L'éducation avant la santé, dit Bolduc

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Un ministre qui ne prêche pas pour sa paroisse

(Québec) L'éducation devrait être la priorité des Québécois, bien avant la santé, dit le ministre libéral de l'Éducation - et ancien ministre de la Santé - Yves Bolduc.
«Je pense que le ministre qui va guérir les maladies au Québec, ce n'est pas le ministre de la Santé. C'est le ministre de l'Éducation», a lancé samedi matin Pierre Lavoie.
Et le député libéral a fait son choix. «La priorité des Québécois, ça devrait être l'éducation», a-t-il fait savoir au Soleil. «Si on veut avoir des gens en meilleure santé, ça passe par l'éducation. C'est le premier déterminant. Si les gens font de l'activité physique, c'est diminution de l'obésité, diminution du diabète, diminution à tous les niveaux.»
Les investissements en éducation sont beaucoup plus payants, soutient Yves Bolduc. «La prévention, c'est un investissement. À la fin, on va sauver. Parce que pour le montant que vous mettez en prévention, mettons un dollar, vous allez en sauver 10 plus tard en maladie.»
Sauf que son gouvernement consacre beaucoup plus d'argent à la santé. «Ça représente entre 40 et 50 % des budgets gouvernementaux. C'est tout à fait normal à cause du vieillissement de la population», justifie Yves Bolduc. «Ce qu'on veut à long terme, c'est contrôler les coûts», ajoute-t-il. «Si on ne veut pas que ça devienne à 60 ou 70 %, et qu'on veut diminuer ça autour de 40 ou 43 %, alors il faut faire de la prévention.»
La prévention n'est pas miraculeuse, rappelle le médecin. «Il faut faire attention. La prévention ne prévient pas tout. Mais les principales maladies, les maladies de coeur, le diabète, l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, peuvent être améliorés [contrôlés] avec les saines habitudes de vie.»


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