La loi québécoise sur la laïcité est un enjeu important du scrutin fédéral de lundi prochain, selon François Legault.
Le premier ministre québécois ne regrette pas d’avoir imposé ce thème dans la campagne électorale fédérale.
Au premier jour des hostilités, il avait exigé des chefs des partis qu’ils s’engagent à ne jamais contester sa loi interdisant les signes religieux chez les agents de l'État en position d'autorité.
«Vous avez vu comme moi que la loi 21, c’est une loi qui est très appréciée, très appuyée au Québec, je ne pouvais pas rester insensible, je ne pouvais pas rester muet face à ce qui avait été dit à l’époque par M. (Justin) Trudeau en anglais», a-t-il soutenu mercredi, au sortir de la réunion hebdomadaire des ministres de son cabinet à l’Assemblée nationale.
Selon François Legault, le scrutin du 21 octobre porte «entre autres» sur sa loi sur la laïcité. «Évidemment qu’il y aura un geste qui sera posé en fonction de la loi 21, mais ce n’est pas le seul sujet. Je ne pense pas que ce soit un référendum sur la laïcité, mais c’est un sujet important», a-t-il précisé.
Le premier ministre est heureux de constater que le Québec a été au cœur de cette campagne électorale fédérale. Si plusieurs chefs des partis fédéraux ont cherché à profiter de sa popularité pour mousser leur campagne, François Legault ne s’est pas senti instrumentalisé.
«C’est très bon pour les Québécois, a-t-il insisté. J’ai fait des demandes et maintenant, c’est aux Québécois de juger des réponses des chefs fédéraux».
Le premier ministre caquiste se dit prêt à travailler avec le gouvernement que les électeurs auront choisi, quelle que soit sa couleur politique.
«Que ce soit en immigration, que ce soit en matière de laïcité, que ce soit en matière d’environnement, dans tous les domaines, peu importe qui sera là, on va travailler avec le gouvernement qui est en place».