Justin Trudeau reste ferme dans sa condamnation de Vladimir Poutine, malgré les bons mots qu'a eus le président américain Donald Trump pour son homologue russe, lundi à Helsinki.
Le premier ministre a affirmé mardi matin que le Canada demeurait fermement opposé à toute une série de gestes posés par le régime Poutine, notamment l'annexion de la Crimée ainsi que le soutien à l'homme fort syrien Bachar el-Assad et aux rebelles dans l'est de l'Ukraine.
M. Trudeau affirme que le Canada s'est également engagé à soutenir les pays d'Europe de l'Est — comme la Lettonie, où il a récemment rendu visite à 450 soldats canadiens qui commandent un groupement tactique de l'OTAN, dont la mission est de contrer une éventuelle invasion russe.
Cette rhétorique contre le dirigeant russe survient au lendemain d'un sommet controversé entre les présidents Poutine et Trump, en Finlande, alors que le président américain semble accuser son propre pays pour les mauvaises relations avec Moscou.
Au sujet de l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016, M. Trump paraît aussi privilégier les dénégations solennelles de M. Poutine aux enquêtes des services de renseignement de son propre pays.
Tandis que de nombreux responsables américains, démocrates mais aussi républicains, fustigent la performance de M. Trump à Helsinki, le premier ministre Justin Trudeau s'est gardé de commenter l'attitude du président, mardi. Il a préféré reprendre sa condamnation de M. Poutine et de la Russie.
M. Trudeau participait à un point de presse lors d'une visite à Antigonish, en Nouvelle-Écosse.