Le budget de M. Harper nous a permis de faire plusieurs constats. Tout d'abord, M. Harper a définitivement fait une croix sur le Québec au profit de l'Ontario et de l'ouest. Alors que l'Ontario a droit à un déluge de milliards sur son secteur automobile qui favorise, en coopération avec les sables bitumineux de l'Alberta, le réchauffement climatique le Québec perd un milliard en péréquation dès la première année et ne récolte que quelques millions pour son secteur forestier. De plus M. Harper va de l'avant avec son projet de commission nationale des valeurs mobilières qui brime les compétences du Québec tout en frustrant une majorité écrasante de québécois. Ensuite, Michael Ignatieff et le parti libéral du Canada reviennent également à leurs vieilles habitudes de toujours brimer le Québec au profit des provinces anglophones. Finalement, il semblerait bien que Michael Ignatieff n'aie pas beaucoup plus de courage que Stéphane Dion lorsqu'il est le temps de mettre ses menaces à exécution. Le chef change mais l'inutilité de cette opposition reste. Plutôt que d'honorer sa promesse de faire front commun avec la coalition progressiste Michael Ignatieff a plutôt rejoint celle de Stéphen Harper. Celle qui privilégie l'Ontario et l'Ouest. C'est l'échec du fédéralisme.
Jean-Philippe Poirier
Trois-Rivières
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
2 février 2009Oui, c'est l'échec de la fédération qui devrait mener à une confédération à 4 ou 5 États SOUVERAINS dans une Canada serviteur de ses États qui le constitueraient.
La séparation pure et nette du Québec me semble trop difficile à vendre à une bonne majorité de Québécois pour obliger le ROC à négocier, selon notre Cour suprême.
Faut vérifier le degré d'autonomie des Québécois avant de choisir sa destination. Entre rester là et aller trop loin à son goût, il y a une logique pour ne pas coller au fond dans un fédéralisme centralisateur, anglicisant, très provincialiste et asymétrique.