Mesures sanitaires

La délinquante sympathique

DG du CH : Roy rabroué

Tribune libre

Un mouvement de grogne se répand au Québec chez les restaurateurs qui réclament l’ouverture de leur restaurant le plus possible à défaut de quoi plusieurs d’entre eux devront mettre la clef sur la porte.

Parmi ceux-ci, une pâtissière de Jonquière, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Stéphanie Hariot, exacerbée par l’impact de l’obligation de fermer son commerce sur ses finances, a décidé de défier les règles et d’ouvrir sa salle à manger à sa clientèle qui s’est présentée en grand nombre en guise d’appui. 

Mme Hariot se défend d’être une complotiste, elle a toujours respecté les normes sanitaires dans sa pâtisserie, à savoir lavage des mains, distanciation, port du masque et passeport vaccinal. « Je ne défie pas les règles sanitaires, je défie la fermeture de mon gagne-pain », déclare-t-elle.

La pâtissière argue qu’elle a toujours été une contribuable honnête et payé ses impôts régulièrement, ajoutant qu’elle se refuse à payer pour un système de santé désuet depuis des décennies sans qu’aucun gouvernement, quel qu’il soit, n’ait réussi à régler le problème depuis lors.

Toutefois, l’élément qui a poussé Stéphanie Hariot à l’exaspération, c’est la fermeture les dimanches alors que les grosses bannières, telles Tim Hortons, A&W, McDonald’s, sont demeurés ouvertes, « Enough is enough! », s’est-elle dit. Même si elle craint la fermeture de son commerce, elle ne compte pas changer d’avis et assure qu’elle ne fermera plus sa salle à manger. « Je reste ouverte maintenant envers et contre tout. Et pas seulement aujourd’hui. C’est définitif, je ne fermerai plus ma salle à manger », assure Mme Hariot. 

Stéphanie Hariot n’appelle pas les restaurateurs à la dissidence et ne nie pas la pandémie. À mes yeux, elle incarne une « délinquante » sympathique qui s’est toujours conformée aux mesures sanitaires, et qui n’a jamais eu à déclarer quelque foyer d’éclosion dans son commerce comme la majorité des restaurateurs. Conséquemment, vivement, M. Legault, l’ouverture des restaurants… C’est une question de gros bon sens!

DG du CH : Roy rabroué

La fumée blanche est finalement sortie du centre Bell. Le Canadien de Montréal a maintenant un nouveau directeur général en la personne de Kent Hughes qui devient le 18ième DG du Tricolore. Aux yeux du vice-président exécutif des opérations hockey, Jeff Gorton, Hughes est la personne toute désignée pour occuper le poste de directeur général des Canadiens,

Or, question de nourrir les potins, Hughes, qui hésitait à quitter la firme Quartexx Management, dont il était actionnaire depuis 2016, n’a pas pris part à la première série d’entrevues. Ce n’est que par la suite qu’il a fini par se laisser convaincre. Et selon ce qu’on a pu apprendre, Gorton était seul pour diriger les entrevues du groupe de finalistes.  Est-ce à dire que le choix de Gorton était déjà décidé? Par ailleurs, à moins de faire erreur, le vice-président exécutif des opérations hockey ne relève-t-il pas du directeur général? Si oui, depuis quand le numéro 2 procède-t-il à l’engagement du numéro 1? Bizarre, non?

Assez pour les potins et revenons au poste de DG. Kent Hughes est un agent des joueurs et, à ce titre, il a sûrement une oreille attentive de la part des DG de la LNH. Toutefois, sur le plan de la gestion et de l’administration d’une équipe de hockey, c’est le néant total. Autre point faible, il est un parfait inconnu aux yeux des fans du CH qui, soit dit en passant, aurait préféré de loin Patrick Roy selon les commentaires exprimés sur les médias sociaux.

Patrick Roy, selon moi, avait une expérience qui répondait à l’expertise qu’une équipe de hockey devrait rechercher chez son futur directeur général… Hélas, le « sort » en a décidé autrement!


Henri Marineau, Québec

 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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