Le 14e congrès de Québec Solidaire se déroulera les 15, 16 et 17 novembre au Cégep Édouard-Montpetit à Longueuil.
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Au cours de cet événement qui se déroule aux deux ans, les porte-paroles de Québec solidaire souhaitent définir la forme du pays qu’ils proposeront.
Un cahier de propositions de 54 pages sera mis à la disposition des membres lors de ce rassemblement.
«Il faut préciser comment se ferait le passage d’un Québec-province à un Québec-pays» mentionne Gabriel Nadeau-Dubois, entouré de ses collègues.
La simple idée de l’indépendance vient avec son lot de questionnements, comme la présence d’une armée dans le cas d’une nouvelle nation.
Le mariage avec Option nationale
D’abord courtisés par le Parti québécois, Option nationale décide finalement de fusionner avec Québec solidaire en décembre 2017.
Le congrès est le moment choisi par les solidaires pour officialiser l’union avec Option nationale, dont sont issus Sol Zanetti et Catherine Dorion.L’indépendance, toujours à la mode?
Même si un peu moins de 40% des Québécois se disent favorables à l’idée de l’indépendance du Québec, les solidaires affirment que les jeunes rêvent à nouveau d’un pays.
«L’urgence climatique redonne un sens au projet indépendantiste chez les jeunes comme ça ne s’est pas vu depuis longtemps» affirme quant à lui Sol Zanetti.
Dans le même ordre d’idée, le Parti québécois a remis à l’avant-scène la question de l’indépendantisme au cours de son propre congrès la semaine dernière, et la députée de Longueuil Catherine Fournier parle même de fonder un mouvement indépendantiste.
«Être clair sur ses principes»
Québec solidaire souhaite d’abord s’assumer en tant que parti ayant à cœur la question de l’indépendance du Québec.
À cet effet, le parti ne prévoit nullement s’adoucir sur la question pour gagner des électeurs.
«Ce dont les Québécois sont tannés, ce sont les partis qui ne s’assument pas» conclut Gabriel Nadeau-Dubois.
– Avec les informations d'Alain Laforest
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