceptant simplement tout ce qui peut arriver à notre continent, nous nous sacrifions en pratique et nous nous suicidons.
Points importants du programme voté plus tôt ce mois-ci en Hongrie :
- Ce programme en sept points est une étape importante dans l’histoire de la politique familiale hongroise et dans nos efforts depuis 2010 pour construire un pays favorable à la famille. La loi vient d’être approuvée par le Parlement et entrera en vigueur le 1er juillet :
- Les couples mariés dont l’épouse a moins de 40 ans pourront bénéficier d’un prêt général sans intérêt de 31 000 euros. Le remboursement peut être suspendu, considérablement réduit ou entièrement radié si le couple continue d’avoir des enfants.
- Les familles élevant au moins trois enfants pourront bénéficier d’une subvention de 7 800 euros pour l’achat d’une nouvelle voiture pouvant accueillir au moins sept personnes.
- [...]
- Nous offrons aux familles la possibilité de réduire leurs prêts hypothécaires de 3 100 euros à la naissance d’un deuxième enfant. A la naissance d’un troisième enfant, ce montant passe à 12 500 euros.
- Le régime préférentiel de prêt au logement sera prorogé : les familles pourront l’utiliser aussi bien pour l’achat de vieilles propriétés aussi bien que de nouvelles. Les montants pour lesquels une aide au remboursement est disponible sont au-dessus de 31 000 euros ou 48 000 euros, dépendamment du nombre d’enfants.
- Et à partir du 1er janvier 2020 :
- Nous accorderons une exonération à vie d’impôt sur le revenu des personnes physiques aux femmes hongroises qui ont donné naissance à au moins quatre enfants ou qui donneront naissance à un quatrième enfant.
- Les grands-parents auront droit à l’allocation de garde d’enfants.