La guerre contre les superhéros

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Un marqueur du déclin de l’Occident


Ainsi, le prochain Super-man sera bisexuel. Il sera aussi engagé contre les inégalités sociales, les changements climatiques et pour les réfugiés.


Autrement dit, Superman sera mis au goût du jour. On pourrait même l’appeler Superwoke !


Le superhéros traditionnel par excellence rejoint donc la présente époque, il se rééduque à son contact, il en prend les traits.


On ne sera pas surpris. On a cherché à imposer une semblable opération de réassignation identitaire à James Bond qui, de grand séducteur patriote un peu macho, est devenu un agent secret torturé, monogame, épilé à la cire et porté aux méditations vaporeuses et à l’introspection.








Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.






Cinéma


On nous avait même annoncé, d’abord, que James Bond deviendrait une femme noire. Ce sera peut-être pour une prochaine fois.


Je propose quant à moi qu’il soit queer, métissé, végane, chaste et ne boive plus une goutte d’alcool. James Bond ne devrait boire que du kombucha !


De l’audace, encore de l’audace, comme aurait dit Danton !


Qu’on me comprenne bien : je me fiche qu’un super-héros en cape et collants soit hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, homme ou femme. Je m’en fiche vraiment.


Je me fiche aussi qu’un espion au service de sa lointaine majesté soit une femme noire. En bon Québécois, je m’en contre-saint-ciboirise.


Si des créateurs de BD ou des scénaristes veulent les créer, grand bien leur fasse. Il y a de la place dans le grand musée imaginaire de l’humanité pour des héros contrastés. Ce qui est agaçant, toutefois, c’est que les héros traditionnels occidentaux sont transformés en forteresses symboliques à prendre et conquérir dans le cadre d’une guerre culturelle affichée.


Elle tient en une formule : l’homme blanc hétérosexuel doit tomber. Il est de trop sur terre. Il a ruiné le monde, maintenant, il doit disparaître, ou alors devenir un pénitent absolu, s’autoflageller, déconstruire ses privilèges, se maudire, s’humilier. En fait, il est la cible d’une campagne de diffamation permanente.


On en vient même à nommer masculinité toxique ce qu’on appelait autrefois fièrement la virilité.


Alors on y revient : dans cet esprit, il faut s’emparer de chacun de ses symboles pour y planter le drapeau de l’idéologie de la diversité.


Je répondrai franchement : pourquoi devrions-nous consentir à cette révolution qui veut moins ouvrir notre civilisation que l’humilier ?


Déconstruction


Bien évidemment, on trouve des enthousiastes de la déconstruction, des hommes flageolants, décons-truits, fiers de se mépriser, rêvant de s’anéantir une fois pour toutes. Il y a quelque chose comme un fantasme d’autodestruction civilisationnel dans les milieux qui se veulent culturellement les plus évolués.


Quant à moi, joyeux homme blanc trop bedonnant, plus tout jeune, mais toujours nationaliste québécois ardent, banqueteur chantant, et finalement, assez fier de l’histoire de l’Occident, je ne vois pas pourquoi j’adhérerais à la grande névrose identitaire de notre temps. Je n’ai pas honte de mon père ni de mes ancêtres, et bien franchement, entre un homme saule pleureur et un homme chêne et protecteur, je me tourne vers le second sans hésiter. Vive le vieux monde ! Il avait du bon !











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