Montréal, le 26 février 2015 – Suite à la possibilité que le Bloc québécois soit exclu des débats lors des prochaines élections fédérales, Génération nationale proteste vigoureusement devant cette option, y voyant un déni de la démocratie québécoise. Selon Génération nationale, il est aberrant que les conservateurs et les néodémocrates souhaitent limiter le nombre de participants aux «principaux partis», ce qui empêcherait la présence de Mario Beaulieu, chef du Bloc québécois.
Le président de Génération nationale, Monsieur Simon-Pierre Savard-Tremblay, soutient que « le Canada réduit encore le Québec à l’insignifiance par ce coup bas» et invite le consortium des médias à ne pas céder à la partisannerie. M. Savard-Tremblay affirme que la raison évoquée «ne laisse aucun doute sur le but recherché : isoler les autres partis et leurs idées, et ainsi diminuer leur visibilité chez les citoyens». Génération nationale prétend que la présence du Bloc est essentielle et participerait à la richesse des échanges.
L’organisation indépendantiste rappelle que le Québec a voté pour le Bloc pendant vingt ans et que celui-ci s’est positionné comme le seul parti qui défend le Québec. «Vingt ans! Et maintenant Ottawa voudrait fermer la porte au Bloc, à ses idées et donc au Québec, c’est un non-sens.», de lancer M. Savard-Tremblay. Et il ajoute : «C’est dommage, mais il y a péril dans la demeure d’Ottawa, on voit bien que les idées du Québec sont balayées du revers de la main». Il rappelle également que le Bloc a tout de même obtenu le quart des votes aux dernières élections.
«Encore aujourd’hui, qu’observons-nous? Que sur un nombre considérable de questions et d’enjeux, le Bloc est le seul qui défend les intérêts des Québécois envers et contre tous», de poursuivre M. Savard-Tremblay. Génération nationale évoque à titre d’exemples le projet d’oléoduc de TransCanada et le dossier de l’assurance-emploi.
«Faut-il rappeler que les libéraux, les néodémocrates et les conservateurs travaillent pour le Canada et n’ont eu de cesse de démontrer leur déconnexion face aux enjeux qui touchent les intérêts nationaux du Québec. La triste réalité, c’est que leur intérêt envers le Québec est passager et électoraliste. Ces partis préfèrent s’en remettre à la volonté canadienne plutôt que de se préoccuper de la nation québécoise», d’affirmer M. Savard-Tremblay.
M. Savard-Tremblay ne démord point devant ce qu’il qualifie de profonde injustice. Il rappelle qu’en 2008, Elizabeth May, cheffe du Parti Vert, avait été invitée aux débats parce qu’un député libéral avait changé de parti pour celui de Mme May, tandis que les députés actuels du Bloc ont été dûment élus sous la bannière du Bloc québécois.
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