L'UQAM est prise en otage par une nébuleuse

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L'extrême gauche en dérive totalitaire à l'UQÀM

Notre équipe a mené une enquête sur l'infiltration des institutions d'enseignement par des groupuscules violents. Cet article fait partie de notre dossier sur la prise en otage de l'UQAM par l'extrême gauche.


Plusieurs maisons d'enseignement supérieur, à l'instar des tristement célèbres Université Concordia ou Collège de Maisonneuve, semblent avoir été prises en otage par des groupuscules qui se réclament d'une extrême gauche complètement déconnectée de la réalité socioculturelle québécoise.


Des activistes qui s'incrustent


Une véritable constellation d'activistes a réussi à s'incruster au sein des associations étudiantes et, même, professorales. Ces militants publient quantité de tracts, d'agendas et d'affiches, autant de matériel qui se retrouve dans les locaux dédiés à la vie étudiante, mais aussi sur les murs des espaces publics et autres agoras transformées en camps d'entraînement pour futurs antifas.


Nous inaugurons, avec ce premier article, une série dédiée à la position stratégique de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) sur l'échiquier politique d'une extrême gauche au service de l'oligarchie libérale.


Nous avons opté pour une séquence historique, allant du mouvement des carrés rouges de 2012 jusqu'à l'hiver dernier, afin d'illustrer la progression de ce phénomène d'infiltration qui a réussi à mettre en place un véritable poste de commandement qui sert à lancer des mots d'ordre, à coordonner des manifestations, à censurer des événements publics et, même, à intimider des individus.


Il n'y a pas à dire, les fameux événements de 2012 auront permis à l'extrême gauche, et à ses milices antifas, de mettre en place un puissant mécanisme de consentement qui fonctionne à plein régime avec la complicité des politiciens et des médias dominants. Sans oublier les autorités universitaires qui ferment les yeux sur ce qui s'apparente à un véritable détournement de la fonction première d'une université.


La propagande supplante l'enseignement


C'est un secret de Polichinelle : l'UQAM est une université gauchiste qui tient la place, depuis sa création en 1969, d'un laboratoire qui permettra à une poignée de professeurs d'expérimenter in situ toutes sortes de thèses farfelues qui sont le produit d'une idéologie qui remonte aux événements de mai 68. Denise Bombardier, dans une chronique publiée en 2015 par le Journal de Montréal, a trouvé une brillante formule afin de résumer l'état des lieux.


D'après elle, « l'acronyme de l'Université du Québec à Montréal pourrait plus justement signifier "l'Union québécoise des anarchos-manipulateurs" ». Nous souscrivons entièrement à ce point de vue et les articles qui vont suivre tenteront, justement, de démontrer en quoi l'UQAM est devenue un véritable camp d'entraînement qui héberge plusieurs organisations qui n'ont aucun rapport avec le monde étudiant.


L'extrême gauche détourne l'argent des étudiants


C'est un peu le même scénario que l'on retrouve à Concordia, dans un contexte où plusieurs enquêtes ont démontré que l'activiste Jaggi Singh ponctionnait une partie des frais dévolus aux activités étudiantes pour se verser de généreux émoluments. C'est ce même activiste, accompagné de ses séides, qui a participé à de nombreuses agressions contre des militants patriotes rassemblés pacifiquement afin de faire cheminer leurs revendications.


> La suite sur Le Peuple.


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Patrice-Hans Perrier181 articles

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com