La balle est dans le camp des VIGILES souverainistes.
La balle est pour les prochains 18 mois dans le camps de toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
Par notre parole en ACTE ou notre silence de la démission, nous participons de gré ou de force, à un contrat ou nous signons toutes et toutes une clause d'obligation de résultats.
L'exigence intransigeante que nous avons à l'égard de nos organisations souverainistes, à l'égard de nos chefs et cheffes s'exerce aussi notre propre égard. Elle est et doit être réciproque.
Maintenant que l'expression de notre exigence a pu trouver écho au sommet de la pyramide hiérarchique du Parti québécois qui a mis fin à cette douloureuse période de deuil post-référendaire en sonnant le tocsin de la fin de l'attentisme, la balle est dans le camps de Vigiles.
Ils et elles doivent maintenant exposer LEUR VOLONTÉ.
Exposer et discuter les termes d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ à endosser par toutes les composantes de la mouvance souverainiste. TOUTES ces composantes doivent soumettre les termes de leur propre VOLONTÉ. Elles doivent l'incarner dans les termes à discuter d'un PROGRAMME d'ACTION COMMUN.
Le temps presse
Nous n'avons que 18 mois pour passer à travers un exercice des plus complexes et exigeant qui soit. La démocratie en acte capable de fonder un État valide qui émane nommément des voix du peuple.
Nous sommes le peuple. NOUS SOMMES UN PEUPLE.
Notre parole ou notre silence
Nous avons la parole. Notre silence sera lourd de conséquence si au temps de prendre la parole nous nous taisons.
C'est le temps de prendre la parole et d'exprimer ce que nous voulons. C'est le temps de dire ce que nos chef(fe)s auront à dire et à faire lors des prochains rendez-vous décisif avec l'Histoire en marche et qui n'attendra pas que nous pallions à notre incurie si elle se manifeste aujourd'hui par notre silence complice.
Le résultat espéré repose sur l'expression de notre VOLONTÉ COMMUNE. Or, celle-là ne peut s'exprimer que dans l'expression d'abord de nos personnelles VOLONTÉS.
Vigile peut et doit être le contenant de cette expression libre et souveraine. Si Vigile n'est que le réservoir de nos blâmes à l'égard de nos organisations, les Vigiles devront assumer le blâme de n'avoir pas MAINTENANT, participer à l'expression de la VOLONTÉ du peuple souverain du Québec.
Je comprends que ce soit plus facile de blâmer que d'exposer ses propres vues, mais cela ne pourra pas être un prétexte pour se soustraire à la responsabilité de l'OBLIGATION de RÉSULTATS qu'il nous incombe d'assumer aujourd'hui.
Le Parti québécois a parlé, il a mis fin à l'attentisme. Il a dévoilé un PROGRAMME de SOUVERAINETÉ incomplet mais voué à la complétion qui doit être la nôtre. À nous de parler, de prendre la parole. On nous écoute. Chacun de nous est à l'écoute. Mais encore faut-il que chacun de nous parle, manifeste son adhésion aux propositions, parties de propositions déposées par celles et ceux qui parlent et qui emportent leur adhésion.
Pour que surgisse de cet exigent et impérieux exercice le PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ qui sera au coeur des prochains et toujours plus décisifs rendez-vous électoraux qui viennent, à RIVIÈRE-DE-LOUP, à MONTRÉAL, à OTTAWA et en fin de parcours à Québec.
NOUS AVONS UNE OBLIGATION DE RÉSULTATS à l'égard de notre peuple, à l'égard du peuple souverain du Québec qui depuis les lendemains du 13 septembre 1759 il y aura bientôt 250 ans le 13 septembre 2009, n'a qu'un désir, fonder sur ses voix libres et souveraines, un État démocratique valide et légitime.
NOUS SOMMES LE PEUPLE, à lui de parler, à nous de le faire parler, à chacun de nous à le faire parler. L'été n'est pas une excuse de silence, ni l'actualité, ni les calculs stratégiques, ni l'abstentionnisme, ni le fait que rien nous stimule à parler, à prendre la parole pour exposer et discuter les termes de notre VOLONTÉ en ACTE du peuple souverain que nous sommes. Comme le dit M. Sauvé.
Il ne suffit plus de dénoncer il faut maintenant proposer ce que nous voulons. Pour que ce que propose le Parti québécois soit complété par une vrai PROGRAMME de SOUVERAINETÉ, maintenant que l'attentisme est déclaré révolu.
Le plan Marois est un plan d’affirmation nationale
Soit, mais encore...
M. Cloutier nous dit que le PQ dispose « d'un plan d’affirmation nationale » insuffisant, il faut proposer un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ capable de fonder un État valide et légitime qui émane nommément des voix du peuple souverain du Québec, « ce que le PQMarois ne fait pas », soit, il ne le fait pas pour l'instant, et j'abonde, et veux travailler au fait qu'il se dote d'un VRAI PROGRAMME de SOUVEAINETÉ. Ce n'est actuellement pas le cas.
Mais d'affirmer que le Parti québécois « ne le fera pas ». consiste à lire dans sa boule de cristal ce qu'on veut bien voir en choisissant le pire des cas de figure pour nous soustraire à ce que nous devons travailler à faire MAINTENANT. C'est-à-dire, L'UNION de nos forces ralliées autour d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ capable de rallier toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
On est loin du compte. Et, commençons ici dans VIGILE à faire l'exercice dans les meilleurs délais, c'est-à-dire, MAINTENANT.
M. Cloutier, quels pourraient être les termes de ce PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ dont je parle ?
DOSSIER SPÉCIFIQUE de VIGILE
PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ
Il nous faut exposer, colliger, réunir, rassembler, discuter toutes les propositions utiles à cet égard, je propose que Vigile ouvre un dossier spécifique pour ce faire. Une TRIBUNE LIBRE spéciale et particulière peut-être, exclusivement consacrée à l'exercice de manière à pouvoir nous y retrouver facilement. De manière à pouvoir mieux disposer de ce contenu et mieux faire en sorte que la concertation qui doit émerger de l'exercice se fasse aisément, rigoureusement et convivialement.
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