« Et vous, M. Parizeau, qu’avez-vous perdu ? »
C’est ce que demande une intervenante sur Facebook, suite à la récidive de Jacques Parizeau avec son jugement récurrent de grand bonze sur le PQ, quand ce n’est pas sur le Monvement indépendantiste, comme en septembre dernier. Ce qu’il a perdu, perte dont il ne se remet pas sans doute: le pouvoir ? Le PQ, estime-t-il toujours, est « un champ de ruines ». Sans LUI ?
Jacques Parizeau sort toujours, ou ON le sort et il ne résiste pas, au moment critique pour quelqu’un ou pour le parti. Sans qu’il ne se soucie, dirait-on, des « jambettes » données mais plutôt le sourire satisfait. Il en a ainsi distribuées à tour de rôle à René Lévesque, à Bernard Landry, à Pauline Marois, pour celle-ci sans compter ses tours. Puisque son constat de septembre sur le « champ de ruines » est repris maintenant allègrement en ce temps de résurrection, voici quelques mots écrits alors ici pour y réagir et qui nous semblent toujours « d’adon »:
« Qui aime bien châtie bien », prétend le proverbe, mais ne serait-il pas préférable » (…) de contribuer à « rapprocher les « ruinés », les « naufragés », les blessés dont il est question dans ce sévère portrait des lieux ? Tout comme les rescapé.es ? Et à recharger leurs énergies plutôt qu’à les « fouetter » encore. On n’en a pas assez de la flagellation? De l’écartellement ? De la crucifixion ? Surtout en public!… »
« Monsieur » aime bien la flagellation. Heureusement, il exprime cette fois son espoir dans la jeunesse. Et dans l’avenir. Et il a bien raison. En pleine course à la chefferie de ce PQ dont il a la prétention de tout savoir et qu’il a envie sans doute de garder sous son influence, ne serait-ce qu’ainsi par la bande, c’est, comme il le dit si bien, l’avenir qui compte.
L’âme perdue
Parizeau ou après moi le déluge
Nicole Hébert88 articles
Péquiste. * Car on ne m’a pas démontré qu’il y avait d’autres avenues
pratiquables.
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