Pour illustrer une énième défaite judiciaire de la Ligue des droits de l’homme face à la mairie de Béziers (dans l’affaire de l’installation d’une crèche dans le hall de l’hôtel de ville à Noël dernier), le journal municipal a choisi une image tirée d’un film muet américain où l’on voit un homme donner une fessée à une femme. Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche, s’en est ému, entraînant à sa suite un collectif de féministes. Vous voilà coupable d’apologie de violences faites aux femmes…
Alexis Corbière est originaire de Béziers et vit à Paris. Dans les deux cas, il n’est guère connu que de ses voisins de palier et des gens avec qui il milite. Depuis mon élection, il essaye comme il peut de prendre un peu de lumière médiatique à travers moi. C’est un tantinet pathétique mais guère gênant. Dans sa tête, c’est un peu le carnaval idéologique permanent. Dans ce cas précis, se dire « féministe » et, en même temps, militer comme il le fait pour la réhabilitation de Robespierre, sous le « règne » duquel fut guillotinée Olympe de Gouges, une des grandes figures du féminisme au XVIIIe siècle, ça laisse rêveur. Mais, bon, pourquoi pas ? Pour autant, peut-être devrait-il consulter…
Sur le fond, il faut être sérieux. De quoi parle-t-on ? D’un nouveau procès perdu par la Ligue des droits de l’homme. Sur le ton de la plaisanterie, nous disons que cette association doit aimer prendre des fessées pour continuer à nous faire des procès. Comment l’article est-il illustré ? Par une image tirée d’un film comique des années 20. Il faut avoir le cerveau sacrément malade pour y voir le commencement d’une attaque contre les femmes ou une quelconque apologie des violences conjugales.
Certains vont encore vous accuser de chercher le buzz…
Ben voyons ! Ce sont les mêmes qui écrivent ces articles. Je n’ai demandé à personne à Paris d’aller à la page 16 du journal municipal. Les Inrocks, comme bien d’autres, sont incapables d’écrire une ligne sérieuse sur Béziers. Trop fatigant. Pas intéressant, les problèmes de lutte contre le logement insalubre, la réfection des trottoirs ou les problèmes de traitement des déchets. Trop dangereux, le sujet des demandeurs d’asile déboutés qu’on voit rester à Béziers, frais comme des gardons, chouchoutés aux frais de la République.
Un mot de conclusion ?
La gauche n’a plus rien à dire. Sa pensée est épuisée, sa bêtise est épuisante. Un demi-siècle après Mai 68, il lui arrive ce qu’elle reprochait alors à la droite. Elle qui voulait la révolution sexuelle donne en 2015 dans le gnangnan devant le panpan cucul. Un long repos dans les oubliettes de l’Histoire me semble indispensable.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé