L'Inde presse Ottawa de mater le « terrorisme » sikh

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L'Inde a raison : le Canada est infiltré par les fanatiques sikhs de la Babar khalsa

Le leader de l'État du Pendjab, Amarinder Singh, en appelle à des sanctions contre le Canada.


Voici la ou les sources de cet article : The National PostVoici la source de la photo : Radio Television Malacañang, Domaine public (Image rognée)


On ne compte plus les pays en froid avec le gouvernement Trudeau : les Philippines – qui se sont battues pour que le Canada rapatrie ses ordures –, la Chine, l'Arabie saoudite, pour ne nommer que ceux-là. À ce tableau, il faudra peut-être ajouter l'Inde, où un chef d'État en appelle à des sanctions contre le Canada, un pays trop mou, selon lui, à l'égard des extrémistes sikhs.


Dans une déclaration qu'il a faite cette semaine, Amarinder Singh, leader de l'État du Pendjab, a accusé Ottawa d'apporter un soutien « manifeste et dissimulé » aux mouvements qui prônent l'indépendance du Khalistan. Il demande donc au gouvernement central de l'Inde de voir à ce que des sanctions soient imposées au Canada si celui-ci s'abstient d'adopter une position plus ferme à l'égard de ce qu'il considère comme des « terroristes ».


« L'Inde a trop longtemps fait preuve de mollesse envers le Canada et aurait dû faire claquer son fouet de manière agressive, voire solliciter des sanctions auprès de l'ONU si nécessaire, pour mettre fin une fois pour toutes à la menace croissante », a déclaré Amarinder Singh.


Ce dernier n'a offert aucune explication sur cette sortie soudaine, mais peut-être s'agit-il d'une réponse à la démarche du gouvernement Trudeau qui a supprimé toute référence à l'extrémisme sikh dans son rapport annuel sur les menaces terroristes au Canada. Cette décision faisait suite à la campagne de lobbyisme mise sur pied par le groupe Sikhs for Justice qui intimait à Ottawa de ne plus associer le mouvement séparatiste du Khalistan au terrorisme.