Lors d’un point de presse tenu ce lundi 19 janvier, la Coalition trifluvienne pour une eau très saine (CTETS) a fait le bilan de ses actions en 2014 que l’on retrouve sur www.ctets.org .
Entre autres, on note qu’en neuf mois, la Pétition citoyenne pour une eau saine sans fluorure ajouté a recueilli 6500 signataires de tous milieux et toutes conditions sociales. De plus, le dépôt d’un mémoire très bien documenté qui a été acheminé à la Commission de révision permanente des programmes (CRPP) suscite bien de l’espoir pour les citoyens opposés à la fluoration de leur eau potable.
Dans le plan d’action 2015, la CTETS a comme objectif de prendre toutes les actions nécessaires avec ses partenaires et les citoyens pour exiger du gouvernement l’abolition du programme de fluoration de l’eau potable.
Parmi ces actions, relevons :
• La relance des 157 questions adressées aux autorités gouvernementales pour lesquelles aucune réponse adéquate n’a été fournie.
• La demande d’avis au MDDELCC sur la critique du chapitre 4 du mémoire que l’INSPQ avait soumis à la Commission parlementaire d’avril 2013 concernant le volet « environnement » du programme de la fluoration du MSSS.
• Inciter les citoyens à inscrire des propositions de réduction des dépenses sur le site de la CRPP (« Exprimez-vous »), compte tenu du gaspillage impliqué par le programme national de fluoration :
https://revisiondesprogrammes.gouv.qc.ca/dialogue-social/exprimez-vous/
• Participation à une activité de mobilisation citoyenne lors de la journée internationale de l'eau le 22 mars 2015.
• Interventions à l’Agence de santé : Considérant que les citoyens sont à la fois les bailleurs de fonds et les bénéficiaires potentiels de ce traitement médical collectif coercitif et étant donné que la DSP, à l’encontre de la Cour Suprême du Canada, refuse de considérer que la fluoration de l’eau potable est une médication forcée sans prescription, sans contrôle de la dose et sans consentement du patient :
o La CTETS réaffirmera haut et fort que les citoyens sont les interlocuteurs privilégiés dont les promoteurs de la fluoration doivent tenir compte.
o La CTETS dénoncera fermement le déni par la DSP et par le maire de Trois-Rivières de la signification et de la représentativité de la pétition et de l’absence totale d’acceptabilité sociale pour ce traitement médical collectif coercitif.
À la suite d’un rapport récent de Fluoride Action Network qui indique qu’en 2014, 37 communautés/pays ont mis fin à la fluoration de l’eau potable, dont 7 au Canada, deux questions clôturent le plan d’action de la CTETS :
1. Pourquoi le maire et 9 conseillers de Trois-Rivières vont-ils à l’encontre de cette tendance mondiale, canadienne et québécoise? Quels sont les intérêts financiers ou autres qui les motivent à vouloir imposer un traitement médical collectif à tous les citoyens trifluviens?
2. Étant donné la subvention d’environ 800 000 $ devant être octroyée par le MSSS à la Ville de Trois-Rivières pour la « mise à niveau des équipements de fluoration », n’est-il pas indécent de faire payer la fluoration de Trois-Rivières par TOUS les Québécois alors que notre ville risque de devenir la seule ville fluorée du Québec si le MSSS n’abolit pas son programme tellement controversé?
(s) Robert Duchesne, Philippe Giroul, Joan Hamel, porte-paroles de la CTETS
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