L’archange Gabriel et Jeanne d’Arc
Gabriel Nadeau-Dubois et Jeanne Reynolds ont fait, non comme « leaders », un bien communal, mais plus et mieux uniquement à titre de porte-parole (Lui et elle répètent sans cesse la différence, avec calme et conscience, dans les dures, étroites et sourdes oreilles des « couvertures » médiatiques, tournées vers leurs fournisseurs financiers).
Donc, la CLASSE, à travers Gabriel et Jeanne, a réussi à ébranler le temple de la Renivellation de la pauvreté vers le bas et de la richesse vers le haut, des ressources naturelles à l’Argent, privilégiant le petit groupe détenteur de « volants » du Monde (1%).
Et la parole portée avec juste part par Gabriel et Jeanne, a secoué les puces, punaises de sacristie, coquerelles en tout genre, et rats de tout acabit (sauf de bibliothèques, là où Marx, le hippie, passa sa vie pour expliquer, en le dénonçant, aux capitalistes comment fonctionnait leur système de l’argent, théologisé avant lui – et Marx, d'abord penseur libre d'idéologie, n’était pas marxiste, et moi non plus!).
Et le salissage de Gabriel, plus seulement sa « discréditation » politique, entreprise il y a 3 mois par Charest et « compagnies », mais économique et personnelle, a débuté le 22 mai 2012, précisément.
Les rats de service ont été mandatés, enveloppes noires à l’appui sans doute, pour gratter les fonds des poubelles de Gabriel, ouvrir ses sacs verts, retracer les erreurs incriminantes : comme disait Bachand à l’émission Tout le monde en parle : «… tout le monde commet des erreurs ! » – il « justifiait » lestement ainsi l’engouffrage de 500 millions de dollars de fonds publics dans l’îlot-Ruine nationale de l’UQAM ; mais cette erreur-là a été anonymisée, dépersonnalisée par le Gouvernement des amis en place, n’est-ce pas ?
Donc, les pas humains de Gabriel sont comptés, de vrais et d’authentiques on veut les pervertir en faux : en attaquant jalousement son territoire intime d’abord, son logement, et présupposant un délit monstrueux et obscur de paiement.
Voilà l’arme des faibles d’esprit affûtée par les « démunis » terroristes-terrorisés du pouvoir : l’ironie de la dégradation, c’est de prouver que Gabriel est un bafoueur chronique des lois. Telle notre Lisa Fanfrulâche nationale, disant à RDI : « Voyons, donc, pas payer son loyer ! ».
La suite du salissage : poursuivant la « dévalorisation de la personne » Gabriel, ses dénigreurs le traîneront d’abord dans l’ordure par l’opinion publique manipulée, pour ensuite l’emprisonner, l’assassiner, puis le canoniser vers le haut (pas celui des riches, mais des dépossédés) comme martyr, héros, utopiste, « romantique », « enfant-Roi », tel un vrai Jésus de Montréal quoi !
Enfin, il sera rapatrié sur une terre hybride, aplat-ventriste, dans l’entre-deux-faux-pays où nous errons, onirique et autodérisoire, le Québec flottant entre la vase des-marais et la bouffonnerie Rozonnesque (qui prépare, voyons-le bien, son entrée à l’Hôtel de Ville de Montréal et la sortie du minimaire Tremblay).
Même l’oiseau-girouette Martineau, il y a quelques années, s’en souvient-il?
classait Rozon, avec le Maître de Cirque Laliberté, parmi nos multimillionnarisés provenant du B.S. entrepreneurial québécois, ayant sur-profité des programmes et subventions municipaux et gouvernementaux, puisant dans les fonds publics sans gêne, même en faisant des profits, pour arriver aujourd’hui, à fianter sur nos têtes et sur celles des étudiants revendicateurs, ironisant à outrance en les disant « enfants-Rois », vous, les bébéboomers-rois parvenus. Si c’est pas le comble du rat-le-bolisant, meurs !
Gabriel entrera, un beau dimanche des Rameaux, adulé par la foule, sous l’Arche de nos défaites, dans le grand cirque de l’humour, en raté sympathique, comme les icônes Bourgeault, Chartrand, Lévesque, Falardeau, et qui encore ?
L’autodérision pratiquée par les humor(t)ristes à l’égard de nos activistes, les désamorce, les désincarne de leur rage revendicatrice, pour les réduire à une inconscience digestible pour le « petit » peuple maintenu dans l’inculture.
Et toute cette machination ordurière où les ti-clins trouvent le compte de leur pauvreté socio-économique téléguidée par les soporifiants et poivre de Cayenne des Maîtres du monde, parole de G8 : « Croissance pour les riches, austérité pour les pauvres », voilà leur devise Wall Street mur à mur!
Les petits-gros rats, lapideurs ignares de « Jésus », feront prochainement de Gabriel, un sacrifié, de la rue, du Québec debout, levé par les étudiants : il demeurera pour le peuple, le sincère, l’authentique et profond porte-parole par-delà lui-même, simplement grand… fort éloquent en praxis de notre devenir vrai et réel. Poings donnés à nos mains silencieuses et invisibles devant l’injustice organisée en terreur oppressive, répressive !
Oui, merci beaucoup, à Gabriel LA CLASSE, le crucifié mouton noir, le porte-croix, des trois « porte-parole » étudiants, pour cette levée de fierté, de confiance en soi, d’assurance énoncée pour un avenir collectif meilleur ! Vous avez faits vos devoirs Gabriel et Jeanne, suivi vos CLASSEs sans détournement de fond(s), vous méritez tous les diplômes pour nous avoir remis à l'éducation permanente: celle de devoir poursuivre la Manifestation sans fin du Québec.
Vous nous le dites et surtout, aux faux-gouvernants pantins et voleurs de nos richesses, de notre créativité, tout autant qu’aux « couvertures » masquantes médiatiques : vous n’êtes pas tannés de (faire) rire, de nous, de vous, de soi, gang de caves !
Cristal de Paix
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
25 mai 2012Merci de votre encouragement Monsieur S.Sauvé. Si d’autres lumières s’allument en moi, je répondrai à votre invitation. Mais il y a tellement d’intelligence, de pertinence et de profondeur d’esprit sur ce site, sans compter les informations introuvables ailleurs ou cachées par les canaux officiels, qu’un choix s’impose à moi : se délecter à lire ou écrire. Cristal
Stéphane Sauvé Répondre
25 mai 2012Et vlan! "Cristal de la paix", je fais circuler votre billet. Des perles à profusion dans ce texte...
Merci pour cette ouverture à l'inspiration...
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