La vente des BPC à un autre pays n'est pas non plus exclue.
La France pourrait faire couler les BPC Mistral construits pour la Russie en cas de rupture de contrat avec Moscou, rapportent mercredi les médias français.
Selon Le Figaro qui cite un officier de l'armée française proche du dossier, Paris étudie la possibilité de détruire les porte-hélicoptères Vladivostok et Sébastopol en cas de leur non-livraison à la Russie. Les deux navires pourraient ainsi être sabordés en pleine mer.
Dans le même temps, l'éventuelle vente des BPC à un autre pays n'est pas exclue. Toujours d'après l'interlocuteur du quotidien français, parmi les candidats pour le rachat figurent le Canada, l'Egypte et "un des pays nordiques".
Il est peu probable que les navires soient intégrés à la Marine nationale française car les porte-hélicoptères en question ont été construits conformément aux exigences de la partie russe, et leur adaptation aux standards français risquerait de coûter des millions d'euros, explique l'officier.
La France a suspendu l'an dernier pour une durée indéterminée la livraison du premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) commandés par la Russie dans le cadre d'un contrat de 1,2 milliard d'euros sur fond de crise ukrainienne et d'adhésion de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie.
Fin avril dernier, le président français François Hollande a annoncé que les Mistral seraient soit livrés à la Russie, soit remboursés, mais aucune décision n'a encore été prise.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé